Arrosoirs & sécateurs

Chronique d’un jardin de Bretagne-Sud en décembre 2014

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Lundi 1er

Une mangeoire supplémentaire est remise en place. Distribution de graines de tournesol dans les 4 mangeoires. Bon appétit les zoziaux !
Début du nettoyage. Et comme d’habitude il commence par l’avant de la maison. Des cannes du bambou cavaleur sont coupées. Broyage… interminable car le broyeur est mauvais pour les cannes de bambous. Il fait des lamelles qu’il faut repasser… et repasser pour obtenir quelque chose de correct. Quant au 2ème broyeur acheté au printemps, il est nul : je n’ai toujours pas trouvé ce qu’il peut broyer !!! Une arnaque.
J’ai fait le tour du jardin pour noter sur un plan les différents endroits où il y a possibilité de planter des petits arbustes : une douzaine. Reste à planter ceux que l’on a rapportés il y a quelques jours.

Floraison d’un arbuste planté il y a un an : le Bokeria cymosa
Floraison d’automne, feuillage persistant. Tout pour plaire !

Les Iris d’Algérie (Iris unguicularis) commencent à fleurir ! En fait, on ne sait jamais quand ils vont fleurir...

Mardi 2

Nettoyage suite.
Le nettoyage à cette époque, c’est balayer la pelouse couverte de feuilles, couper les tiges des vivaces défleuries, désherber (il y a peu de mauvaises herbes en ce moment), tailler les branches mortes de certains arbustes… Il s’agit surtout de préparer le jardin pour l’hiver. Les plates-bandes sont griffées mais les feuilles sont laissées : elles serviront de protection contre le froid.

Mercredi 3

Il paraît qu’après l’automne c’est l’hiver. Je confirme, car depuis quelques jours la température dégringole sérieusement. Je n’ai pu jardiner guère plus d’une heure mais juste le temps de me geler. Pour la première fois j’ai sorti la doudoune et le bonnet façon schtroumpf. Mais qu’importe : mon petit corps potelé a eu un peu de mal à s’habituer au froid et à l’humidité ambiante. La vie du jardinier n’est pas toujours un long fleuve tranquille.
Le nettoyage du jardin devant la maison est pratiquement fini.

Jeudi 4

Un peu de nettoyage le matin… Histoire de varier les plaisirs !
Sans doute vous souvenez-vous qu’il y a un an (le lendemain de Noël !) la tempête avait abattu un Prunus padus, l’arbre le plus grand du jardin. Après avoir broyé les branches, il restait dans le champ d’à côté une quantité non négligeable de troncs à débiter. Vous dire que ce boulot m’enchantait serait très exagéré. C’est même pourquoi un an après les troncs étaient toujours là. Il y a un mois, une personne m’a proposé de venir les tronçonner, uniquement pour me rendre service. Surprise… mais comment refuser ? Cet après-midi en une heure de temps le travail a été fait. C’est pas beau ça ? Il ne reste plus qu’à le ranger dans un coin discret et attendre encore une année pour le passer dans la cheminée.

Vendredi 5

Le jardin sur le côté de la maison est impeccable, mais il reste tout l’arrière !
La semaine dernière, on est passés dans une pépinière où je savais pouvoir trouver un Mertensia maritima que je recherchais depuis quelques temps. Vous connaissez ? C’est une plante vivace au feuillage tirant sur le gris. Cette plante que l’on trouvait à l’état sauvage en bord de mer est comestible. Croquer une feuille vous transporte en… Bretagne (notamment) car elle a goût d’huître. C’est étonnant. Maintenant vous dire si c’est plutôt une huître Belon, ou une Cancale… je n’arrive pas trop bien à définir ! Le Mertensia est mis momentanément en pot et en serre, même si c’est une plante très rustique.
Quand on est allés à la pépinière, on a flashé pour un petit arbuste au feuillage panaché de jaune et très odorant quand on le froisse. On l’appelle la « Menthe australienne », c’est le Prostanthera ovalifolia ‘Variegata’. Il est planté devant la maison car il apportera une couleur claire à cet endroit et en plus il pourrait dissimuler le tronc du cognassier.
J’ai été contacté il y a quelques jours par une pépiniériste qui recherche des petits plants d’une capucine très particulière. Vivace, persistante, grimpante, assez envahissante mais superbe. Je connais un jardin tout près d’ici où elle prolifère allègrement. J’y ai même récupéré des plants dont l’un commence à coloniser la « cabane ». Cette petite merveille méconnue s’appelle Tropaeolum ciliatum. Je suis donc allé lui récupérer des plants. Mais quelle galère pour les enlever car la racine est très fine et en plus pivotante. Elle casse pour un rien et il est pratiquement impossible d’extraire le petit tubercule qui se trouve à je ne sais quelle profondeur. Les tiges, qui semblent avoir des départs de petites racines secondaires, sont mises en pot dans la serre. Si je rate, je sais où lui en retrouver au printemps.

