Arrosoirs & sécateurs

Chronique d’un jardin de Bretagne-Sud en juillet 2017

Reour au mois précédent : Juin 2017


Samedi 1er

Le jardin sur le côté de la maison est propre. Il reste tout l’arrière à faire.

Dimanche 2

Et la peinture continue…
Et le nettoyage continue…
C’est d’une banalité !

Lundi 3

Je ne vais pas continuer à écrire que je passe un petit moment chaque jour à peindre les huisseries extérieures de la maison.
Il y a longtemps que je n’en ai pas parlé mais sachez que le mystère de la petite fontaine qui fuit n’est toujours pas résolu. Et en ce moment, elle est assez souvent vide. C’est à n’y rien comprendre car elle se vide brutalement en quelques heures et non petit à petit sur plusieurs jours. Bref… Je profite qu’elle soit vide pour nettoyer le bac : au fond, il y avait plusieurs centimètres de terre et de feuilles pourries.
Le nettoyage au Nord de la maison a bien avancé. La lutte contre le feuillage bourré d’oïdium des ancolies a repris. Les touffes sont rasées. C’est tous les ans. D’après mes renseignements, certains n’ont pas d’oïdium, ici c’est systématique. Pourquoi ? Je ne sais pas. En tout cas, c’est particulièrement laid.
Et comme tous les ans, c’est la chasse aux plants d’Anémone du Japon. Comme peste, cette plante tient le pompon. Si je laissais faire, il n’y aurait que ça dans une plate-bande.
Quand on nettoie, on a le nez au niveau des plantes et l’on voit mieux leur état. Et dans la plate-bande où j’ai travaillé aujourd’hui, on sent bien que l’eau commence à manquer sérieusement. Et ce n’est pas ce que la météo prévoit pour les jours prochains qui va arranger la situation. Oui, je déteste l’été au jardin !

J’adore les Agapanthes. Et vous ?
J’ai eu beaucoup de mal pour en voir fleurir mais maintenant certains plants fleurissent bien et de plus en plus.

Mardi 4

Je ne supporte plus les touffes de feuillage d’ancolie. A cause de l’oïdium, il est taché de gris et c’est vraiment laid. Donc décision radicale : je vais raser toutes les touffes. Mais il y en a partout. Le travail est commencé mais est bien loin d’être terminé.
La fontaine ce soir est vide ! La plaisanterie est un peu lourdingue...

Jeudi 6

La fontaine a été remplie hier. Dans combien de temps faudra-t-il recommencer ? Connaîtrai-je un jour l’explication ?
La chaleur est à nouveau là. Moins qu’hier, mais suffisamment pour me faire renoncer au jardinage dans l’après-midi. Vers les 18 h je retourne raser les pieds d’ancolies dans le fond du jardin. Pourquoi là ? Tout simplement parce que la grande plate-bande est à l’ombre la plupart du temps. En fait, une bonne partie du jardin est ombragée et il y fait souvent très bon alors qu’au soleil c’est intenable (pour moi en tout cas). Et dire qu’à moins de 2 kilomètres d’ici certain(e)s rôtissent côté pile… puis côté face ! D’ici, parfois j’ai des relents de viande grillée !!!
En plus des ancolies, je rase des touffes de Tradescantia x andersoniana. C’est une plante sympa en fleurs mais qui a la fâcheuse tendance à s’écrouler après la floraison. Je pense que je vais me décider à supprimer des plants (il y en a trop).

Vendredi 7

Impossible de jardiner dans la journée : le jardin est un four. Dans la soirée je vais nettoyer la grande plate-bande où j’étais déjà hier. C’est une plate-bande que je n’aime pas et que je n’ai jamais réussie. Il va falloir supprimer des vivaces sans grand intérêt et planter quelques petits arbustes. J’avais commencé mais certains arbustes n’ont jamais démarré (soit à cause du manque d’eau l’été pendant notre absence, soit à cause du gel l’hiver).

Samedi 8

Même en bermuda je ne tiens pas dehors. Je ne vais tout de même mettre un string !!!
Toutes les ancolies sont rasées (sauf les quelques plants oubliés par ci par là !). Toujours un peu de nettoyage dans un autre coin du fond du jardin… à l’ombre. Je fuis le soleil !
L’arrosage continue. Pour éviter le gaspillage et l’arrosage inutile, je mets au bout du tuyau une pomme d’arrosage et je laisse couler un filet d’eau au pied des plantes qui sont susceptibles de souffrir ou bien qui souffrent. Attention aux Hydrangea qui sont très sensibles au manque d’eau. J’en ai perdu ainsi qui n’étaient pas encore installés.

