Arrosoirs & sécateurs

Chronique d’un jardin de Bretagne-Sud en septembre 2016

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Jeudi 1er

Plus de tir à l’arc, de plage ni de manège… Pour moi aussi, c’est la rentrée, mais au jardin.
12ème tonte du gazon, sans trop de difficultés (j’arrive à suivre la tondeuse !). Le jardin a repris un peu d’allure. Il parait moins négligé (plus de feuilles notamment) et disons qu’il est plutôt moins moche que je croyais.
Un Rhamnus alaternus ‘Argenteo variegata’, qui est un très bel arbuste au feuillage persistant marginé de blanc, a été planté près d’une des entrées du jardin. Quand son feuillage est « neuf », il est superbe. Malheureusement, durant l’hiver son feuillage s’abîme (taches foliaires) et tombe. Tous les ans, c’est la désolation. Au printemps, il est taillé plus que sévèrement si bien qu’il ne reste que les troncs. Autant dire qu’il n’a plus aucun intérêt et j’avais décidé de le supprimer. L’a-t-il entendu ? En tout cas, il a refait un beau feuillage mais pour lui donner une petite chance d’éviter la tronçonneuse, je l’ai traité avec un fongicide traitant les maladies foliaires (un petit coup de bouillie bordelaise dans les jours à venir est également prévu). On verra bien si le feuillage reste esthétique cet hiver, sinon…
Le grand portail d’entrée (en bois) était en piteux état. Le bois, j’aime, mais ça pourrit ! Il a été en partie remis en état il y a un an par un menuisier mais il reste à faire les finitions (joints silicone, lasure à refaire, pose de roues pour le soutenir). Il est temps de m’y mettre ! Mais ce genre de travail ne m’enthousiasme guère… J’ai commencé aujourd’hui à boucher, avec du silicone, les joints par lesquels l’eau s’infiltre et fait pourrir le bois. Travail de patience car je suis loin d’avoir terminé.

Début de nettoyage d’une grande plate-bande située le long de la rue. Ma décision est prise : je vais supprimer un Carex pendula planté il y a 2 ou 3 ans avant qu’il ne soit trop tard. Je l’aime bien mais c’est une vraie peste car il se ressème partout.

Vendredi 2

Je continue le travail sur le portail et sur la plate-bande. Le Carex pendula est supprimé. Il a fallu tout de même sortir la pioche. Aucun regret car sur chacun des épis j’ai trouvé une centaine de petites graines prêtes à tomber. Une peste… comme un bambou qui a tendance à cavaler et qu’il faut surveiller de très près. Une bonne quinzaine de cannes sont coupées au ras du sol.

Samedi 3

Pas beaucoup de temps pour jardiner aujourd’hui (c’est bon pour ma hanche !). Dans l’après-midi, un couple de jardiniers vient nous rendre une petite visite : boire un coup sur la terrasse est un plaisir qu’il ne faut pas bouder quand on est en bonne compagnie ! Même si l’état du jardin me désespère, on n’a pas pu s’empêcher d’y faire un tour sans trop regarder de près l’état de certaines plates-bandes et de certaines plantes dans un état minable. Je ne sais pas vous, mais moi, quand je fais visiter mon jardin je ne vois que ce qui ne va pas. Et aujourd’hui, on a découvert que la glycine en arbre avait à nouveau tendance à s’écrouler (tronc à 45°) car les tuteurs se sont déplacés et ne servent plus à rien. En 2 minutes, le problème a été réglé : il faut dire que l’ami jardinier qui doit bien culminer à près de 2 m n’a eu aucun problème pour redresser la glycine et remettre les tuteurs en place. C’est sûr que c’est plus facile que pour moi avec mes petites jambes et mes petits bras !
En fin d’après-midi, je vais faire un petit tour dans cette fichue plate-bande. Pour nettoyer ? Non, pour faire du ménage et en ce moment j’ai le sécateur agressif !

