Arrosoirs & sécateurs

Chronique d’un jardin de Bretagne-Sud en janvier 2021

Retour le mois précédent, en décembre 2020


Vendredi 1er

Enfin débarrassés de 2020 !!! On peut espérer une meilleure année 2021. Grâce au jardinage, les problèmes sanitaires ont été moins lourds à supporter. Je vous souhaite plein de bonnes choses mais pour rester dans le domaine du jardinage, personnellement j’espère pouvoir visiter plein de jardins avec la « petite bande d’A&S ». En tout cas, le programme du printemps a bien avancé : Programme des activités du groupe A&S, printemps 2021. Mais pourra-t-il se réaliser dans son intégralité ? On croise les doigts. A suivre…
La 14ème année de cette rubrique commence aujourd’hui. 14 ans !!! Aïe, je n’ai pas vu le temps passer… Mais peu importe car depuis un bon moment j’ai décidé de ne plus vieillir… Mon secret ? Le jardinage...

Samedi 2

Et c’est reparti !!!
Le fond de l’air n’est pas très chaud mais c’est tenable. Ces jours-ci, j’aimerais bien me concentrer sur la serre. Il faut terminer la lasure sur le bois des montants (1/2 h par çi, 1/2 h par là). Un petit problème : j’ai des petits bras, et lasurer les montants du haut de la serre pose un problème. Je suis obligé de mettre le pinceau au bout d’un manche en bois. Pratique ! De plus, il faut que je revoie le système de fixation des ombrières. Avec la dernière tempête, deux ombrières se sont envolées. Enfin, revoir les fixations des carreaux : je dois impérativement les empêcher de glisser dans les rainures des montants. J’ai déjà mis des cales. Bref, c’est le genre de bricoles qui va m’occuper quelques jours mais il faut aussi que j’aille au bout de tout ce que j’ai à faire.

Dimanche 3

Ce matin, belle petite gelée : certaines plantes apprécient d’être dans la serre. Quant au jardinier, il part à reculons dans le jardin car le temps est froid et humide.
Le travail sur la serre continue. Je n’ai pas trouvé la solution pour lasurer les montants en bois en haut du toit. Le pinceau au bout d’un tasseau c’est très moyen. Donc, je fais un appel : si vous êtes grand et que vous avez de très grands bras, je vous embauche sans problème (comme rémunération, vous aurez droit à un verre d’eau fraîche… faut pas pousser non plus !).
Un peu de nettoyage. Vraiment un peu car je manque d’enthousiasme. C’est la période ou les Miscanthus commencent à perdre leurs feuilles. Il y en a partout et ça fait un peu négligé donc elles se retrouvent dans le compost.
Un Hydrangea dont j’ai oublié de noter le nom à la plantation (Oui, je sais, ce n’est pas malin. Cela pourrait être un serrata) n’a jamais voulu démarrer. Plus le temps passe et plus il est minable. Il a donc été déplanté. Quand on voit la motte (si on peut parler de motte ! Même pas grosse comme mon poing et comme les bras, j’ai des petits poings), on comprend pourquoi il a du mal à pousser. Il a donc été mis dans un pot et il passera l’hiver en réanimation, confiné dans la serre (!).
Fabrication de bougies dans le garage à l’abri du froid.

Lundi 4

Le travail sur la serre continue. Les ombrières (uniquement côté Sud évidemment) ne devraient plus s’envoler à la première tempête. Je pensais terminer le côté Sud en mettant de la lasure sur les montants du haut (je crois avoir trouvé la solution) mais au moment de commencer, un petit crachin est arrivé. Changement de programme…
Un peu de nettoyage (notamment le parquet de la « cabane » qui était recouvert de feuilles… ça fait désordre !). Il y a toujours besoin de nettoyer !
Un peu de broyage. Il y a toujours besoin de broyer.
Et pour terminer : fabrication de nouvelles bougies. Depuis quelques jours, j’allume la nuit des bougies dans la serre.

Mardi 5

Décidément le temps ne se prête pas trop aux folies dans le jardin. Mais il y avait du soleil, ce qui m’a permis de finir la lasure côté Sud et à l’arrière de la serre. J’ai réussi tant bien que mal à lasurer tout en haut mais heureusement que je suis du genre jeune et acrobate car monté sur un escabeau un peu bancal on frise le sport de haute compétition.
Pas trop de goût pour jardiner… Je me suis contenté de faire l’inventaire de ce qui doit être bricolé cet hiver…
- quand j’ai refait le parquet de la « cabane », j’ai fait la bêtise de laisser un bandeau de bois en dessous des croisillons de la façade. Le bois est complètement pourri et le bandeau ne sert plus à rien. Il a été supprimé. Reste à savoir comment il va être remplacé. Les neurones se sont mis en marche. Ca cogite…

- Il y a dans un coin du jardin une porte en bois achetée dans une brocante. C’est une porte venant d’une église. On l’aime beaucoup mais l’un des battants est pourri tout en bas. Heureusement c’est réparable.

