Arrosoirs & sécateurs

Chronique d’un jardin de Bretagne-Sud en février 2018

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Jeudi 1er

Le jardin « noir » est nettoyé et j’ai commencé une grande plate-bande ainsi que le coin de la serre. Avec un peu de chance, je devrais pratiquement terminer demain ou dimanche.
La floraison des plants d’hellébores est assez spectaculaire (il y en a un peu partout) mais les crocus et les perce-neige arrivent. Un conseil au sujet des perce-neige : pour les multiplier il faut diviser les touffes juste après la floraison (donc courant février) et les replanter aussitôt après. Acheter des bulbes dans les jardineries est une erreur car ceux-ci sont desséchés et 9 fois sur 10 c’est un échec. Au début que je jardinais, je voulais absolument des perce-neige. J’avais beau acheter des bulbes, cela ne donnait rien. Et puis, j’ai eu la chance de faire un tour en Alsace en février il y a bien… (et même plus que ça !) et il y avait dans notre petit jardin un petit coin avec une quantité impressionnante de perce-neige. J’ai donc ramené des touffes en fin de floraison. Aujourd’hui, ici, il y en a à différents endroits sur plusieurs m².
Février commence aujourd’hui : un mois dont je me méfie... Je crois bien que c’est la première fois que fin janvier le Melianthus major n’est pas grillé par le gel. Il est même superbe, mais pour combien de temps ? C’est la même constatation pour les Arums. Drôle d’hiver !

Vendredi 2

Aujourd’hui du soleil mais un soleil de février. Autant dire qu’il ne faisait pas très chaud. Cela dit, aucun risque pour moi car un petit supplément adipeux m’enrobe et m’est bien utile en cas de froidure. Pas de moqueries SVP…
J’ai donc terminé le nettoyage du jardin. On est rentrés le 8 décembre, donc il aura fallu presque 2 mois ! Heureusement que le terrain ne fait que 1200 m² ! Je n’imagine pas ce que ce serait avec un terrain d’un hectare !
Pour terminer la journée, je me suis amusé ( ?) à refaire une des ombrières de la serre. Tout le côté Sud est recouvert pour éviter aux plantes de prendre des coups de chaud, juste derrière les vitres.

Dimanche 4

Changement de programme…
Je suis passé de l’autre côté du mur de clôture : sur le trottoir (et ici, question trottoirs on est gâtés !). Je ne supporte pas les trottoirs non entretenus, mais depuis un moment c’est très à la mode sous le prétexte de respect d’environnement. Et l’environnement ici est très respecté… si vous voyez ce que je veux dire ! Les trottoirs ici ne sont pas goudronnés, donc vous pouvez imaginer le résultat si vous laissez faire la nature.
Il y a une vingtaine d’année, j’ai planté contre et dans le mur des Valérianes, des Ipheions et des erigerons karvinskianus. Aujourd’hui, j’ai taillé les tiges défleuries des Valérianes et commencé à raser les touffes d’Erigerons. Quant aux Ipheions, ils commencent à fleurir.
Au moment où j’écris (23 h 30), la température extérieure est de 3°C mais dans la serre, il fait presque 10°C. On est bien en février… aucun doute.
Mais c’est vraiment le début des floraisons :

Crocus coum
Crocus
Un autre plant d’hellébore
Il y en a partout et dans tous les coins du jardin.
Les premières fleurs de perce-neige commençent à ouvrir
La Spirea thunbergii ’Fujino Pink’ est en fleurs depuis mi-janvier !
Un plant de giroflée !

