Arrosoirs & sécateurs

Chronique d’un jardin de Bretagne-Sud en septembre 2018

Retour le mois précédent : Août 2018


Samedi 1er

3ème édition des journées des plantes de Guerlesquin (au Sud de Morlaix). Inratable… Quel plaisir de retrouver les ami(e)s d’Arrosoirs et sécateurs et d’autres ami(e)s jardinier(e)s mais aussi les pépiniéristes. Parmi eux, il y avait Maurice Laurent notre Monsieur Viburnum, Fabrice et Olivier toujours perchés sous leur arbre (merci à eux pour l’organisation de cette superbe manifestation), Monique Van Den Plas des jardins d’Arhada (que j’ai connue il y a une dizaine d’années sur le forum d’un certain site internet dont j’ai oublié le nom !), Christophe Le Gall des vieilles forges et tous les autres…



Salut Maurice !
Encore lui !


Oh, j’allais oublier les plantes ! Bien entendu, on était venus pour craquer un peu et on a craqué un peu plus qu’un peu…
- Physocarpus opulifolius ‘Diable d’or’. C’est le 2ème, mais tant pis. Sa place est toute trouvée dans le jardin noir.
- Sambucus nigra ‘Black Lace’. J’ai bien cru ne pas le trouver. Il remplacera ‘Toby Tristam’.
- Hydrangea serrata ‘Shigo Ogi’. Je me plains du manque de résistance des Hydrangeas à la sécheresse et les H. serrata sont de sacrés soiffards. Et on choisit chez Fabrice et Olivier un Hydrangea… serrata. Cherchez la logique !
- Kalimeris incisa ‘Blue Star’
-  Petrorhagia saxifraga
- Aster ‘Neige de Grisy’
- Viburnum luzonicum ‘Oblongum’. Persistant, petites feuilles, belle floraison parfumée…
Pour être complet, il faut ajouter un petit pluviomètre décoratif (et j’espère performant quand la pluie daignera revenir) et un livre de Noémie Vialard : ’La petite faune de mon jardin’ (crapauds, couleuvre, chenilles, chauves-souris... ça sent le cauchemar pour bientôt !).

Nos achats


A cela il a fallu ajouter 7 Viburnums pour une amie jardinière qui ne pouvait pas venir. Bref, la voiture était bien chargée pour le retour !!!
Vous l’avez compris : ce fut une superbe journée. On est arrivés un peu avant l’ouverture… on est repartis bien après la fermeture !

Dimanche 2

Retour dans l’après-midi. Je ne tarde pas à rejoindre le jardin qui a soif. Des plantes piquent du nez, notamment les… Hydrangeas ! Cela devient catastrophique. Il faut constamment surveiller pour voir si une nouvelle plante ne donne pas des signes de fatigue. Le jardin noir est assoiffé à tel point qu’il faut l’arroser au plus vite.
Plantations du Sambucus nigra ‘Black Lace’ et du Physocarpus opulifolius ‘Diable d’or’ aux endroits prévus.
Panique : il manque le Viburnum lusonicum ‘Oblongum’ !!! Après enquête, il est évident qu’il est resté sur le stand de Maurice. Coup de téléphone : c’est bien ça. Mais ce n’est pas trop grave car on devrait le récupérer dans une quinzaine de jours.
Un Hydrangea planté il y a un an est en train de se sentir mal : il ne lui reste plus plus que deux petites branches ridicules de 20 cm. Sur les conseils de Fabrice, je le transplante dans un pot et je vais le bichonner avec un petit espoir de le sauver. Pas garanti.