Une remise en état complète s’impose


- La petite arche bleue à l’entrée du jardin est en fin de course (elle a été placée fin août 97… je le sais car je me souviens qu’en l’installant avec mon père, on écoutait les infos : obsèques de Lady Di). Il va falloir en acheter une nouvelle !

Ca sent le vécu !


- Quelques lattes des bancs et fauteuils en bois sont à remplacer.
Bilan : le bois pourrit !!! Aucun doute.

Jeudi 7

Belle gelée ce matin…
Hier, en passant dans une jardinerie, on a craqué pour un Camellia transnokoensis. C’est la 3ème tentative mais comment résister ? C’est certainement mon Camellia préféré et je crois lui avoir trouvé la bonne place. Mais en raison des gelées du matin, il a été mis dans la serre et ne sera mis en pleine terre qu’un peu plus tard. C’est la 3ème fois que je vais en planter un. Pourquoi l’avais-je raté ? Mystère. Probablement parce que les plants étaient trop petits et puis il y a le manque d’eau l’été s’il n’est pas bien installé. Cette fois, je vais le bichonner, le chouchouter, le cajoler…
Aujourd’hui j’ai un peu papillonné car j’ai entrepris plusieurs travaux à la fois :
- début de la réparation du bas de la « cabane ». Comme il faut installer 3 ou 4 planches, il est impératif de les lasurer avant de les poser. Donc, je suis bien obligé d’attendre que la lasure sèche pour continuer.
- une partie de la grande arche métallique est recouverte de Rustol car si le bois pourrit, la ferraille rouille !
- Le rosier ‘Albertine’ pousse sur le trottoir près du grand portail d’entrée. Il pousse à l’horizontale, palissé contre et sur le mur de clôture. Mais depuis un bon moment, le palissage n’est plus efficace et ‘Albertine’ s’avachit sur le trottoir. Il faut donc que je mette un fil métallique horizontal sur le dessus du mur. Aujourd’hui, le lierre qui pousse sur le mur et qui gêne le rosier a été coupé.
Je vous ai déjà dit que dans un jardin, certaines plantes ont une petite histoire. Je pense vous avoir déjà raconté l’histoire d’Albertine (je radote sans doute… c’est l’âge !). A la fin des années 70 (1970 !), nous étions en location et dans le jardin il n’y avait rien sinon un rosier dont je ne connaissais pas le nom (mes connaissances à cette époque étaient voisines de zéro). Ma femme l’aimait beaucoup, moi beaucoup moins car les fleurs fanaient très vite (c’est son défaut, mais les boutons sont superbes). Quand on a quitté la maison pour construire, ma moitié voulait ce rosier. J’ai donc fait un odieux chantage : je veux bien mais il poussera sur le trottoir. Ce qui était stupide car là où il est il est bien mis en évidence et on ne peut pas le rater ! J’ai donc fait une bouture et ‘Albertine’ fait le trottoir depuis 50 ans !!!

Vendredi 8

J’ai passé pratiquement la journée à bricoler pour refaire le bas de la « cabane ». C’est presque fini mais je pensais pas passer autant de temps.
Suite du palissage du rosier. Je devrais terminer demain.

Samedi 9

Le bas de la « cabane » est presque terminé mais le travail à faire est plus long que prévu. Sur les croisillons poussent des capucines du Chili. J’ai bien dit DES capucines car en fait, le plant de départ a donné des semis spontanés. Attention : gare à l’envahissement ! Or, j’ai repéré des beaux plants et aujourd’hui, j’en ai récupéré un qui a été mis en pot dans la serre. Il devrait faire un ou une heureuse. Il va falloir que je revienne dans le coin pour essayer d’en prélever d’autres mais ce n’est pas évident car la racine est pivotante. On verra…
Avant de vraiment palisser ‘Albertine’, aujourd’hui le rosier a été taillé. En fait, c’est une taille légère. Il s’agissait de supprimer les branches mortes, mal placées ou trop longues. J’aurais dû plutôt dire nettoyage.