Tropaeolum ciliatum


J’avais une autre plante à mettre dans la serre : un Acer donné au jardin de Gondremer. Quel Acer ? Aucune idée, ce sera la surprise.
C’est bien de mettre des plantes dans la serre, mais il arrive un moment où on ne peut plus stocker, et c’est le cas actuellement. Ayant trouvé qu’à l’intérieur j’étais nettement mieux que dehors (le fond de l’air n’est pas bien chaud depuis une semaine), j’y suis resté pour faire du rangement : jeter les pots de boutures ratées, ranger les pots pour gagner de la place etc. Ce qui prend beaucoup de place, ce sont les potées de plantes frileuses mises à l’abri : fuchsia, lavande des Canaries, Plectranthus… et je dois en rentrer d’autres !
En faisant le tri, j’ai trouvé un plant de Tiarella ‘Appalachian Trail’. Il est planté près de Brunneras dans un endroit nettoyé ce matin. Petite remarque : pour faire le vide dans la serre, il y a une solution simple qui consiste à mettre en terre les plantes bien développées. Il doit y avoir une bonne dizaine de plants d’Heuchères (des boutures) qui n’attendent que ça !
Pour terminer la journée, à la nuit tombée j’ai allumé des bougies dans la serre. Une vingtaine (surtout des bougies chauffe-plat), ce qui permet pendant un bon moment de gagner 3 à 4 °C. Au moment où j’écris ces lignes, la station-météo près de moi, m’indique 4,2°C dans la serre. Je sens que l’installation du radiateur ne va plus tarder.

Samedi 6

Qui a piqué mon radiateur électrique pour chauffer la serre ? Je ne blague pas… je vais m’énerver ! Je l’avais rangé (quelque part !) en fin d’hiver. J’ai retourné toute la maison du grenier au sous-sol : aucune trace de ce foutu radiateur. J’ai donc mis un ancien qui fonctionne quand il veut et comme il veut. Et en ce moment la température descend entre 2 et 3 degrés. C’est ce qu’indique la station-météo qui fonctionne quand elle veut et comme elle veut ! (elle va retourner là d’où elle vient dans peu de temps). C’est pas drôle !!!
Pas de jardinage, en particulier parce que je suis allé chercher 10 sacs de cosse de sarrazin.

Lundi 8

Passons à l’arrière de la maison au Nord. A la sortie du bureau, le coin sera réaménagé : une petite terrasse en bois sera installée mais avant il faudra faire place nette, c’est-à-dire enlever toutes les plantations, notamment des hellébores et un Jasminum nudiflorum actuellement en fleurs qui recouvre une gouttière.

Le coin à réaménager
il y aura une petite terrasse avec quelques pots et un petit salon... pour fumer une cigarette ou boire un petit coup !
Vue dans l’autre sens...


Ce coin est bordé d’une claustra en limite avec la propriété voisine. Un lierre (que je surveille !) s’y est installé sans ma permission. Il est taillé sévèrement. Bien entendu, dans ce coin, je fais le strict minimum.


Beaucoup de feuilles d’hellébores sont supprimées car elles sont abîmées. Pour l’instant, les feuilles saines sont gardées pour la plupart. On verra plus tard.

Des feuilles à supprimer.