Lundi 3

Je n’en peux plus… Je suis au bout du rouleau… Je vais péter un câble… Mais quand est-ce que les coups de chaud vont cesser ? Quand est-ce que le soleil va se planquer derrière des nuages bien menaçants ? Bref, quand est-ce que la pluie va revenir une bonne fois pour toute ? En somme, quand est-ce que la Bretagne va redevenir la Bretagne ? Aujourd’hui, je voulais finir de nettoyer le jardin devant la maison, c’est à dire au Sud, c’est à dire en plein soleil. Autant dire que j’ai transpiré. Si seulement avec la transpiration je pouvais perdre quelques kilos et affiner ma silhouette d’athlète ! Quant aux plantes, faut-il vraiment en parler ? Je n’arrête pas d’en découvrir de nouvelles qui piquent du nez et qui sont en plus mauvais état que moi. Donc j’arrose, mais moi, il paraît que je ne bois pas assez !!!
J’ai encore perdu ma petite binette que j’avais retrouvée la semaine dernière. Ne vous moquez pas. Ce n’est pas charitable de se moquer des petits vieux qui n’ont plus de tête.
Traitement des buis contre la pyrale. Je devais le faire il y a un mois au retour d’Alsace.
Le jardin devant la maison est tout beau… disons plutôt tout propre. Demain je compte faire à nouveau un peu de nettoyage sur le côté de la maison et ensuite, je pourrai retourner au fond du jardin que j’avais momentanément abandonné.

Mardi 4

Il y a une quinzaine de jours, j’ai replanté l’Hydrangea ‘Unique’ dans le coin où se trouvait ‘Toby Tristam’. Très mauvaise idée car maintenant ce bout de plate-bande est en plein soleil et il n’a pas du tout l’air d’apprécier la grosse chaleur actuelle. Je l’ai donc déterré et mis en pot. Je vais essayer de le sauver en laissant le pot à l’ombre. Mais ce n’est vraiment pas gagné !
Nouveau nettoyage sur le côté de la maison. Je vais pouvoir terminer le nettoyage du jardin par deux plates-bandes du fond.
Un petit pluviomètre acheté samedi est installé sur la façade de la serre. S’il ne s’avère pas fiable (on verra très vite car il y en 2 autres… encore faut-il qu’il pleuve et dans l’immédiat c’est mal parti !), il est en tout cas décoratif.

Plantation d’un Petrorhagia saxifraga acheté samedi. C’est une adorable petite plante au feuillage très fin et aux fleurs minuscules ([voir l’article→http://arrosoirs-secateurs.com/Petrorhagia-saxifraga]). Il y a plus d’une dizaine d’années j’ai déjà eu cette plante. Je l’ai perdue car elle est tellement discrète que malheureusement elle est vite étouffée par les plantes voisines. C’est pourquoi elle est plantée dans une jardinière placée sur le mur de clôture.

Mercredi 5

Derrière la clôture au fond du jardin, il y a un champ recouvert sur une petite partie par de la fougère aigle. Depuis plusieurs années je veux aller en couper pour la broyer dans le but de faire un paillage au pied de certains arbustes. Mais tous les ans je me décide trop tard car la commune vient en septembre faucher le champ. Cette année, j’ai décidé d’être le plus rapide. Gaspard a fait aujourd’hui sa rentrée en classe préparatoire de jardinage : il m’a aidé à chercher les fougères. On a rapporté 5 ou 6 brouettes et il a bien aimé. Il faut dire que revenir dans le jardin allongé sur le tas de fougère dans la brouette c’est « méga drôle ». En tout cas cette activité m’a évité quelques parties de foot !!!

Une petite partie du tas de fougère dans la descente du garage

Jeudi 6

Bouturage d’un Physocarpus ‘Little Devil’ et d’un Ozothamnus rosmarinifolius ‘Silver Jubilee’.
Nettoyage d’une grande plate-bande. Une plante-bande très plantée et qui demande du travail. Un Miscanthus est redressé en l’encadrant avec des tiges de bambou. J’ai remarqué que cette année, les Miscanthus ont tendance à s’écrouler. Apparemment je ne suis pas le seul à m’en plaindre. Une Hebe microphylla est taillée. Elle ne l’avait pas été l’an dernier et c’est une grosse erreur. Dans cette plate-bande, un Euonymus alatus semble à l’étroit. Il va falloir l’enlever et je crois bien savoir où il va aller. A voir… Toujours dans cette plate-bande, j’ai découvert que la girouette à double hélice ne tourne plus. Elle est démontée. J’ai trouvé le problème : il faudra l’emporter en novembre en Alsace pour la faire réparer là où elle a été achetée en 2014.