Lundi 11

Depuis un bon moment, je me trouve peu performant. Y’a comme un coup de mou. Il faut dire que le temps n’incite guère à jardiner. Mais pas question de se laisser aller et de jouer la feignasse !
Le rosier est enfin palissé. Encore une bonne occasion de râler après celui qui a créé des rosiers avec des épines ! Sacré trouvaille ! Près du rosier, sur le trottoir, une lessiveuse contenait une superbe Centaurea cineraria. Mais elle a été décapitée par la dernière tempête. Le pied a été enlevé avec une partie du substrat. Du terreau « tout neuf » a été remis et un jeune plant (une bouture de l’automne) a été mis en terre. 1 chance sur 10 pour qu’il donne quelque chose. Pour 2 raisons : ce n’est pas trop la bonne époque pour mettre en place une jeune bouture et puis lorsque je l’ai enlevée du pot, les racines sont restées dans le pot ! Du n’importe quoi ! En fait, c’était surtout pour que la lessiveuse donne l’impression de servir à quelque chose. C’est ce qui s’appelle travailler comme un jardinier du dimanche.

’Albertine’, la lessiveuse avec la Centaurée et l’Euphorbe Characias qu’il faudra remplacer après sa prochaine floraison.


Le parquet de la cabane est à l’ombre et donc toujours plus ou moins humide. Même s’il a été lasuré couleur chêne foncé, on voit bien une fine particule verte de mousse. Dans mes produits de jardinage, j’ai trouvé un anti-mousse pour pelouse et dallage. Donc pulvérisation mais je ne suis qu’à moitié convaincu et il n’est pas impossible que demain je pulvérise de l’eau javellisée pour ensuite passer un coup de balai brosse. A voir.
Début de fabrication de nouvelles bougies.

Mardi 12

Ouf, le gel semble terminé donc on a droit maintenant à de la grisaille et du crachin. Ces derniers jours n’ont guère été appréciés par le Camellia ‘Cinnamon Cindy’ dont les fleurs sont passées à la couleur « marronnasse ». Heureusement, elles vont tomber et laisser la place à de nouvelles fleurs blanches. Entre parenthèses, j’ai bien fait de mettre le C. transnokoensis dans la serre. Si la période de gel est terminée, je vais maintenant pouvoir le planter.

Aujourd’hui, pas trop d’entrain donc je me contente de brosser le parquet de la « cabane » et la moitié de la terrasse. Je renonce à utiliser de l’eau de javel. Il semble que mon nettoyage au balai brosse soit efficace.
3 nouvelles bougies sont terminées.

Mercredi 13

C’est mercredi donc c’est la journée de Gaspard et Achile à la maison.
Avec Gaspard on a fait des bougies et il a aimé (il en a fait deux pour lui) mais surtout il a planté le Camellia transnokoenis. Ce sera son arbre. A sa naissance (il y a presque 9 ans) j’avais planté un Disanthus cercidifolius. C’est une merveille à l’automne mais il n’a pas aimé la sécheresse du premier été.


Jeudi 14

Une ancienne collègue étant venue voir si le Pépé retraité tenait toujours le coup malgré son âge très avancé, je n’ai pas beaucoup jardiné aujourd’hui mais j’ai tout de même eu le temps de...
- remettre en place les éléments de la « cabane ». J’ai donc terminé la remise en état du bas de celle-ci.

Et voila le travail !
J’ai fabriqué une sorte de jardinière en bois remplie de pouzzolane. Elle est fixée au montant de bois et aux croisillons pour le haut et au plancher de la cabane pour le bas.


- le nettoyage au balai brosse de la terrasse. Apparemment cela lui a redonné un coup de jeune.
- changer la paille dans le poulailler. Il était grand temps.

Vendredi 15

Un temps superbe. On est ici bien loin des régions recouvertes de neige.
La journée commence par quelques bricoles (notamment, lasure sur les montants au Nord de la serre). J’ai passé un coup de souffleur dans le Camellia ’Cinnamon Cindy’ pour faire tomber les fleurs fanées. Il a repris plus belle allure car de nouvelles fleurs s’ouvrent.
Mais depuis un petit moment l’envie de jardiner me titille. Quand je dis jardiner, je veux dire nettoyer. Et quand je dis nettoyer, ce n’est pas désherber car il y a très peu de mauvaises herbes, mais vraiment faire du nettoyage pour que le jardin soit plus net : enlever les feuilles mortes dans les allées, tailler les vivaces défleuries, continuer à couper des feuilles d’hellébore etc. Bien sûr, comme d’habitude, j’ai commencé par le jardin au Sud devant la maison.

Samedi 16

Petit crachin pourri : le jardinier s’est transformé en menuisier…. Même pas peur !
Il s’agit de réparer le bas d’un battant de la porte bleue (la porte d’église dont j’ai montré une photo le mardi 5). Je sens que je vais m’amuser… façon de parler !

Dimanche 17

Retour dans le jardin avec le beau temps ensoleillé. Le nettoyage devant la maison continue mais je suis loin d’avoir terminé. C’est amusant d’avoir le nez au ras du sol quand on désherbe : on découvre plein de petites plantes (surtout des bulbes à cette époque) qui se préparent à fleurir.
Le travail de menuiserie continue. Pas évident mais en prenant mon temps (une heure par-ci, une heure par-là), je devrais y arriver. De toute façon, il le faudra bien.