Lundi 5

Les plantes du trottoir sont toutes rasées.
Depuis l’été dernier j’avais repéré des petits semis de la clématite viticella sur le trottoir. C’est une clématite à petites fleurs en clochettes bleues. Des milliers de clochettes… Elle est hyper-vigoureuse au point de recouvrir entièrement des arbustes de 2 à 3 m (et plus). Il y en a 3 dans le jardin : une recouvre un Viburnum x burkwoodii, une autre un Pittosporum tenuifolium et la dernière habille le tronc d’un gros cerisier. Bref, depuis cet été j’avais oublié ces petits semis mais quand on nettoie, on a généralement les yeux tout près du sol et j’ai retrouvé les 6 petits semis. Ils ont été déterrés et mis dans 3 petits pots dans la serre. Non, je n’en rajouterai pas une 4ème mais si les plants se développent bien, je pense pouvoir faire des heureux et même des heureuses. J’ai ma petite idée…

Avec le temps glacial qu’il fait, les mésanges, moineaux et verdiers se goinfrent de graines de tournesol mais aussi de margarine. C’est impressionnant. Il faut en rajouter tous les jours. Et je parie qu’elles n’ont même pas besoin d’aller chez un nutritionniste pour raison de surpoids. C’est pas juste !

Mardi 6

Nettoyage de la petite terrasse. Elle a été faite au printemps 2016 et en 2 ans, étant au Nord, elle s’est recouverte de mousse, si bien qu’elle est devenue un peu glissante par temps de pluie. Bien que sportif ( ?) je n’ai aucune envie de me lancer dans le patinage artistique.
J’ai donc manié le balai-brosse et ce soir elle a retrouvé sa prime jeunesse. Dommage que l’on ne puisse pas en faire autant avec moi (je risque d’user le balai-brosse !)


Très important : je suis allé faire mon rappel de vaccin anti-tétanos. Et vous, vous y avez pensé ? Il faut faire un rappel tous les 10 ans et il ne faut pas rigoler avec ça. Les tailles des rosiers approchent et si vous êtes aussi doué que moi pour vous faire des échardes, il vaut mieux jouer la prudence.

Mercredi 7

RTT : j’ai un "rhube".

Jeudi 8

1ère tonte du gazon
Aussitôt le gazon tondu, je rentre bien au chaud car on se gèle. J’ai entendu ce matin un bulletin météo qui disait « les températures sont hivernales ». En février, ça c’est un scoop ! Je me demande si au mois de juin ils iront jusqu’à dire que les températures sont estivales.

Vendredi 10

J’ai reçu hier soir un mail : « Surpris que tu aies déjà tondu ta pelouse ce jour. Elle ne va peut-être pas aimer le gel de la nuit... ». Bonne question ! Mais ici il n’y a pas eu de vrai gel, tout juste quelques légères gelées matinales bien vite disparues. D’ailleurs le Melianthus se porte toujours aussi bien ainsi que les nombreux plants de Cerinthe. Par contre les fleurs du Camelia ‘Cinnamon cindy’ ont pris une couleur marronnasse peu esthétique. Il faudra attendre quelques jours pour qu’elles soient remplacées par de nouvelles fleurs blanches. Donc en ce moment je le secoue pour faire tomber les vieilles fleurs.
Visiter des jardins me permet de rencontrer des jardiniers et jardinières exceptionnels. On rencontre parfois de sacrés personnages ! J’essaie de garder le maximum de contacts et parfois, quand c’est possible de se revoir. C’est ainsi que je revoie régulièrement Michel Damblant, le jardinier de Belle-île quand il vient sur le continent. Bien entendu, on parle pendant des heures de plantes et comme c’est un puits de sciences, j’écoute religieusement (ce mot venant de moi, vous en dit long sur l’intérêt que je lui porte !). Il revient du Chili où il était en « expédition » (disons vacances botaniques). Il m’a apporté de là-bas des graines de Mutisia spinosa à semer au printemps. Je viens de regarder sur internet : c’est superbe mais je crains fort de ne jamais en voir la couleur ! Par contre il m’a rapporté de son jardin quelques poireaux perpétuels qui viennent d’être plantés (au moins je peux dire que j’ai un potager !!!) et des petits rameaux d’Asteriscus maritimus et d’Echium radicans que je viens de bouturer.
A part çà, temps pourri (du crachin bien breton). Pas de quoi faire traîner dehors un jardinier en fin de rhume…