Rien à faire : il faut avoir l’oeil. Un Hydrangea qui avait été inondé juste avant notre départ le week-end dernier ne se sent pas bien à nouveau. J’ai cru faire une attaque en découvrant l’état de ‘Diable d’or’ planté dimanche. Ses feuilles sont toutes ratatinées. Opération survie : inondation puis le pied est recouvert de « terre à planter » sur quelques centimètres puis de broyat de fougères puis re-inondation. Qui veut ma peau ? Et à la météo, on nous annonce avec un grand sourire rassurant du beau temps pour les jours à venir. Quand va-ton comprendre que le beau sourire il faut le réserver pour les jours de pluie ?
Broyage d’une petite partie du tas de fougère. Résultat : une énorme brouette de broyat.

Vendredi 7

La grande plate-bande est terminée (elle a donc droit à un bon arrosage) et je passe au jardin noir qui a bien besoin de moi.
Plantation du Kalimeris incisa ‘Blue Star’. Il a un petit air d’Aster et sa couleur bleu pâle est superbe. Il est planté près rosier ‘Hot Chocolate’.

Je n’ai toujours pas retrouvé cette fichue binette. Par contre en vidant le compost il y a quelques jours, j’ai retrouvé une petite scie. Je vous ai déjà dit de ne pas vous moquer, je ne répéterai pas. Bon, d’accord je le mérite, mais tout de même.
Le broyat de fougère est répandu sur le petit carré de 1,50 m x 1 m où se trouve la rhubarbe et le Rubus illecebrosus (plante dont a parlé Isabelle Morand sur France-info). A mon avis, ce broyat doit avoir plein de qualités, notamment d’apporter plein d’éléments nutritifs.
La ménagerie en ferraille (2 pintades, un coq) et une table de salon de jardin sont recouverts de rustol. Je suis loin d’avoir fini car il reste les 2 hérons, un cochon, un lapin et d’autres éléments de décoration en ferraille. C’est une corvée mais il faut bien y passer car la ferraille ça rouille. Quant au bois ça pourrit… Y’a que le plastique… mais je déteste le plastique !

Samedi 8

Le jardin noir est remis en état. Un bon arrosage ne lui fera pas de mal car certaines vivaces font un peu pitié. Je continue le nettoyage par la plate-bande qui prolonge le jardin noir le long de la clôture du fond. Découverte d’un arbuste mort à cause la sécheresse. Il était un peu caché par de grands Asters. Il n’a jamais voulu démarrer. Il est mort comme il a vécu… discrètement. Un autre arbuste, planté au printemps, n’a pas supporté la canicule de juillet et depuis que l’on est rentrés je n’ai pas pu le sauver. C’est le Melaleuca. Je craignais pour lui les hivers froids car il est d’une rusticité moyenne et il est mort à cause de la sécheresse alors que c’est un arbuste de bord de mer résistant à… la sécheresse ! Planter au printemps est parfois risqué.
Sur le mur de pierre de clôture, j’avais laissé de grands trous pour y mettre des plantes. Aujourd’hui dans un des trous un beau plant de Gaura a été planté. Il se trouve juste devant les Oléarias virgata (vous vous souvenez ? Le coin du rosier ‘Toby Tristam’.

Dimanche 9

TERMINE… Le dernier carré est nettoyé. Mais il m’aura fallu plus d’un mois pour tout remettre en état !

Lundi 10

Maintenant je vais pouvoir me consacrer à d’autres activités que le nettoyage des plates-bandes (mon occupation préférée !!!).
Broyage des fougères. Je suis bien loin d’avoir terminé !
Je continue à « rustoler » les ferrailles. Là aussi c’est loin d’être terminé.
Il est temps maintenant de repenser à l’aménagement du jardin. Vous l’avez compris : la prise de tête. Mais soyons rationnel. J’ai donc commencé à faire le tour du jardin pour noter sur deux plans format A4 (ce sont les mêmes que ceux je mets parfois pour expliquer où je travaille) sur l’un les plantes à déplacer, sur l’autre les endroits où il y a de la place pour planter des arbustes ou des vivaces. J’ai bien dit que j’ai commencé car au bout de 10 minutes j’arrête…

les endroits où il y a des places pour planter sont signalés par une croix (arbuste) ou un encadré (vivaces)

