Tout près de l'arboretum de la Sédelle (malheureusement pas encore ouvert, mais cela m'a permis de visité celui-là) se trouvent les Jardins clos du Préfons.
La visite menée par Christian Allaert (qui est d'ailleurs conférencier pour des voyages de jardins) était passionnante, et son jardin qui suit le principe des "jardins en mouvement" (il a suivi l'enseignement de Gilles Clément), est intéressant et assez beau. Je dois dire que ce jardin très naturel laissant les plantes locales ou moins locales prospérer presque à leur aise dans ce sous bois partiellement transformé en saulaie après une tempête (de neige) n'est pas ma vision idéale du jardin. Mais il ne manque pas d'intérêt esthétique ni botanique. Quelques atmosphères différentes se succèdent avec un grand naturel. Il y a tout de même dans ce bois creusois pas mal de plantes de contrées plus lointaines qui raviront les "botanistes", ainsi que des aménagement bien pensés. Une promenade assez féerique jusqu'à l'ancien potager transformé en jardin de curé au milieu des bois.
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Il y a deux ans lorsque j'ai préparé le week-end de la Creuse pour le groupe A&S, j'avais prévu ce jardin. Manque de chance, le propriétaire était absent à la période prévue. Dommage.
“La couleur dominante du jardin est le vert et tout le reste n’est qu’une question d’ornement assez secondaire” (Robert Dash, peintre américain et jardinier)
Alain
L'histoire du jardin semble fort intéressante, et le jardin aussi? Tu dis, Stéphane, que le jardinier a infléchi son jardin (transformé en partie en saulaie) après une tempête de neige : sais-tu comment cela s'est passé ? Evolution naturelle du jardin ou intervention humaine ? Et pourquoi ?
"Sans curiosité on meurt et sans courage on ne vit pas" (Hugo Pratt, dans "Jesuit Joe")
Yo71 a écrit :L'histoire du jardin semble fort intéressante, et le jardin aussi? Tu dis, Stéphane, que le jardinier a infléchi son jardin (transformé en partie en saulaie) après une tempête de neige : sais-tu comment cela s'est passé ? Evolution naturelle du jardin ou intervention humaine ? Et pourquoi ?
La neige a fait coucher des saules qui s'enracinent à l'horizontale (ou oblique tout au moins) celui forme de nouveaux départs verticaux, et une sorte d'enchevêtrement que le jardinier améliore par quelques tailles pour accentuer un certain graphisme.
Il ne s'agit que d'une partie du terrain, la plus humide. Il y ajoute aux plantes indigènes quelques plantes plus exotiques mais prolifiques.
Les principes du jardin en mouvement expliquent en partie ce choix je pense, mais aussi un certain abattement temporaire face à ces "dégâts" si j'ai bien compris. Il n'a pas repris le jardin en main tout de suite après la tempête.
J'espère ne pas faire de contre-sens...
Pièces jointes
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D'accord, merci. Je deviens de plus en plus intéressée par les façons de rebondir dans un jardin lorsque l'idée initiale est contrariée par les élements...
"Sans curiosité on meurt et sans courage on ne vit pas" (Hugo Pratt, dans "Jesuit Joe")