Dimanche 4

Toujours la même plate-bande ! En viendrai-je à bout ?
Même les Salvia officinalis ‘Purpurascens’ souffrent de la sécheresse !!! De plus, elles font du vieux bois. Aucune pitié : leur dernière heure est arrivée. Ainsi 2 m² sont libérés pour planter un arbuste (à trouver lors d’une prochaine fête des plantes). La plate-bande serait terminée s’il n’y avait pas ce satané rosier-liane ‘Toby Tristam’ à tailler ne serait-ce qu’un peu car il prend une place folle : 5 m de haut et 3 ou 4 de large. Mais pourquoi ai-je planté cette calamité ? Un jour, je sais que je vais le supprimer. Mais quand ? J’ai d’autres urgences, sinon je crois bien que je lui ferais sa fête dès maintenant.

Lundi 5

Saleté de rosier ! Je déteste les rosiers (pas les roses) mais ce rosier liane ‘Toby Tristam’ est pour moi une erreur de la nature et le jardinier qui l’a bouturé et planté il y a 20 ans un écervelé. Vous me trouvez bien excessif ? Dites-vous bien que je modère mon langage. 2 rosiers risquent fort de ne pas voir l’hiver prochain car ils sont en piteux état. Tant mieux, cela en fera 2 de moins ! En réalité, je n’ai rien contre les rosiers quand ils sont chez les autres, mais ici ça pique et c’est un arbuste moche. Ne criez pas : venez tailler mon rosier-liane et on rediscutera ! En tout cas, les branches qui retombent de ce fichu rosier ont été raccourcies. Ce qui m’a permis de découvrir dessous un Hydrangea en très mauvais état. Plus une feuille, bois pas très sympathique… J’ai nettoyé comme j’ai pu ce coin mais il semble bien que l’Hydrangea n’ait pas supporté la sécheresse et la présence du rosier.

Mardi 6

Chaleur épouvantable. Intenable… Hier, on devait avoir de la pluie : bilan 3 gouttes au m² pendant 10 minutes. Désespérant…
Le bois pourrit mais la ferraille… ça rouille… Je me décide enfin à remettre en état un salon de jardin avant qu’il ne soit trop tard. Avant la peinture je passe aujourd’hui une couche de minium sur les parties attaquées par la rouille.
Ce soir je vais faire une conférence dans une association sur « le vert au jardin et les jardins verts ». Cela relève un peu de la provocation alors qu’actuellement les jardins passent du vert au jaune ! J’ai fait mienne cette phrase de Robert Dash (paysagiste et peintre) : « La couleur dominante du jardin est le vert et le reste n’est qu’une question d’ornement assez secondaire ». Je ne vais pas le dire trop fort ce soir de peur de me faire lyncher par quelques jardiniers à cran !!!

Vendredi 9

Un peu de peinture sur le salon… un peu de broyage… et l’on part pour le Finistère, très exactement à Guerlesquin pour une fête des plantes, histoire de dénicher quelques plantes pour remplacer les pertes dues à la sécheresse et retrouver quelques ami(e)s jardinier(e)s mais aussi revoir quelques pépiniéristes.

La nouvelle passiflore ’Purple Haze’ plantée au printemps sur le claustra nouvellement installé.

Lundi 12

Retour de week-end : samedi on était à la fête des plantes de Guerlesquin au sud de Morlaix (Finistère). C’est sympa de retrouver les pépiniéristes et les ami(e)s jardinier(e)s. En fait, je passe plus de temps à papoter qu’à chercher des plantes !
On a tout de même craqué pour :
- Hydrangea serrata ‘Sansuguk’
- Saxifraga acerifolia
- Panicum virgatum ‘Prairie Sky’
- 2 fougères : Selaginella involvens et Dryopteris crassirhyzoma
- 3 succulentes : Jovibarba arenaria opiz, Sedum moranense et sedum kimnachii
- et des éléments de décoration (à voir quand ile seront posés).