Lundi 18

J’ai failli écrire « rien de nouveau sous le soleil ». Rectificatif c’est plutôt « rien de nouveau sous le crachin ».
C’est donc dans le garage que je me suis rabattu pour continuer mon travail de menuiserie. Ce n’ai pas pour dire mais je me découvre de nouveaux talents. La porte va se refaire un look d’enfer, je le sens (une porte d’église qui se refait un look d’enfer !) . Mais l’ouvrage est loin d’être terminé car c’est un travail d’expert qui demande de la précision… et beaucoup de patience. Tout moi !

Mardi 19

Un peu de travail sur la porte mais je retourne devant la maison. Le jardin, à cet endroit, est enfin nettoyé. Ce petit coin a tout de même fourni trois belles brouettes de déchets pour le compost. Mais ça valait le coup car c’est enfin propre. Aurai-je aussi un talent de jardinier ? Ne vous inquiétez pas… je blague.
Des petits plants d’un Chrysanthème blanc que j’aime beaucoup ont été récupérés. Ils sont mis en pot dans la serre.

Jeudi 21

La totale : pluie (voire déluge à certains moments)… vent (voire mini tempête à certains moments). Mais à tout moment, c’était la Bretagne dans toute sa splendeur.

Ca dégringole !!!


J’adore jardiner mais il y a des limites à ne pas dépasser. J’ai donc continué la restauration de la porte d’église. Pas mécontent car ça prend bonne tournure.

Vendredi 22

La porte est terminée : elle est recouverte d’un mélange d’eau et bouillie bordelaise (bleue) pour garder cette couleur bleu clair que l’on aime bien. Elle sera remise en place demain.
Nettoyage du jardin côté ouest de la maison. Même s’il y avait du soleil, cet endroit du jardin est celui qui est exposé du côté de la mer (à 1,5 km) donc au vent. Et aujourd’hui il y avait un tout petit vent… pas bien chaud.

Les fleurs d’hellébore apparaissent un peu partout

Samedi 23

La porte est remise en place. Nettoyage (suite)

Par devant...
Par derrière

Lundi 25

Le nettoyage continue dans une plate-bande plantée d’hellébores en fleurs. Mais entre les plants apparaissent des perce-neige qui ne vont pas tarder à fleurir. En nettoyant j’essaie de ne pas marcher sur les hellébores et d’éviter de trop piétiner les perce-neige.
Il va maintenant falloir remettre en état les salons de jardins et des éléments de décoration en ferraille. Dans un premier temps, pour certains, il sera utile de passer une couche de Rustol pour la rouille. J’avais trouvé il y a 2 ou 3 ans une peinture V33 dont la couleur imitait parfaitement la couleur des objets en ferraille. Bien entendu, V33 ne la fabrique plus. Pour qui ? Pour quoi ? J’en ai trouvé une autre dans une autre marque. On verra le résultat sous peu.

Des Crocus botaniques sont en fleurs depuis un bon moment.

Mardi 26

Seulement deux petites heures à consacrer au jardin : un peu de nettoyage entre des hellébores et un peu de peinture sur un salon de jardin. Rien d’enthousiasmant...

Vendredi 29

Du beau boulot… erreur : du très beau boulot. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas été aussi efficace (un regain de jeunesse ?). Bref, toute la partie au Nord, derrière la maison, est nettoyée. Encore deux belles brouettes de déchets qui rejoignent le compost. Dans la grande plate-bande nettoyée aujourd’hui, j’ai pu noter quelques petits dégâts sur certaines plantes à cause du gel du début du mois mais aussi que la clématite cirrhosa ‘Balearica’ taillée plus que sévèrement l’an dernier ne fleurira probablement pas cette année (elle devrait déjà être en fleurs. A voir dans les semaines à venir.

Dimanche 31

Je profite de cette période où le temps est humide (c’est le moins que l’on puisse dire !) pour avancer dans la remise en état des salons de jardin. Ce matin, je passe une couche de Rustol sur des chaises. Il faudrait, demain, passer de la peinture. Je déteste peindre mais quand il pleut dehors je m’installe dans le garage (ou plutôt au sous-sol car une voiture n’y est pas rentrée depuis une quinzaine d’années)
L’après-midi je m’obstine à jardiner c’est-à-dire continuer à nettoyer. Je commence sous un fin crachin - je m’humidifie doucement – mais vers 16 h 30 la pluie se met à dégringoler et en peu de temps je suis trempé. Il ne fait pas froid donc c’est, à mon avis, bon pour la santé. Et par les temps qui courent...


Les travaux des années précédentes sont aussi instructifs que ceux de cette année.
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