mardi 11

J’ai continué à noter sur les deux plans les aménagements à faire. Et j’ai fait la liste des plantes en attente d’être plantées. Ce sont des boutures d’arbustes ou de vivaces réussies, des plantes achetées ou données.
Ouf, le broyage de la fougère est terminé. J’ai passé un temps fou (plusieurs heures car le broyeur bourre facilement) mais résultat 4 ou 5 belles brouettes de broyat. Il est répandu dans des plates-bandes entre les plantes ou bien au pied de certaines plantes pour les protéger de la sécheresse.
Mais la grosse occupation de la journée a été la remise en état d’environ une petite centaine de m² de pelouse. C’est le coin de pelouse au fond du jardin qui se trouve toujours à l’ombre. On pourrait penser qu’à cet endroit elle ne devrait pas jaunir. C’est le contraire. J’ai donc décidé d’utiliser les grands moyens. Tout d’abord scarification avec le râteau scarificateur car avec le scarificateur électrique j’avais peur de trop labourer (De plus, il faut bien que j’entretienne mon corps d’athlète ! Car c’est du sport de manier ce râteau de malheur…). Semis de gazon (achat d’un gazon spécial ombre. On verra si c’est plus approprié). Puis terreautage avec du terreau 1er prix et copieux arrosage.
A propos d’arrosage, j’attends toujours la pluie. Je n’ai jamais vu ça en 40 ans de jardinage. Heureusement que l’on a un puits mais n’étant pas du genre à brûler un cierge ou faire dire une messe j’essaie actuellement une autre méthode qui pourrait être efficace : « la danse de la pluie ». Je vous ai dit que j’étais un Normand bâtardé d’un tiers de breton mais je me suis trouvé (ou inventé... en tout cas j’y crois ! Si, si...) des toutes petites origines du côté des tribus des indiens Cherokee. Il paraît même que cela purifie la terre des esprits mauvais. Je vous soumet donc une photo de moi effectuant cette danse dans le jardin à la nuit tombée (au lever du soleil, je ne suis pas disponible). Je vous suggère d’en faire autant.

Mercredi 12

Séance rustol. Les salons de jardin en ont bien besoin.
Plantation de l’Hydrangea serrata ‘Shiro Igo’ dans un coin bien ombragé et là où le sol est frais. Il y a intérêt à le surveiller car il y a eu de la perte ces dernières années. L’Hydrangea macrophylla ‘Ayesha’ qui fait 2 m de hauteur et qui n’est pas particulièrement fragile avait les feuilles qui commençaient à pendouiller. Consternant…
Il y a plusieurs années j’avais fait une bouture d’un Hydrangea (je n’ai pas son nom et je ne sais même plus à quoi ressemble sa fleur). Du jour où elle a été mise en pleine terre, il a refusé de pousser (planté trop tôt ?). Bref, il a été changé de place deux fois. Rien à faire et la partie aérienne ressemble à une tige de bois mort. Je l’ai donc arraché et, surprise, il faisait de petits départs de tiges, mais au niveau de la souche. Il a donc été mis en pot et je vais le bichonner. Il y a donc en serre 3 Hydrangeas en convalescence. On verra bien.
Avec ce temps sec qui n’en finit pas, les feuilles dégringolent prématurément si bien que certains endroits de la pelouse sont recouverts de feuilles jaunes et sèches. A l’automne, cela ne me dérange pas, au contraire, mais à cette époque c’est anachronique. La semaine dernière j’ai balayé la pelouse mais 2 heures après il aurait fallu recommencer. Je pense sous peu utiliser la tondeuse, non pas pour tondre mais pour éliminer ces feuilles indésirables.

Jeudi 13

20ème tonte du gazon. Ouf, il n’y a plus de feuilles sur la pelouse… mais pour combien de temps ?
Une clématite viticella (type) est particulièrement vigoureuse. Elle recouvre entièrement un Azara microphylla ‘Variegata’ et un Viburnum x burkwoodii. Elle fleurit abondamment début juillet et comme elle ne va pas refleurir et que j’ai quelques inquiétudes pour l’Azara et le Viburnum qui ne voient plus le jour, j’ai décidé de couper, au moins la partie la plus haute, de la clématite. C’est encore une affaire de quelques heures car bien sûr, en plus il faut tout broyer. J’ai donc commencé aujourd’hui.