Lundi 10

Pas le temps de jardiner… ou si peu.
Je me suis enfin décidé à tailler le Physocarpus ‘Diabolo’. Il était trop touffu. Les vieilles branches ont donc été supprimées. Il est beaucoup plus léger et pour un peu je me ferais des compliments ! Bien entendu, une séance de broyage s’imposait.

Mardi 11

Les séances de jardinage seront un peu limitées jusqu’à la fin du mois. Les vacances scolaires ont commencé, je n’ai donc pas besoin de vous faire un dessin. Mais j’arriverai toujours bien à m’échapper un peu…
Comme aujourd’hui… Je me décide enfin à planter 3 vivaces achetées il y a un mois. Elles commencent à souffrir en pot donc il fallait agir au plus vite même si je ne suis pas sûr d’avoir trouvé leurs places définitives. Il s’agit encore de 3 moutons à 5 pattes dont je n’avais aucune idée de l’existence il y a encore un mois : Xanthorhiza simplissima (un couvre-sol), Rubus illecebrosus (le framboisier-fraise du Japon. C’était pour moi, le champion de la culture des fruitiers !!!) et Potentilla anserina (couvre-sol au feuillage gris).
Et bien sûr un peu de nettoyage. J’ai oublié de dire qu’au fur et à mesure que je nettoie les plates-bandes, j’en profite pour faire les bordures de la pelouse… qui jaunit lamentablement. Je l’ai rarement vue ainsi…
J’ai pris un plaisir tout particulier à jardiner environ une heure car il pleuviotait… il bruinassait… il crachouillait… L’extase. Je respire enfin ! Bon, pour les plantes, c’est plus que juste (!) mais pour moi c’est revigorant, énergisant, vivifiant, tonique… bref je me sentais tout d’un coup plus jeune !

Jeudi 13

Satanés bambous ! Quelle idée ai-je eu de planter ces Phyllostachys ‘Aurea’ en limite de propriété ? Je coupe… je coupe… et je broie. Bon, j’obtiens un bon paillis, mais quand même.
Actuellement le nettoyage se fait autour de la cabane.

Vendredi 14

Corvée bambous (suite). J’avance bien même si je suis loin d’avoir terminé. En fait les bambous qui sont à moins de 20 cm du claustra de séparation sont rasés et broyés.
Nettoyage d’une nouvelle plate-bande. La terre est sèche !
Découverte d’un Hydrangea bleu en fleur. Il fait au moins 1,50 m. Il est vraiment très beau cette année. Mais petit problème : les feuilles pendouillent ! Arrosage copieux en catastrophe. Ce soir, il a retrouvé toute sa superbe ! Ouf…

Samedi 15

Je continue à nettoyer la plate-bande qui longe la rue. En bout il y a le rosier ‘Toby Tristam’ que je maudis car c’est un rosier liane monté sur une structure en fer à béton. Il fait au moins 4 m de haut et 3 m de large. Un monument ! Pourquoi le tailler ? Tout bêtement pour qu’il prenne moins de place et pour donner de l’air à l’Hydrangea planté à côté. Le pauvre se trouve recouvert par le rosier après la floraison. Mais pourquoi ai-je réussi cette fichue bouture ? Bref, une corvée m’attend…

Dimanche 16

Encore de la grosse chaleur mais je ne travaille pas au soleil. Oui, j’ai commencé par travailler sous le ‘Toby Tristam’ ! Aujourd’hui, il m’a fallu près d’une heure pour tailler la partie basse des branches qui retombent. L’Hydrangea m’a remercié car il voit un peu plus la lumière. Il reste à tailler le haut. Mais comme il fait des fruits à l’automne, pourquoi ne pas tenter le coup d’en avoir donc de ne pas tailler toutes les branches ayant fleuri. A voir… Mais il faut tout de même tailler les branches mortes sans s’accrocher, en évitant les échardes… Pas de quoi prendre son pied.
Tout près, il y a la petite arche d’une des entrées. Elle était recouverte par une clématite dont je ne connais pas le nom (elle n’existe pas dans ma liste des clématites du jardin !). C’est certainement une viticella, mais laquelle ? Ses petites fleurs sont d’un bleu soutenu. Elle est jolie mais sa floraison est terminée. J’ai pris la décision de couper à la moitié de sa hauteur. Bien m’en a pris car j’ai fait une découverte à laquelle je ne m’attendais pas : une traverse de l’arche (qui est en bois) est pourrie à tel point qu’il manque une bonne partie du bois ! Coup de chance : cela ne se voit pas quand on est dans le passage. Je vais donc tricher : mettre du durcisseur, recouvrir le bois pourri de silicone et peindre. Ca de plus ou de moins… Mais cela va tenir combien de temps ?
Suite du nettoyage dans un autre coin et une autre découverte : un Hydrangea planté dernièrement crève de soif, ce qui n’est pas surprenant. Il se trouve juste à côté de l’Hydrangea macrophylla ‘Ayesha’ qui mesure environ 2 m en tout sens. Lui aussi commence à réclamer de l’eau. Ils en ont eu tous les deux. En fait je surveille les plantes mais il y en aura bien quelques-unes qui vont échapper à ma vigilance. Et au retour fin août, je n’ose pas y penser !