Dimanche 11

Comme beaucoup de (fausses) maisons bretonnes (les vraies sont en pierre), notre maison est blanche. Mais en Bretagne, il pleut parfois (!), pas beaucoup bien sûr, mais juste assez pour que le blanc prenne avec le temps une couleur verdâtre ou plus exactement couleur mousse. C’est une plaie. Il faut donc supprimer cette mousse en pulvérisant un produit tous les 2 ou 3 ans. Il est temps de le refaire car il y a, à certains endroits, des plaques vertes et je ne vois plus que ça. Le produit a été acheté... reste à pulvériser. J’ai fait un essai au niveau de la terrasse pour voir si le produit est efficace (c’est un nouveau produit donc je le teste). Je vais attendre un peu pour continuer car la température est trop basse.

Lundi 12

Fin de la tonte du gazon (je ne l’avais pas tondu devant la maison) mais c’est à peu près tout ce que j’ai fait car une amie-jardinière est passée à la maison et on a fait… un long tour de jardin ! Bien entendu, elle est arrivée les mains pleines de cadeaux. Mais on en reparlera demain !

Mardi 13

On ne peut pas dire que l’énergie pour jardiner soit au rendez-vous. Aussi je me contente de m’occuper des plantes données hier.
- Sont placés dans la serre : Strobilanthes penstemonoides (je n’ai jamais réussi à cultiver les Strobilanthes. Est-ce pour cette fois-ci ?), Reseda luteola (une plante vue dans un jardin en Creuse l’an dernier. Ma femme avait adoré, moi moins : ce petit cadeau est donc pour Madame. Quant à Monsieur, il lui est conseillé de ne pas la faire crever !!) et un petit lierre aux feuilles minuscules (il sera placé plus tard dans un pot ou une jardinière)
- Adiantum venustum  : une adorable fougère que je recherchais. Je croyais l’avoir perdue mais une petite feuille ridicule qui sort de terre prouve qu’elle est toujours là. Le plant donné hier est mis à côté du petit : il est énorme. Pas belle la vie ?
-  Liriope spicata au feuillage marginé de blanc. Je pense qu’il s’agit de ‘Silver Dragon’. Superbe : ressemble un peu au Liriope muscarii ‘Silver Ribbon’. Un gros et un petit plant ont été placés à mi-ombre en pleine terre. Un tout petit plant est mis en serre.
- Meconopsis cambrica (tout petit pavot jaune) : 5 ou 6 petits plants sont placés à mi-ombre. On a déjà ce Meconopsis qui pousse dans un endroit impossible du jardin, complètement étouffé entre des arbustes. Non seulement il pousse mais il trouve le temps de se multiplier !
Il ne reste plus qu’à planter le rosier ’Petit Bonheur’. Décidément qu’avons-nous fait pour être ainsi gâtés ?
Les deux dernières nuits n’ont pas été bien chaudes et si les gelées matinales n’ont eu aucune conséquence sur le Melianthus ou les Cerinthes, elles ont eu quelques effets sur le Jovellena violacea. Ce n’est pas catastrophique mais maintenant la nuit je vais mettre une grosse cloche en verre. Prudence , car j’y tiens à ce Jovellana !