Vendredi 14

Et je continue inlassablement (même si ça me lasse un peu) à passer du rustol.
Plantation de l’Aster ‘Neige de Grisy’. Il était temps car cela fait pratiquement 15 jours qu’il a été acheté ! Je pense lui avoir trouvé une place qui devrait lui plaire et le mettre en valeur. Cette plante est vraiment une découverte. J’ai vaguement une idée de son aspect quand elle est en fleurs. J’espère pouvoir vous la montrer
La clématite viticella a été bien raccourcie… et broyée. Pour vous donner une idée, j’ai dû obtenir l’équivalent de 3 belles brouettes de broyat. Petit problème : il y en a 2 autres identiques (ce sont des boutures) à raccourcir ! Une remarque : quand on broie cette clématite (sans doute aussi les autres) il se dégage une odeur qui pique les yeux, la langue et le nez. A quoi est-ce dû ? Je ne l’ai lu nulle part. Il faudrait que je me renseigne.

Depuis un bon moment je savais qu’il y avait une grenouille dans les tonneaux.
En fait il y en a au mois deux !

Lundi 17

2 heures de « rustolage » (nouveau mot de la langue Française qui vient de sortir ce soir) des salons de jardin. Pas très enthousiasmant mais pas fatigant.
Plantation d’un [Ligustrum ibota ‘Musli’→1737]. C’est une bouture faite à partir du pied-mère planté il y a quelques années. En fait, c’est un troène panaché. Là où il a été mis il devrait donner un peu de lumière à l’arrière plan d’une plate-bande ombragée.
Plantation d’un Talictrum delavayi acheté en juillet au jardin de Cassandra en Bourgogne.
Depuis des années on veut un Akebia quinata mais je lui cherche une place. Il aurait dû être mis en fond dans le jardin noir mais c’est une clématite armandii qui a été plantée. Et je le regrette. Il y a 2 ans (je pense), j’avais fait une bouture d’Akebia… au cas où… Et la bouture est belle. J’ai peut-être enfin trouvé l’emplacement : dans la plate-bande où se trouvait le rosier ‘Toby Tristam’. Elle a été plantée au pied d’un rideau d’Olearia virgata. Il pourra même aller coloniser quelques bambous nigra. J’ai d’ailleurs fait une découverte dont je me serais bien passé : des plants de bambous sont en train de coloniser le coin. J’ai trouvé sous terre des racines baladeuses. J’espère qu’il n’y aura pas le même problème qu’avec le Phyllostachys à l’avant de la maison.

Mardi 18

Rustol (suite).
L’inventaire des endroits libres et des plantes à mettre en place est terminé.

Mercredi 19

Plantation du Viburnum luzonicum ‘Oblongum’ (acheté à Guerlesquin mais oublié là-bas. Il a été récupéré comme prévu dimanche dernier). Il est mis à la place d’un Hydrangea serrata (je ne me souviens plus du nom de la variété). Il me semblait mort à cause de la sécheresse, mais une fois déterré, j’ai un doute, si bien qu’il est mis en pot et rejoint dans la serre les 3 autres Hydrangeas qui sont en convalescence.
Plantation d’un Ceratostigma plumbaginoides qui m’a été donné cet été par une amie-jardinière. Il commence à fleurir d’un bleu…