Mardi 9

Première petite gelée ce matin. Il faisait 1°C dans la serre (le radiateur ne s’est pas mis en marche !). Les Arums ce matin avaient un petit air fatigué.
Il y a des moments où il faut agir et se décider. Acheter c’est bien, mais planter c’est mieux.
Je savais où planter l’Euonymus alatus ‘Compactus’. Encore fallait-il d’abord enlever un plant de Cephalaria gigantea. C’est une vivace majestueuse mais qui m’a un peu déçu. Compost ou pas ? En fait elle est replantée ailleurs.
A part deux Acer que je compte mettre en pot, il reste à planter un Lonicera gracilipes, un petit Hydrangea et un Gingko nain. Je pense que les trois doivent être plantés en fond de jardin. La plate-bande est donc nettoyée mais impossible de trouver les bons emplacements. Je n’arrive pas me décider, il y a toujours quelque chose qui ne va pas ! Le mieux est d’attendre que l’inspiration vienne… car elle viendra bien un jour… ou l’autre !

Jeudi 11

Une heure à consacrer au jardin aujourd’hui… Décidément depuis notre retour d’Alsace, j’ai un emploi du temps de ministre et je n’avance pas.
Une heure, c’est normalement suffisant pour planter 1 ou 2 sinon 3 arbustes. Mais rien à faire pour trouver les bons emplacements. J’espère ne pas être le seul jardinier à me triturer les neurones lors des plantations. Rassurez-moi ! Nom d’un chien, je les ai voulu ces trois arbustes. Maintenant qu’ils sont là, je n’arrive pas à me décider pour trouver le bon endroit où les mettre.
Bref, au bout d’une petite demi-heure, j’ai à nouveau abandonné et je me suis vengé sur un petit coin de plate-bande à nettoyer. C’est toujours ça de fait !

Vendredi 12

Un bon coup de vent cette nuit et beaucoup de feuilles sont tombées, ce qui n’est pas plus mal.
Aujourd’hui, un crachin bien breton. Mais j’avais décidé de faire un tour dans le jardin quelles que soient les intempéries.
Je cherchais depuis un moment des lentilles d’eau pour mettre dans les bassins et la vasque installée dernièrement. Encore fallait-il trouver une mare. Et j’ai trouvé… Peut-être dans les bassins permettront-elles d’éviter la prolifération d’algues (moins de lumière). A voir. Pour la vasque, c’est simplement pour cacher le pot. Question d’esthétique.
En fin d’après-midi, presqu’à la nuit tombée et sous le crachin, je suis retourné dans le fond du jardin, bien décidé à planter les trois arbustes : Lonicera gracilipes, Gingko biloba ‘Mariken’ et Hydrangea ‘Bobo’. Oui, je suis têtu… et j’ai trouvé enfin ! Ce n’est pas trop tôt mais je suis plutôt satisfait. On verra bien.

Lonicera gracilipes
Photo prise l’an dernier : il est mort !

Dimanche 14

J’ai trouvé les Fritillaires michailovsky (3 paquets) rapportées d’Alsace. Je les avais complètement oubliées ! Elles sont plantées à différents endroits du jardin. Les petites fritillaires sont de pures merveilles mais pas évidentes à réussir. En tout cas j’ai du mal. Ce n’est pourtant pas faute d’essayer car à chaque fois, on craque.
Le jardin noir est nettoyé en partie.

Lundi 15

Fin du nettoyage du jardin noir. Deux heuchères noires y sont plantées (petit cadeau d’une fidèle lectrice rencontrée du côté de Montargis. Elle se reconnaîtra !!!) Un Ophiopogon japonicus ‘Hosoba Kokuryu’ est planté à l’entrée car son feuillage est noir comme celui du ‘Nigrescens’ mais il est plus fin et la touffe est érigée (il n’est pas retombant comme le ‘Nigrescens’). Encore une plante qui ne court pas les rues (ou plutôt les jardins). Elle m’a été dénichée par un jardinier dont le jardin fourmille de plantes rares. C’est d’ailleurs dans son jardin que je l’ai vue pour la première fois.
Ce soir il pleut et la gouttière déborde à cause des feuilles du bouleau ! Grrrr ! Je sais ce qui reste à faire demain matin à la première heure. (première heure ? Pas sûr !)

Mardi 16

Saleté de gouttière… Quel est l’âne qui a planté deux bouleaux à 1 m de la maison ? Aïe, cà pourrait bien être moi ! Faut dire que j’étais jeune à cette époque. Et dire que bientôt ce sont les chatons qui vont dégringoler et que la gouttière va se reboucher…
Je ne suis vraiment pas opérationnel depuis un moment, c’est à désespérer. J’ai commencé la fabrication d’un nouveau nid à toits végétalisés (oui, avec 2 toits…).