Le temps était pourri (c’était prévu) : de la pluie. Pas de déluge mais un bon crachin bien persistant, juste assez pour bien humidifier mon « Réflex ». J’ai pris des photos à la fête des plantes, mais dans le jardin visité l’après-midi, impossible de rallumer l’appareil ! C’est sûr, ça gâche l’ambiance. Je me suis beaucoup traité intérieurement de tous les noms et si je m’en étais pris une bonne, j’aurais tendu l’autre joue et je n’aurais certainement pas alerté « SOS hommes battus ». Mon inconscience me stupéfie encore parfois ! En tout cas la note risque d’être salée. Mon ancien APN hybride va reprendre certainement du service.

Fabrice de la pépinière "Sous un arbre perché"



Aujourd’hui, je continue la peinture du petit salon de jardin, et je bouture. Je connais beaucoup de jardinier(e)s boulimiques de plantes rares. Mais dans le jardin visité samedi après-midi, dépasse tout ce que j’ai vu jusqu’ici. En fait, c’est un terrain de 3500 m2 dans lequel on circule dans un petit sentier étroit qui passe entre des arbres et arbustes tous plus rares les uns que les autres. Je ne connaissais pas 1/10 des plantes du jardin ! Christine est une jardinière botaniste qui prend plaisir à donner des boutures et des petits plants. Personnellement je n’ai pris que quelques rameaux à bouturer, assez peu car les places sont limitées dans le jardin.
Je rentre un peu plus tôt que prévu : la hanche me rappelle à l’ordre !

Mardi 13

La peinture du petit salon de jardin vert près de la cabane est enfin terminée. J’en profite pour faire quelques retouches à un autre salon de jardin de la même couleur.

C’est simple : depuis notre retour de vacances début août, soit je n’ai pas le temps de jardiner, soit je jardine assez peu dans la journée (trop de chaleur ou bien ma hanche « couine » de trop et m’oblige à m’arrêter). Bilan : le travail dans le jardin n’avance pas.
Aujourd’hui il a fallu aller chez un photographe : l’APN est parti pour une éventuelle réparation chez Canon.
On profite d’être en ville pour aller faire un tour dans une jardinerie pour acheter un « banc agenouilloir ». Je ne vous fais pas de dessin mais vous avez compris la raison de cet achat !

Ne vous moquez pas...
quand vous aurez mon âge !!! Supporte 100 kg... Ouf !


On achète en plus une graminée superbe : Eragrostis spectabilis. Je connaissais l’Eragrostis (curvula notamment) mais pas cette espèce. Les épillets forment un brouillard superbe et spectaculaire.
En soirée, un bel orage éclate et la pluie tombe un bon moment. C’est toujours ça de pris !

Mercredi 14

Un petit peu de nettoyage (très peu !) et un peu de peinture sur un deuxième salon. Encore une journée où je n’ai pas beaucoup avancé !

Jeudi 15

13ème tonte du gazon (un peu pénible, mais en deux fois ça se fait).
Plantation de la fougère (Dryopteris crassirhyzoma) en bordure de la terrasse. Il est prévu une cloche en grillage à poule (forcément !!!) pour la recouvrir lorsque les poules sont de sortie car dès que les « fauves » sont lâchés dans le jardin, systématiquement elles viennent gratouiller à cet endroit. Et c’est ainsi qu’elles ont fait crever deux fougères récemment plantées.
Plantation d’un Panicum virgatum ‘Prairie sky’ : une belle graminée au feuillage glauque.

Vendredi 16

Plantation de la superbe graminée Eragrostis spectabilis. Je ne connaissais pas cette espèce. Une heureuse découverte.