Jeudi 20

Quand la terrasse a été construite, j’ai tout de suite voulu combler un creux sous un camellia. J’ai donc planté 3 fougères persistantes. Malheureusement, à cet endroit la terre est sèche et j’ai beau arroser (quand j’y pense) les fougères végètent. Elles veulent de l’eau, ce qui est un peu normal quand on sait qu’elles ont été achetées à la pépinière « Ecoute s’il pleut » (un nom un peu provocateur depuis un moment !). Je me suis enfin décidé à les enlever et après plusieurs heures dans un seau d’eau, elles sont replantées à l’autre bout du jardin à l’ombre dans une plate-bande qui devrait leur convenir. Elles sont remplacées par une Stipa arundinacea récupérée dans un massif. On verra bien.
_ Panique : où sont les 6 « grosses » ? Elles ne sont plus autour des tonneaux. En fait, elles avaient été rentrées dans le garage début juillet et n’avaient pas été remises en place. Un mois et demi pour m’en rendre compte ! Elles ont retrouvé leur place aujourd’hui.
Il y a des Iris germanica un peu partout dans le jardin. Le problème est qu’avec le temps, certains ne fleurissent plus, d’autres sont de couleur maintenant inconnue. Bref, il y a du ménage à faire et j’aurais dû le faire depuis 2 ou 3 ans. En mai dernier, j’ai pris des photos pour me souvenir des couleurs de ceux qui ont fleuri. Aujourd’hui, j’ai commencé à faire le tri. Sont gardés les plus beaux et ceux qui sont susceptibles d’avoir une couleur qui nous plaît. En fait, c’est simple, on préfère les monochromes (bleu, blanc, noir) et plus ils sont chamarrés et moins on aime.

Vendredi 21

Les salons de jardin sont remis en place.




Entre 5 et 6 mm d’eau cette nuit. On ne va pas faire la fine bouche mais on est quand même loin du compte. Bon, on dira que c’est mieux que rien.
21ème tonte du gazon (plus pour supprimer les feuilles du cerisier ou du bouleau que pour vraiment tondre la pelouse)
Je continue à m’occuper des Iris germanica. Ils sont tous enlevés et je continue à trier. J’espère ne pas trop me trmper pour les couleurs. Ici la terre est acide ce que n’aiment pas beaucoup ces iris. Il faudrait ajouter de la chaux vive ou du carbonate de chaux (ce que j’oublie de faire !) à la plantation et en rajouter en mars. Encore faudrait-il que j’en trouve dans le coin !

Samedi 22

J’étais ce matin (je devrais dire en fin de matinée ! Vous commencez à me connaître) dans le jardin en train de trier ces fichus Iris (quand il n’y en a plus, y’en a encore !). Et je réalise qu’il me tombe dessus un truc qui me mouille gentiment mais qui me mouille tout de même. Je cherche à savoir ce que c’est et je m’aperçois que c’est de l’eau qui tombe du ciel. Bizarre me dis-je. Intrigué, je vais sur internet pour comprendre ce phénomène curieux et j’apprends que cette eau s’appelle de la pluie. Il paraîtrait que dans des temps très lointains, il pleuvait régulièrement (oui, quand il tombe de la pluie, on dit qu’il pleut). C’est tellement loin dans le temps que je ne m’en souviens même plus. On dit que c’est très bon pour les plantes et que ça évite d’arroser.
Bref, il a plu une bonne partie de la journée. Des nuages, pas un brin de soleil et de la pluie (4 mm)… Le bonheur. S’il vous plaît Dame nature, on remet ça demain ? Moi, ça me plaît bien.

Dimanche 23

Encore un peu de pluie ce matin. Bon, ce qui est tombé en 2 jours est franchement ridicule mais c’est déjà ça de pris et j’ai l’impression que la pelouse reverdit un peu. D’ailleurs elle est plus verte que jaune (je vais faire des jaloux et des jalouses !). Cela dit, quand on creuse un peu, on s’aperçoit que la terre est sèche à quelques centimètres !
Il manquait une Heuchère ‘Caramel’ sous l’arche. Une amie-jardinière m’en a apporté une hier. Elle a été plantée dans un pot et le pot a été mis dans la plate-bande à la bonne place. Pourquoi l’avoir mise en pot ? Tout simplement parce que la poule a une certaine tendance à aimer le caramel et la dernière fois, lorsque la rangée d’heuchère a été créée, ‘Math’ a trouvé très drôle de les déterrer.
La plantation des Iris est commencée. Bien entendu ils sont plantés par groupes de 3 maximum et de la même couleur. En fait, il y a des blancs, des bleus, des mauves et des orangés. Toujours monochromes. Les bariolages et les mélanges de couleurs, très peu pour nous. Je pense avoir planté les 2/3. J’espère finir demain.

Rien que ça à planter !