Dimanche 16

Impossible de jardiner : je tiens à ma peau…
Changement de programme pour la traverse de l’arche. En regardant de plus près, le mieux est de l’enlever et de la refaire. Il suffit que le jardinier se transforme en menuisier. Je pense être capable de refaire la pièce à l’identique… ou presque.

Lundi 17

Toujours dans l’incapacité de jardiner. En ce moment je survis… difficilement.
J’ai acheté un gros tasseau pour faire la pièce de l’arche. Pour l’instant le jardinier est tantôt peintre, tantôt menuisier (au bout de 40 ans, les huisseries ont besoin de quelques réparations avant d’être peintes). C’est moins fatigant !

Mardi 18

C’est moi... mais sans parapluie !

Ca pète de partout… les coups de tonnerre et les éclairs se succèdent… Par moments l’eau tombe à seau. Il paraît que les touristes font la gueule mais moi je jubile. Le bonheur ! Je revis… Je rajeunis… Je ne peux pas m’empêcher d’aller faire un tour dans le jardin sous la pluie : un cure de jouvence !
En fait il est tombé 10 mm de pluie (mon pluviomètre est étrenné). Bien sûr, cela ne rattrape pas le retard mais c’est bon à prendre. Malheureusement dans l’après-midi le soleil ne peut pas s’empêcher de faire une courte apparition.
Bref, petite séance de nettoyage en fin d’après-midi.

Le rosier ’Héritage’ est encore en fleurs.
C’est un David Austin

Mercredi 19

Le ciel est gris… il fait même un peu frisquet. Et même à un moment il a bruinassé. Qu’est-ce que c’est bon. J’avais oublié que jardiner peut donner autant de plaisir. Et donc je nettoie à fond… Le pied. Je pense que j’aurai le temps avant notre départ de remettre le jardin en état pour notre absence.
Quelques photos du fond du jardin :


Jeudi 20

Un peu de menuiserie dans le garage quand il fait chaud… une peu de jardinage quand le soleil se fait plus discret. J’ai réussi à finir de nettoyer une plate-bande. Il reste à remettre en état une plate-bande et le coin (ex)potager et serre.
Découverte funeste : le rosier ‘Henri Martin’ est mort. Amen… Il y a quelques années, je le trouvais trop vigoureux au point de gêner le passage dans une allée. Depuis le jour où je l’ai taillé sévèrement il a périclité et maintenant il a rejoint le « jardin des souvenirs ». Depuis un moment c’est le vide du côté des rosiers mais cela ne me gêne pas trop. Des rosiers oui… mais pas trop.

Vendredi 21

Le programme de la journée est toujours le même (menuiserie - peinture - jardinage). Nouvelle plate-bande à nettoyer mais je suis interrompu par la pluie, pas bien violente mais suffisante pour interrompre le travail. A propos de la pluie qui est tombée, elle semble avoir des effets bénéfiques (du moins en apparence) car la pelouse semble moins jaune et certaines vivaces sont incontestablement plus fringantes. A moins que ce soit dans ma tête !