Une divine surprise : l’Hydrangea paniculata ‘Daruma’ n’est pas mort ! Quand on est rentrés début août il n’y avait plus une feuille et le bois avait l’air un peu fatigué. Il mesure 30 ou 40 cm car il a été planté il y a 2 ans (c’est le deuxième car le premier avait succombé la 1ère année à la chaleur de l’été). J’ai bien cru que l’on allait retrouver le même scénario. Je l’ai arrosé copieusement depuis notre retour et ce matin, j’ai découvert de nouvelles feuilles au niveau du sol. Ca s’arrose !!!
Deux pommiers et un poirier en cordon sont taillés en vert. Deuxième miracle : l’un des pommiers a 2 pommes ! 2, vous vous rendez compte ? C’est presque trop ! Oui, c’est miraculeux car depuis que ces 3 arbres ont été plantés, c’est-à-dire depuis 30 ans, c’est la deuxième fois qu’il donne des fruits. Bon, ça va, vous n’êtes pas obligés de rigoler. C’est pas bien de se moquer d’un jardinier handicapé côté fruitier et potager ! Que voulez-vous j’ai quelques faiblesses… mais j’assume !
Début de nettoyage d’une grande plate-bande. C’est celle que je préfère car la majorité des plantes ont des feuillages gris (Melianthus major, Dorycnium hirsutum etc).

Samedi 17

J’aime beaucoup les Iris germanica (certains car je préfère les unicolores - blancs, noirs mais surtout bleus - et très peu ceux qui ont des mélanges de couleurs souvent trop criardes). Mais je déteste les carrés d’Iris avec leur feuillage souvent abimé par des taches peu esthétiques (et je ne parle pas des mélanges de différentes variétés !). Depuis un ou deux ans, en bordure de la plate-bande grise, un carré d’Iris blancs ne fleurit pratiquement plus. J’ai donc passé un bon moment à tout enlever et ai récupéré un vingtaine de beaux tubercules. Une grande partie sera donnée pour n’en garder qu’une petite dizaine. Sur cette place libre, je plante une Hebe pimeleoides ’Quicksilver’. En fait elle a été déplacée car elle avait été mise dans un endroit où elle n’avait rien à y faire. Sa place dans la plate-bande grise est tout indiquée. Elle est assez maigrichonne mais je vais la surveiller pour la booster car elle en a bien besoin.
Le plant de chou perpétuel est franchement laid. Il va être supprimé mais auparavant je le bouture dans un pot mis dans la serre.
Je réussissais mal le romarin. Ma dernière tentative a été plus qu’une réussite. A tel point que, placé trop près d’une allée du potager, il empêche le passage. Il a donc été taillé sévèrement en épaisseur. Et le broyage de branches de romarin est un régal question odeur. Ca embaume tout le quartier.

Lundi 19

Ouf, le 2ème salon de jardin vert est terminé.

Depuis mai - juin, quand je fais le bilan de ce que j’ai fait dans la journée, c’est assez consternant. Là où je mettais ¼ h, il me faut maintenant 2 h. Il est vraiment temps que cette plaisanterie s’arrête.
Aujourd’hui, début du nettoyage d’un coin récemment aménagé, complètement à l’ombre d’un Koelreuteria, d’un Prunus padus ‘Colorata’ et d’un Malus ‘Evereste’. Avec les problèmes de canicule de cet été, j’ai tout de même un peu de mal à comprendre les réactions des plantes car à cet endroit à l’ombre, il y a eu des dégâts. Mais est-ce dû uniquement à la sécheresse ? Sont morts un Acer en pot (verticilliose ?), un Viburnum plicatum ‘Molly Schroeder’ (il ne s’est jamais plu et n’a jamais voulu pousser. J’aurais dû le changer de place), un Disanthus cercidifolius (c’était l’arbre de Gaspard !) et un Pseudowintera colorata est en piteux état. Décourageant…
Un Prunus trop envahissant est taillé en partie (il faut que je finisse de le tailler mais pour cela, il va falloir passer dans le champ derrière la clôture). La journée se termine par une séance de broyage.

Mardi 20

Peinture de 2 éléments de décoration achetés à Guerlesquin il y a un peu plus d’une semaine. Ils seront mis en place peut-être demain.
Le nettoyage du coin commencé hier est terminé.
A nouveau, une belle séance de broyage (notamment du chou perpétuel : l’odeur du chou broyé empeste. Je préfère celle du romarin !). J’écourte la journée car je suis lessivé !