Jeudi 15

247… C’est le nombre de plants d’hellébores orientalis en fleurs actuellement. Il y en a dans tous les coins du jardin, à toutes les expositions, dans pratiquement toutes les plates-bandes. Entre parenthèses, dans certains coins je n’en ai jamais planté : le mystère des semis spontanés et l’aide des oiseaux très certainement. Quand je vois sur Facebook les dernières nouveautés de Thierry (Delabroye) je suis vert de rage de ne pas les avoir (notamment le coloris orange). Il est donc évident que d’autres hellébores arriveront un jour dans le jardin. A quand les 300 ?
Le rosier ‘Petit Bonheur’ (qui est un petit grimpant mi-arbustif) est planté. Aucun souci pour lui trouver un endroit (il n’y en avait qu’un !), le seul petit problème a été de déplacer un petit arbuste planté là au printemps dernier.
Le bambou voyageur (Phyllostachys ‘Aurea’) qui colonise 2 plates-bandes et que j’avais commencé à éclaircir a subi à nouveau quelques bonnes tailles. En fait, je rase au ras du sol les cannes sèches mais aussi des cannes bien vertes pour que la touffe soit moins serrée. C’est long à faire et j’espère terminer demain. Il paraît qu’en éclaircissant la touffe, le bambou serait moins cavaleur. A voir… car je suis assez sceptique. Bien entendu toutes les cannes passent dans le broyeur, cela va de soi.

Vendredi 16

Satané bambou ! Je le hais. Tout mon temps aujourd’hui a été consacré à lui. Couper… broyer… couper… broyer… et je suis à 2 doigts de broyer du noir. Point positif : 2 grosses brouettes de broyat ont été obtenues et ont été réparties entre des arbustes en fond de plate-bande (c’est un broyat assez grossier donc assez peu esthétique. Mais un jour ce sera de humus bon pour les plantes. Sans compter qu’il protège du gel et l’été de la sécheresse).
Et demain il faut que je termine pour passer à autre chose !

Samedi 17

Le carré de bambou est enfin nettoyé. J’en suis enfin venu à bout. Mais quelle galère ! Et dire qu’il faudrait en faire autant pour 3 autres bambous ! Plus tard…

Dimanche 18

Hier il faisait un temps magnifique, presque printanier, mais aujourd’hui c’est à nouveau le crachin. De la flotte partout. On baigne dans l’humidité, c’est déprimant. Vivement cet été que je puisse râler après la canicule !
La rigole à l’entrée du garage est pleine à ras-bord donc je me suis décidé à utiliser le vide-cave tous les quarts d’heure pour vider l’eau. Ca vide bien, c’est sûr, mais doué comme je suis, j’ai réussi à me doucher 2 fois. Complètement trempé « du sol au plafond »… Non, c’est pas drôle ! Je n’en rate pas une…
Dépité, je suis allé couper du lierre qui pousse un peu trop vigoureusement sur le mur de clôture. Mais au bout d’une bonne demi-heure, j’abandonne et je rentre trempé. Demain sera un autre jour… (humide ?).

Lundi 19

La vieille tondeuse qui ne tond plus et le broyeur qui n’a jamais broyé sont enfin à la déchèterie. Cela fait un an qu’ils encombrent le sous-sol. Il suffisait que je me décide.
Je continue à couper le lierre sur le mur de clôture pour le passer dans le broyeur… l’autre, celui qui broie.

Mardi 20

Enfin du beau soleil !
La corvée du lierre à couper se termine mais une autre corvée m’attendait : continuer à pulvériser les façades de la maison avec le produit anti-mousse. Il a l’air efficace. J’ai bien avancé mais je suis encore loin d’avoir terminé. Au bout d’un moment, je me lasse de grimper sur l’escabeau ou l’échelle pour pulvériser le plus haut possible (j’ai des petits bras !).
Et je continue inlassablement à vider la rigole à l’entrée du sous-sol. Mais à peine vide, elle est pleine 10 minutes après. Pomper l’eau qui se trouve au pied de la maison ne se fera pas en une ou deux journées.

Les narcisses commencent à fleurir
mais j’ai l’impression d’en avoir de moins en moins.