Mercredi 17

Le mercredi est la journée consacrée au « petit bonhomme » donc le jardinage passe après…
Non, ce ne sont pas les boules de Noël ! Elles viennent d’Alsace et il était temps de les mettre en place. 3 noires pour le jardin noir, une bleue près de la maison (aux huisseries bleues et une grise et rouge… ailleurs (on hésite pour l’endroit).



Ca devait bien arriver : découverte d’un Fuchsia attaqué par l’Aculops Fuchsiae. Une vraie cochonnerie. Théoriquement il faudrait enlever et brûler le plant. Il est taillé très court (avec un sécateur désinfecté. Une ou plutôt plusieurs pulvérisations avec un produit anti-acariens seront à faire et on verra. Heureusement c’est un Fuchsia assez banal mais il ne faudrait pas que les autres soient attaqués. Ils auront sans doute droit à une pulvérisation préventive.

Jeudi 18

Une belle plate-bande (« belle » pour la grandeur !) est nettoyée. Il s’y trouve un nombre non négligeable d’hellébores. J’ai découvert que les floraisons arrivaient. Elles sont en avance. C’est l’occasion de raser le vieux feuillage. En même temps que les fleurs, un nouveau feuillage apparaît.

Premières fleurs d’hellébore orientalis


Je ne vous dis pas l’état du pantalon en fin d’après-midi ! Il crachouillait car le temps est doux mais sacrément humide et quand on désherbe à genoux, forcément ça fait des décorations pas très esthétiques !
La construction du nid continue. Le plus long, c’est passer la lasure, à cause du temps de séchage.

Samedi 20

Il restait deux acers à planter. L’Acer palmatum ‘Crimson Queen’ est mis dans un pot. Un nouveau pot est acheté et bétonné. Dedans sera planté A. ‘Inaba Shidare’. Mais il faudra attendre la fin de la semaine prochaine.
Le nid est terminé. Il reste à l’installer (je crois avoir enfin trouvé la bonne place) puis mettre le terreau sur les toits et planter les succulentes achetées récemment.

Lundi 22

Arrivée dans la banlieue rennaise et dans un magasin à l’enseigne bien connue.
Le mois dernier, on avait acheté une station-météo à Mulhouse pour, de la maison, surveiller la température dans la serre, surtout l’hiver en cas de risque de gel. L’émetteur a une portée de 100 m… sauf que lorsqu’il est mis dans la serre à une trentaine de mètres le signal ne passe pas et la station n’indique plus la température ! On l’a donc rapporté dans le magasin de Rennes et on a pris le modèle un peu plus cher. Résultat semble-t-il identique ! Je dis bien semble-t-il car, n’étant pas sur place, l’émetteur (pour le tester) est mis dans la voiture (qui remplace la serre) à une distance à peu près identique (à vue de nez) de la maison où nous sommes à celle où se trouve la serre : le signal ne passe toujours pas. Je suis au bord de l’énervement car je vais tourner chèvre ! Deux solutions : ou bien je ramène la station à Rennes (ou un 3ème magasin !) ou je réduis la distance entre la serre et la maison (il suffit de déplacer la serre… ou la maison ! mais cela me semble peut-être un peu compliqué !).
Nom d’un chien, 100 m c’est 100 m ! Il n’y a pas des mètres alsaciens, des mètres bretons…
Que la vie est parfois compliquée !!! (soupirs…)

Mardi 23

Mes expériences continuent et mes déductions sont les suivantes : ce n’est pas un problème de distance mais d’obstacles. Conclusion : il ne faut pas de plantations opaques entre la serre et la maison ! Bon, on va revoir tout ça au retour…
Et le chauffage de la serre ? Il semblerait qu’en tripatouillant les boutons du radiateur, j’étais arrivé à un réglage qui permettait une mise en marche vers 5 – 6 degrés pour s’arrêter vers les 10°. Miracle ? Pour en savoir plus, il faudrait une bonne période de froid pour refaire des essais mais la température reste désespérément douce !

Mercredi 24


Avec plein d’arrosoirs et de sécateurs dans la hotte du Père Noël ! (et éventuellement quelques stations-météo et radiateurs... qui fonctionnent !).

Vendredi 26

Youppiiii… La station-météo fonctionne ! Je vous l’annonce dès ce soir car je ne voudrais pas faire durer le suspens trop longtemps…
On a droit en ce moment à une belle tempête !