Mercredi 21

Je suis du signe du taureau mais je connais enfin mon ascendant : c’est la tortue ! (la vieille tortue mollassonne… molle des genoux et de la hanche. Mais la tortue connaît-elle des problèmes d’arthrose de hanche ! Pas sûr… connaît-elle son bonheur ?).
Tout ça pour dire que le bilan de la journée n’est pas très brillant. J’ai continué à faire quelques tours dans le champ d’à côté pour couper le Prunus et broyer les branches. Plantation de la Selaginella involvens (qui ne semble pas être une fougère comme je le pensais, mais elle lui ressemble étrangement). En tout cas, elle est superbe. Elle a été achetée sur le stand de l’excellente pépinière « Ecoute s’il pleut » (un stand qui me fait toujours rêver).

Selaginella involvens


Plantation du Saxifraga acerifolia (arrivé tout droit du stand « Sous un arbre perché ». Je connais mal les Saxifrages, mais je peux vous dire que lorsque il y a un an le groupe « Arrosoirs et sécateurs » était allé à la porte ouverte de la pépinière, on en avait pris plein les yeux. Et dire que je ne pourrai pas aller pour « Le temps des Saxifrages » car j’organise une journée de visites de jardins. Désolé Fabrice et Olivier.

Jeudi 22

Mise en place sur le mur de la maison au niveau de la terrasse de deux éléments de décoration. On a commencé à y placer des petits pots. C’est une tentative avec des plantes qui se trouvaient dans la serre. A voir…

Des succulentes... mais resteront-elles ? On verra.
Un tableau donné par un ami jardinier, artiste à ses heures.
Le tableau est placé sur l’autre mur de la terrasse.


A propos de serre, je commence à faire le ménage : supprimer les pots de boutures ratées, nettoyer et laver les tablettes, ranger les pots restants… D’ailleurs, parmi ces boutures réussies il y a quelques plantes particulièrement intéressantes !
Et pour terminer la journée, début de désherbage du coin potager complètement délaissé depuis juin. Du boulot en perspective !

Vendredi 23

14ème tonte du gazon. La tondeuse a été achetée début août et j’ai l’impression que le système d’entrainement ne fonctionne pas bien. Je me demande si je vais la ramener maintenant ou attendre un peu : si elle se met à galoper, je ne suis pas sûr de pouvoir la suivre !
Un peu de nettoyage d’une allée dans le coin que j’appelle pompeusement le potager (depuis juin, pas un légume !). Rangement de la serre (suite).
J’avance doucement mais sûrement !

Vendredi 23

Doucement mais sûrement le nettoyage du pseudo-potager se fait. Il va falloir que je revoie le réaménagement de cet endroit. En clair : de moins en moins de places pour des légumes (2 m² grand maximum). En ce moment c’est l’endroit le plus sec du jardin.

Lundi 25

Pas mécontent : le nettoyage du coin potager avance bien (je veux dire à la vitesse que je peux ! et je peux peu…). En réalité, le principal travail consiste surtout à nettoyer les allées, c’est-à-dire désherber entre les pierres. Ce qui n’est pas évident car c’est le travail au ras du sol qui est le plus pénible. Heureusement, le banc agenouilloir m’est bien utile. Je devrais dire indispensable.
Des nouvelles des poules : la grosse noire continue à se balader et à gratouiller. Elle prend un malin plaisir à envoyer du compost étalé sur certaines plates-bandes sur la pelouse. Depuis un moment elle est souvent seule car l’autre reste dans le poulailler pour couver. Il va tout de même falloir que je lui fasse son éducation sexuelle pour lui expliquer le rôle d’un coq !

