Cerastium tomentosum

FICHE D’IDENTITE

Nom commun : ceraiste, ceraiste tomenteuse, oreille de souris, corbeille d’argent (ne pas confondre avec l’Iberis sempervivum et l’Arabis). On ne le répètera jamais assez : le seul nom d’une plante est son nom latin.
Origine : Italie. Naturalisée dans le reste de l’Europe.
Famille : Caryophyllaceae (Caryophyllacées)
Caractéristiques :
Plante vivace tapissante au feuillage persistant argenté et duveteux.
Hauteur 10 à 15 cm. Etalement 30 à 40 cm minimum. Croissance rapide.
Les feuilles sont tomenteuses (d’où son nom) ce qui signifie qu’elles sont recouvertes d’un fin duvet ce qui lui permet de mieux résister aux rayons du soleil.

Floraison :
C’est principalement en mai-juin que des petites fleurs blanches (2 à 3 cm de diamètre) apparaissent. Elles sont un peu odorantes, mais pas de quoi embaumer le jardin ! La floraison peut commencer avant mai et durer une bonne partie de l’été. La plante forme un tapis ras de fleurs qui ne manque pas d’intérêt.

Espèces et variétés voisines :
Le genre Cerastium compte plus de 100 espèces d’annuelles et vivaces.
C’est pratiquement uniquement Cerastium tomentosum qui est cultivée. On peut trouver aussi Cerastium bierbersteinii, Cerastium alpinum (pour les zones montagneuses), Cerastium arvense, Cerastium glomeratum (annuelle) etc.

EXIGENCES DE CULTURE

Sol : acide, neutre ou même calcaire. Il doit être impérativement très bien drainé car c’est une plante de terrain sec voire rocailleux. Accepte très bien les sols pauvres.
Exposition : plein soleil
Rusticité : très rustique (jusqu’à -20°C)

PLANTATION

Planter au printemps ou plutôt à l’automne à 30 - 40 cm de distance.
Inutile de faire un trou profond car les racines ne descendent pas profondément. Si on craint un excès d’humidité et de l’eau stagnante en terre lourde, il est conseillé fortement d’ajouter au fond du trou ou même dans la terre de rebouchage des graviers, des billes d’argile ou de la pouzzolane. Inutile évidemment dans une terre légère.

ENTRETIEN AU FIL DES SAISONS

Difficile de cultiver une plante qui demande aussi peu d’entretien. Une fois installée, l’arrosage est inutile voire déconseillé.
Aucun engrais.
Le seul travail consiste à couper les fleurs fanées après la floraison (utiliser par exemple une cisaille à buis ou de grands ciseaux)
Diviser les touffes de temps en temps est bénéfique.

ENNEMIS

Aucun ravageur, aucune maladie.

MULTIPLICATION

On peut semer (on trouve parfois des semis spontanés) ou bouturer en été mais la multiplication la plus simple est évidemment la division des touffes (à faire en septembre-octobre ou en fin d’hiver).

ASSOCIATIONS ET UTILISATIONS

C’est une plante de rocaille que l’on peut utiliser en couvre-sol sur des talus ou sur des murets. On pourra la planter dans des massifs mais bien évidemment en bordure. Une autre utilisation intéressante : la culture en pot et jardinière. On l’associera à d’autres plantes et avec le temps, le Cerastium débordera du pot.
Attention : ne jamais oublier que le Cerastium est une plante très basse. Donc veillez à ce que les plantes qui l’entourent ne l’étouffent pas.
Il est évident que cette plante ne peut être associée qu’à des plantes de plein soleil et terrain sec. Avec des vivaces au feuillage gris ? Cela va de soi. Par exemple l’Artemisia schmidtiana ‘Nana’, Cotula hispida, Achillea cristhmifolia etc. Mais on peut aussi créer des contrastes intéressants. Par exemple, l’association avec l’Ophiopogon planiscapus ‘Nigrescens’ est étonnante (l’Ophiopogon résiste très bien au soleil et en terrain sec).

NOTES PERSONNELLES

C’est la plante des jardiniers débutants mais aussi des jardiniers paresseux. Il est évident qu’elle est assez discrète mais dans certains cas (coins très ensoleillés, terrain pauvre), le jardinier est bien content de l’utiliser.
LE PLUS : culture hyper facile
LE MOINS : plante assez basique

Retour aux floraisons de jmai. (Mais j’aurais pu choisir mai ou juillet)