Samedi 27

On ne peut pas dire que le temps froid et humide soit très encourageant pour aller dans le jardin, mais quand faut y aller…
Le nouveau nid est installé. Il est fixé sur un piquet de clôture qui servait à tendre des fils pour maintenir des pommiers en espalier. Depuis plusieurs années, il n’avait plus aucune utilité. A cet endroit, le nid est mis en évidence tout en étant à l’abri derrière un bambou. Sur les deux toits (pentus à 45°) sont plantés des succulentes rustiques et de la mousse. J’avais rapporté d’Alsace de la mousse de la forêt en prévision du nid mais je crains qu’elle n’étouffe les succulentes. Je suis donc allé en prendre sur… le trottoir ! Faudra-t-il que je fasse un autre nid pour utiliser la mousse qui reste ? Elle n’a tout de même pas pris de place dans le coffre au retour pour rien ! Les plantes sur l’autre nid à toit végétalisé poussent bien. On verra pour celui-là. En tout cas le résultat ne me déplait pas. Pourvu que les mésanges apprécient et viennent s’y installer ! Personnellement, si j’étais une petite mésange, je squatterais facilement l’endroit.

Dimanche 28

L’acer palmatum ‘Inaba Shidare’ est enfin planté dans un gros pot bétonné la semaine dernière. Il remplace un autre Acer en pot qui semble avoir de gros problèmes. A nouveau la verticilliose ? Il n’avait pas aimé la sécheresse d’août. Pour l’instant il est mis de côté dans un coin du jardin. On verra s’il redémarre au printemps, mais j’ai des doutes. Les Acers sont certainement mes arbustes préférés, mais ce ne sont pas les plus faciles à cultiver. Je mets maintenant de l’alliette à la plantation et j’en ajouterai pour ceux déjà mis en place mais je reste sceptique.

Découverte d’un nouveau plan d’hellébore en fleur
Je la trouve vraiment superbe et je me demande si ce n’est pas ma préférée.

Lundi 29

Chômage technique : le sol est gelé et ce matin la température était descendue à -7°C. J’ai bien l’impression que cela risque de durer quelques jours. En tous cas, ce soir, au moment où j’écris on est à -4°C. Dans la serre, le radiateur a bien joué son rôle car la température n’est pas passée en-dessous de 5°C (indication de la station-météo !). Pour m’aérer les poumons, j’ai fait quelques bricoles pendant une grosse demi-heure : remise en place d’un vieux nid qui a été lasuré la semaine dernière, un pot de Fuchsia gélif est rentré dans la serre avant qu’il ne soit trop tard, les mangeoires sont regarnies de graines de tournesol (en ce moment il y a du monde à la cantine !)…
Le jardinage est avantageusement remplacé par une partie de foot avec Gaspard (Belle touche de balle ! son coach va bientôt avoir du mal à suivre !).

Mardi 30

Moins 8°C ce matin… Autant dire que j’ai posé une RTT pour une durée non encore déterminée. Le pied du Melianthus major est recouvert (avec l’aide de Gaspard) d’un voile d’hivernage car c’est une plante à laquelle on tient tout particulièrement.
Je n’aime pas le jardin par temps de gel car je souffre pour les plantes. Les Arums sont pitoyables, les hellébores sont raplaplas (ils s’en remettront), Le Melianthus pendouille etc. Il y a 2 jours je regardais le plant d’Echium qui était magnifique est aujourd’hui il est dans un piteux état (s’en remettra-t-il ? J’en doute, mais heureusement il y a deux petits plants dans la serre, bien au chaud).
S’il vous plait, les Francs-Comtois(e)s, les Vosgien(ne)s, les savoyard(e)s… ne vous moquez pas. Nous ici en Bretagne, les fortes gelées sont rares et forcément ça nous déprime un peu.

Mercredi 31

Vu mon état de décomposition avancée, pas question de mettre le nez dehors. Ma principale occupation a été de me moucher ! Je termine 2014 en commençant un rhume. Mon programme pour le début 2015 est de le terminer !
Je me suis donc contenté d’installer deux noix de coco bourrées de margarine pour les oiseaux. Chacun son menu de réveillon !


Suite au mois prochain, en janvier 2015


Les travaux des années précédentes sont aussi instructifs que ceux de cette année :
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Chronique d’un jardin de Bretagne-Sud en décembre 2014

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