Vendredi 23

Le lierre est coupé et broyé… au chaud dans le sous-sol. Oui, parce que dehors il fait une chaleur très relative. Vague de froid qu’ils disent ! Etonnant tout de même en février. Je me demande même si on avait déjà vu ça à cette époque ! Bref, il m’arrive de penser que parler pour ne rien dire devient un sport national mais ne faites pas attention : il y a des moments où je suis mauvaise langue !
Je continue à pulvériser les façades de la maison. La mousse part bien mais il reste un résidu noir qui ne part pas avec le produit. Je me suis résolu à utiliser ma vieille méthode de l’eau javellisée. A manier avec précaution car les plantes n’en raffolent pas ! (j’ai failli faire passer de vie à trépas une glycine d’une dizaine de mètres il y a une vingtaine d’années). Avec l’âge je deviens raisonnable et sérieux (j’essaie de m’en persuader mais n’en croyez pas un mot !) : pour pulvériser, en particulier l’eau javellisée, je mets un ciré qui ne sert qu’à ça. Vous savez, le ciré jaune des marins bretons. Je me sens bien un peu ridicule car la mer et moi …
Un grand eleagnus Eleagnus x ebbengei ‘Gilt Edge’a encore besoin d’être taillé. Il mesure 4 à 5 m de haut environ et 3 m de large au moins. Il est sur le côté Ouest de la maison et son intérêt est d’être une protection (relative) contre le vent. Il y a un an, il avait été sérieusement rabattu mais il faut continuer. Mais là où il est placé ce n’est pas évident. Il faut l’escabeau et l’échelle. Ayant rajeuni depuis un an c’est plus facile, mais l’an dernier je sortais de mon opération de la hanche et monter sur l’escabeau m’avait valu (à juste titre) quelques engueulades dans ma messagerie privée. J’ai ainsi découvert qu’il existait encore des personnes tenant à moi !!! Bref, aujourd’hui je l’ai taillé sur un côté. Il reste à faire l’autre côté. Pas évident !

Samedi 24

Les tailles de l’Eleagnus sont broyées. Mais c’est tout ce que j’ai pu faire car cet après-midi un couple est venu visiter le jardin. Cette visite m’a permis de constater que certaines plantes n’appréciaient pas trop les gelées actuelles. Le Mélianthus est un peu moins fringant, quelques Cerinthes sont abîmées mais rien de sérieux. Par contre le Jovellana violacea n’apprécie pas du tout. Je luis mets donc une grosse cloche pour le protéger. Mais mes neurones frigorifiés marchent au ralenti car je mets la cloche le jour et si je l’enlève, j’oublie de la remettre la nuit. Que voulez-vous, avoir froid en février, ça me perturbe !

Lundi 26

Il fait vraiment trop froid pour rester dehors très longtemps. Mais n’écoutant que mon courage, bien emmitouflé j’ai tout de même terminé de tailler ce fichu Eleagnus.

Mardi 27

Moins 5°C ce matin ! Ce que je craignais est en train d’arriver : l’eau des tonneaux est gelée en surface, le Melianthus commence à souffrir (le feuillage grille et il perd de sa superbe), les Cerinthes sont à l’horizontale (à souhaiter que quelques pieds survivent), les plants d’hellébores sont moins flamboyants… Par contre, si l’eau dans le récipient est bien gelée, les fleurs d’hellébores qui flottent restent belles. Le Senecio ‘Angel Wings’, dont je ne connais pas la rusticité, résiste bien… pour l’instant.
Je suis resté à l’abri dans le sous-sol pour broyer les tailles de l’Eleagnus et faire des bougies (en ce moment dans la serre, les bougies sont bien utiles car elles permettent de gagner 2 à 3 degrés, mais heureusement que le radiateur se met en marche de temps en temps dès que la température tombe à 5°C).
Les robinets ont été emmaillotés (j’aurais dû le faire plus tôt), le Jovellana violacea est protégé par un voile d’hivernage (il m’inquiète) dans la journée et en plus une cloche la nuit. Pour le reste on verra bien car je ne peux pas mettre le jardin sous cloche.
On se plaignait de l’excès de pluie il y a quelques jours, le gel est bien plus inquiétant.


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