Dimanche 23

Ca crachouillait ou plutôt ça bruinassait mais peut-être que ça crachinait. En fait je crois bien que cela avait tendance à boucailler. Bref, un régal pour jardiner. Le coin ex-potager, c’est à dire près de la serre et des buis reprend un aspect bien sympathique. En réalité, surtout les allées étaient à nettoyer (pas trop de nettoyage entre les légumes, il n’y en a pas !). Mais comme les pavés sont des grosses pierres du terrain, j’ai donc passé ma journée à genoux sur des pierres. Un moment j’ai dû me résoudre à aller chercher mon banc agenouilloir car les genoux criaient au secours. Tout ce coin va être à réaménager… depuis le temps que je le dis ! Mais manque d’inspiration.
J’ai oublié de dire que j’ai commencé le matin par la taille de la glycine qui court sur la façade Est de la maison. Pour la tailler, il faut grimper sur le toit du bureau. Autant dire que ce n’est pas évident. Mais aujourd’hui tout particulièrement car avec la pluie, le toit est glissant. Et comme je ne tiens pas à me retrouver en une fraction de seconde quelques 3 ou 4 m plus bas, j’ai vite abandonné. Mais il faut terminer dans les 3 jours.

Lundi 24

Le soleil est revenu mais le temps n’est pas trop chaud. Idéal pour jardiner. C’est simple : j’ai nettoyé le dernier carré, c’est-à-dire le coin de la serre… à nouveau à genoux sur les pavés. Particulièrement désagréable. Je me demande si pour ces endroits là il ne faudrait pas mettre des genouillères. En écrivant ça je réalise que je dois en avoir mais que je n’ai pratiquement jamais utilisées

Mardi 25

Je n’ai pas l’impression d’avoir été peu efficace aujourd’hui mais quand je fais le bilan ce n’est pas très enthousiasmant.
Fin de la taille de la glycine. Quelle corvée et en plus, je ne suis pas trop à l’aise. Le toit serait-il plus pentu ? Serai-je plus petit ? Aurais- je les bras qui raccourcissent ? Ou bien tout simplement, prendrais-je de l’âge ? Bon, c’est fait, c’est déjà une bonne chose. J’aurais en tout cas passé du temps (plus que prévu) et la séance de broyage a encore duré une éternité.
La voisine qui surveille le jardin pendant notre absence est passée cet après-midi. Elle commence à bien connaître le jardin. Je lui ai donc passé les consignes et comme tous les ans j’ai mis des bambous avec un bolduc jaune au bout pour chaque plante qui risque d’avoir des problèmes de manque d’eau. Ce sont les plantes jeunes non encore installées ou bien sensibles à la sécheresse comme les Hydrangea). Pas très décoratif mais efficace car cela lui facilite le travail.

Le cosmos chocolat est à surveiller donc : bambou et bolduc
Il doit bien y avoir plus d’une trentaine de bambous plantés.


Avec les quelques pluies des jours derniers, le jardin semble en meilleur état. La pelouse a même reverdi à certains endroits. Normalement le jardin est prêt pour notre départ et globalement cela pourrait être pire.

Mercredi 26

Il manquait la touche finale : la (9ème) tonte du gazon. A certains endroits il est vraiment grillé mais à d’autres il est bien vert ou plutôt il a reverdi. Il faut dire que cette nuit encore il a plu et que dans la journée il a un peu crachouillé au point que j’ai bien cru que la tonte allait être compromise.
La terre des potées est recouverte de cosse de sarrazin.
Récolte de prunes (un petit seau et une bassine) : de quoi faire le trajet. Pas de problème de transit à l’arrivée ! Il en reste une bonne quantité dans l’arbre mais elles ne sont pas encore mûres : ma voisine jardinière adjointe va pouvoir se servir à volonté. Je ne suis pas mécontent de ces prunes car elles sont excellentes et comme c’est le seul fruit que je réussis…
Bon, maintenant passons aux choses sérieuses : à nous la choucroute, la flammekueche, la carpe frite, la tête de veau… avec un petit coup de Riesling, Gewurztraminer ou de Pinot. Et à nous les kilos en trop !!! (juste au moment où il aurait fallu un petit régime… dommage, ce sera pour plus tard).