Lundi 24

Ouf, les Iris sont pratiquement tous plantés. J’ai passé un temps fou. Espérons que je n’ai pas trop fait d’erreurs pour les couleurs. De toute façon tout Iris dont la couleur n’est pas celle qui est souhaitée pour l’endroit où il se trouve ira faire un tour au compost ou dans le broyeur.
Un bain d’oiseaux a été cassé : il a perdu son pied. Cela m’embête de le jeter donc j’ai bricolé un nouveau pied avec une tige filetée qui est dissimulée dans de la végétation. Il a été remis en place et les oiseaux sont heureux !

Mardi 25

Hier, je me suis aperçu que les fleurs sur le trottoir sont en grande partie fanées (valériane, Erigéron karvinskianus). Ca fait un peu négligé. Aujourd’hui, j’ai consacré tout mon temps au nettoyage d’un trottoir (j’ai coupé les fleurs fanées et commencé à enlever quelques mauvaises herbes). Mais je suis bien loin du compte. Il me faudra au moins encore une bonne journée pour tout faire. Satanés trottoirs !

Jeudi 27

Et toujours la même chaleur… C’est insupportable.
Je me contente de terminer le nettoyage du plus long trottoir qui borde le jardin sur le côté.

Vendredi 28

Retour sur le Rustol. Cette fois ce sont des éléments de décoration mais aussi deux salons de jardins peints (en vert) qui s’abiment. Je me contente de passer du produit sur les points de rouille. Mais il faudra ensuite refaire la peinture (elle a été achetée aujourd’hui).
Le nettoyage du 2ème trottoir (celui qui se trouve devant la maison) est commencé. Toujours la même chose : rabattre les plants de valériane et d’Erigeron karvinskianus, désherbage mais aussi, j’en profite pour tailler quelques arbustes de la haie qui ont tendance à déborder au dessus du trottoir.

Samedi 29

Le trottoir devant la maison est nettoyé. Tant mieux parce qu’il est situé plein Sud et quand l’autre là-haut cogne, on ne peut pas dire que ce soit particulièrement agréable.
Il y a un an, j’avais fait des boutures d’un Aster violet (‘Ezo Murasaki’) vu dans le jardin d’un ami-jardinier. Elles avaient été plantées au printemps et commencent à fleurir actuellement. En juin, j’avais pincé, comme il se doit, les tiges pour que la plante soit plus compacte, moins haute et plus florifère. Bien entendu, les bouts de tiges ont été bouturées et aujourd’hui mises en terre car elles vont fleurir.

Aster ageratoides ’Ezo Musaraki’
Je regrette en ce moment de ne pas avoir plus d’Aster ! A voir...
La cueillete des coings cette année a été ridicule.
On se contentera de 3 pots de gelée et des pâtes de fruit (juste assez pour arrondir quelques bourrelets !)

Dimanche 30

Plus de 2 heures de peinture pour remettre en état deux salons de jardin couleur « vert Provence ». Je déteste la peinture ! Je n’ai pas commencé que j’en ai plein les mains. Combien de chemises et de pantalons ai-je « bousillés » ?
Des plantations :
- Un Geranium sanguineum ‘Album’ qui m’a été donné dans un jardin (la jardinière ne connaissait pas le nom mais la fleur est blanche et le feuillage découpé est caractéristique du sanguineum)
- Une Centaurea montana ‘Jordy’ à la floraison pourpre
- Un Liriope spicata (sans doute ’Silver Dragon’). Le feuillage marginé qui fait penser à un Carex est superbe. Il est planté dans un pot mis à l’ombre. Il remplace un Senecio ‘Angel Wings’. C’est une plante au feuillage gris-blanc très à la mode que l’on voit maintenant sur toutes les fêtes des plantes. Je craignais de la perdre à cause du froid. Je l’avais laissée tout l’hiver dehors pour tester sa rusticité. A ma grande surprise, en fin d’hiver elle était superbe malgré le gel sérieux de début mars. Mais c’est au printemps qu’elle a commencé à donner des signes de fatigue. Je pensais qu’elle souffrait de la sécheresse. En fait, le problème doit être ailleurs car en tirant sur la plante, j’ai pu constater qu’il n’y avait pratiquement plus de racines. De plus, j’ai trouvé un gros vers blanc dans le pot. Dommage car cette plante est superbe. Nous laisserons-nous tenter à nouveau ?


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