Mardi 26

Une nouvelle petite allée est nettoyée mais sans grand entrain ni énergie. Vivement décembre car je commence à en avoir vraiment marre ! J’ai remis « la fontaine qui fuit » en fonctionnement car le bruit de l’eau me manque. Quand j’aurai fini de nettoyer, réparer la fontaine est l’un des prochains travaux qui m’attend.

Mercredi 28

Le nettoyage continue mètre carré par mètre carré. Il ne faut pas désespérer.
Il y a au moins 15 jours (sinon plus), en grattant la terre, j’avais déterré sans le vouloir une bonne trentaine de bulbes de Sternbergia lutea. Je les avais mis dans un panier et oublié… Je viens de les retrouver il y a 2 ou 3 jours et j’ai constaté qu’ils forment des pousses (mais sans avoir de racines bien sûr). Après en avoir donné une quinzaine, j’ai décidé de tenter le coup et de les planter. On verra bien s’ils fleurissent mais surtout s’ils survivent (si les bulbes ne se sont pas épuisés).
Actuellement, un nombre non négligeable de bulbes fleurissent le jardin : Colchiques mais surtout Sternbergia lutea et Cyclamen de Naples

Colchique
Cyclamen de Naples
Des tapis !!!
Sternbergia lutea
Question reproduction, c’est l’équivalent du lapin dans le monde animal !


Gaspard m’aide à désherber (il y a intérêt à surveiller discrètement car dans le monde du jardinage, il est un peu style Attila, même s’il me demande de temps en temps s’il travaille bien !). Bien entendu, il n’a pas pu s’empêcher de tailler les buis. Mais là, c’est un expert !

Jeudi 29

Le « potager » est terminé ! Mais j’en ai bavé car je voulais aller jusqu’au bout, ce qui n’est certainement pas très raisonnable.
Un Leptospermum lanigerum ‘Silver Sheen’ planté dans l’allée qui borde le “potager” est magnifique. Et c’est là le problème !!! L’allée mesure à peine 1 m de large et lui en fait au moins 1,50 m pour plus de 2 m de haut. Donc, on ne passe plus dans l’allée. Depuis longtemps, je voulais le tailler en transparence. J’ai enfin commencé aujourd’hui. On verra bien. En tout cas j’ai découvert une très belle écorce. A suivre…

La photo a été prise alors que j’avais commencé déjà à tailler.


Faut-il vous dire que la journée s’est terminée par une séance de broyage (une brouette de broyat) ? Je commence à apprécier cette pause broyage car au moins là je ne fatigue pas trop : je suis assis sur un tabouret ! (je jardine avec mon banc agenouilloir et je marche avec ma canne… quelle déchéance ! Mais en décembre, quel renouveau... j’espère.).

Vendredi 30

Il y a peu de temps, j’avais découvert un nid de frelons asiatiques dans un des nids pour oiseaux. Pulvérisation d’insecticide… mais il n’y a pas eu de suivi et les bestioles rescapées du massacre ont ré-occuppé l’endroit. Nouvelle pulvérisation (impressionnant le nombre de frelons), mais cette fois-ci dans les jours qui viennent, je vais surveiller sérieusement, puis vider le nid dès que je serai certain qu’il n’y a plus d’habitants ! Et dire que l’an dernier j’avais mis dans le jardin un piège à frelons et sans aucun succès !


le Leptospermum a été taillé. Je n’y suis pas allé de main morte mais les troncs sont dégagés et le haut va se refaire. A suivre.

Avant...
Après


La nature réserve parfois de bonnes surprises : un Hydrangea et un petit arbuste (j’ai perdu les noms pour les deux) qui étaient complètement dénudés et laissés pour morts sont en train de refaire des feuilles. Comme quoi il ne faut pas se précipiter ni désespérer. Par contre, le Fagus sylvatica ‘Rohan Weeping’ (hêtre pourpre à feuilles de chêne) qui était dans le jardin noir et qui avait été déplacé au printemps est bel et bien mort. Il n’avait jamais voulu pousser (sol trop sec à cet endroit ?). En tout cas c’est bien dommage car c’est une rareté.


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