Jeudi 27

Pour être franc avec vous, je vais vous faire un aveu. Je ne me sentais pas très à l’aise quand je lisais que vous pleuriez sur vos buis attaqués par la pyrale. J’avais beau donner des conseils pour se débarrasser de cette bestiole (comme je l’ai encore fait hier pour une personne désespérée). Pour un peu je vous aurais demandé de m’en prêter une pour que je me sente solidaire. Et bien je n’aurai pas besoin ! Bienvenue au club…
Ce matin, 2 heures avant de partir, on découvre qu’un petit buis panaché est dans un piteux état (je devrais dire très piteux état). J’avais complètement oublié qu’il y a un buis panaché dans le jardin. Il y a environ un mois, on en a vu un superbe dans un jardin d’amis et on s’est dit : « il faut en acheter un ! ». J’avais oublié que c’était déjà fait. En regardant de plus près on a pu surprendre la bestiole coupable (ou une des bestioles). Pas de doute, c’est la pyrale. Le pulvérisateur a fonctionné à plein régime. Je doute que ce soir les bestioles soient encore en vie car elles ont reçu une dose de Bacillus thuriengiensis assez conséquente : pas un mm² n’a pu échapper au produit. Bien entendu tous les autres buis ont eu le même traitement. Pour bien faire il faudrait refaire le traitement dans une quinzaine de jours mais je doute fort que je puisse le faire à moins d’avoir une rallonge très très longue au pulvérisateur !
Je n’avais pas prévu de faire un tour dans le jardin mais puisque j’y étais j’en ai profité pour semer des graines de Nigelle de Damas récoltées le mois dernier.

Oui, on ne dirait pas, mais c’est bien un buis...
ou ce qu’il en reste !
Dites donc, faut pas se gêner !
mais quelques minutes après elle ne devait pas faire la maline : mourir dans d’atroces souffrances... Oui, je suis parfois cruel.

Vendredi 28

Inratable… incontournable… Comment ne pas aller au festival international des jardins de Chaumont sur Loire quand on est jardinier ? On a la chance que Chaumont se trouve pour nous sur la route Bretagne-Alsace si bien que le festival est un arrêt sur notre route des « vacances ». Depuis sa création en 1992, je pense que l’on a dû en rater 3 mais pas plus. N’ayant plus les difficultés pour marcher de l’an dernier, j’ai évidemment pris plus de plaisir à me balader de jardin en jardin. Comme tous les ans, sur les 24 jardins, 3 ou 4 jardins m’ont laissé indifférent (mais pas de jardin sans intérêt), une dizaine m’ont semblé moyens (en tout cas, je n’ai pas vraiment accroché) et une dizaine m’ont intéressé. Pas de grands coups de foudre mais 3 ou 4 coups de coeur et tout particulièrement « Inspiration », le jardin des peintres. C’est le jardin avec des cadres. J’avais mis des cadres bleus dans notre jardin mais il n’en reste qu’un petit. Je pensais en remettre. Ce sera fait au retour. Chaumont sur Loire, c’est toujours l’occasion de découvrir des idées de décorations ou d’aménagements pour son propre jardin.
Voici quelques photos prises dans des jardins que j’ai particulièrement appréciés mais pour en voir beaucoup d’autres, lisez l’article concernant le festival http://arrosoirs-secateurs.com/Le-festival-international-des. Et vous découvrirez un diaporama plein écran de photos sur les jardins de l’édition 2017.

Inspiration
L’univers des grands peintres
La planète en ébullition
Les fleurs prennent le pouvoir
Le pouvoir des sorcières
Le jardin des ombres et du repos

A noter qu’avec les années, les espaces situés entre les jardins du festival sont de plus en plus beaux avec des plates-bandes superbes plantées principalement de vivaces et graminées. J’ai repéré des vivaces que je ne connais pas (mais je ne vais pas tarder à faire des recherches) et admiré notamment une plate-bande à dominante bleu et une autre à dominante pourpre. Les associations de plantes sont très réussies et ne peuvent donner que de bonnes idées à nous pauvres petits jardiniers basiques !

Samedi 29

Nouvel arrêt, cette fois au Sud de la Bourgogne en pleine campagne du côté de Monceaux les mines. Nous y sommes depuis hier soir.
Aujourd’hui, visite du jardin du Phénix. Il y a 2 ou 3 ans, j’avais eu l’occasion de rencontrer Valérie, propriétaire de ce jardin. L’occasion était trop belle de visiter le jardin situé à ½ h de notre lieu d’hébergement.

Au jardin du Phénix

L’après-midi, visite du parc du château de Digoine. Une belle surprise.

Lundi 31

Pour la première journée en Alsace, petit tour au festival des jardins métissés de Wesserling près de Thann. Le thème cette année est « Voyage au centre de la terre ». Ce n’est pas l’équivalent de Chaumont sur Loire : 7 jardins au lieu de 24 et les jardins sont très ludiques (j’en connais un qui va se régaler !). On y retournera ainsi que dans le potager du parc que l’on n’a pas eu le temps de voir aujourd’hui.


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