Chronique d’un jardin de Bretagne-Sud en Novembre 2021
Lundi 1er
Un temps humide peu engageant mais n’écoutant que mon courage, j’arrive à jardiner un peu entre les averses.
Fin du nettoyage près des buis. Au milieu d’un petit carré se trouve un sedum. Ses fleurs à l’automne sont plutôt « sympa » pour faire des bouquets mais en été je ne suis pas particulièrement fan. Question : vais-je garder ? D’autant plus que ses tiges partent à l’horizontale en dégarnissant le centre. Le cerner ? Bof. Je ne suis pas certain de le garder encore très longtemps. Comme je dois réaménager ce coin derrière les buis, il pourrait bien en faire les frais.
Le nettoyage du jardin « noir » est commencé. Il en avait bien besoin.
Mardi 2
De la pluie presque toute la journée. A moins d’être complètement fêlé, il était difficile voire impossible de jardiner. Je viens donc de faire une découverte : je suis complètement fêlé car je n’ai pas pu m’empêcher d’aller faire quelques bricoles sous la pluie (en Bretagne, on dit qu’il ne pleut que sur les cons donc j’ai considéré que je pouvais y aller tranquille !).
Un plant de livèche (Ache des montagnes) qui se trouvait dans la plate-bande de rhubarbe est enlevé et mis en pot. C’est une plante qui a goût de céleri et que l’on utilise beaucoup en Alsace pour mettre dans la salade ou pour parfumer certains plats, notamment le pot au feu. Il avait été acheté en Alsace (évidemment… pas question d’acheter de la livèche en Bretagne !). Il y retournera. Il reste un autre plant dans le coin des aromatiques du jardin.
Dans une petite allée, il manquait quelques pierres. C’est fait.
Après avoir hésité, je me suis décidé à semer du gazon là où les « footeux » en herbe ont fait quelques dégâts. C’est certainement un peu tard en saison mais on ne sait jamais… avec un peu de chance...
Mercredi 3
A la déchetterie ce matin, j’ai découvert que l’on donnait gratuitement du compost. J’y suis donc retourné deux fois pour en chercher, à peu près 2 ou 3 brouettes. Il sera mis en surface à quelques endroits du jardin.
Le semis de gazon est recouvert de terreau. Je ne suis pas certain que la levée va se faire car c’est un peu tard. Si le semis rate, il faudra revoir en mars-avril.
La gouttière au Nord était pleine de feuilles de bouleaux. Dès qu’il pleut, elle déborde. Je me suis enfin décidé à la nettoyer.
Depuis un petit moment ma hanche droite débloque sérieusement et ça m’inquiète. Je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières mais jardiner avec une canne n’est pas particulièrement pratique (et samedi il est prévu deux visites de jardins avec le groupe. J’ai lancé un appel pour trouver un volontaire qui me portera sur son dos). Ca sent l’opération à plus ou moins long terme. Fin 2016, la hanche gauche avait été opérée. Décidément le poids des années se fait sentir. "Ah ! Si je n’avais pas mes hanches je marcherais mieux !". C’est sûr. Heureusement que du côté de la tête tout semble en parfait état... pour l’instant !
Jeudi 4
Non, je ne suis pas passé par Lourdes mais aujourd’hui ma hanche semble vouloir me laisser tranquille bien qu’elle me rappelle à l’ordre de temps en temps.
Ne criez pas, mais je suis monté sur le toit du bureau pour tailler la glycine. Ca commence à devenir un peu risqué et il se pourrait bien que cet hiver elle passe l’arme à gauche. Il faut la tailler 3 fois dans l’année pour l’empêcher de s’immiscer dans des endroits pas possibles. La dernière de ses fantaisies : elle a réussi à attraper une branche du bouleau et maintenant elle grimpe dedans !
Le compost de la déchetterie est répandu dans certains coins de plate-bandes.
Plantation de végétaux achetés à la fête des plantes de Pommorio : 2 fougères (Dryopteris dilatata ‘Lepidota crispa cristata’ et Adiantum capillus-veneris) et Boehmeria pannosa (très beau feuillage vert-jaune qui viendra éclairer un coin ombragé.
- Boehmeria pannosa
- De la même famille que l’ortie... mais elle ne pique pas. Vous connaissez ? Pour moi c’est une découverte.
Vendredi 5
Les températures dégringolent dangereusement la nuit : je remets le radiateur dans la serre. Il est réglé pour se déclencher si la température descend autour de 5°C. La semaine prochaine, je dois impérativement rentrer les plantes gélives en serre (Plectranthus, Aeonium, Crassula ovata…).
Le cognassier depuis 2 ans donne peu de fruits et les fruits cette année ont tous été malades. C’est la moniliose. 1er traitement à la bouillie bordelaise. Si j’ai le temps, j’en referai un la semaine prochaine.
Plantation de la dernière vivace achetée il y a 15 jours « sous un arbre perché ». Oui, je sais j’ai pris mon temps ! C’est l’Aster scaber ‘Kiyosumi’. Une petite merveille avec ses fleurs bleu pâle. De plus il ne cavalerait pas.
Et maintenant je vous quitte : on va rejoindre les « amis d’Arrosoirs et sécateurs » demain pour la visite de 2 jardins.
Samedi 6
Dernière journée de visites de jardins pour le groupe A&S en 2021. On s’est donc retrouvés dans deux jardins proches de Fougères (au N-E de Rennes).
Mon angoisse : renoncer à cause de ma hanche. Au lever le matin, impossible de poser correctement le pied par terre sans avoir de fortes douleurs. Vous me voyez avec cette bande de jeunes me traîner en utilisant une canne ? « Vous inquiétez pas, c’est la sortie de Pépé ! » J’ai ma dignité tout de même ! Et puis il y eut un miracle. Est-ce le fait de retrouver des « Amis d’A&S » ? J’ai soudain rajeuni… plus aucune douleur et j’ai pu sans problème avaler les 2 hectares du jardin de la Pellerine et les 25 hectares du parc floral de Haute-Bretagne.
Les couleurs automnales étaient là mais personnellement, j’ai un tout petit regret : il aurait fallu venir une semaine plus tôt pour avoir encore plus de couleurs. Mais comment, lors de la préparation du programme en été, trouver la bonne date pour les visites d’automne ? Peu importe, je fais le difficile mais la journée a été superbe à tous points de vue.
Le matin : le jardin de la Pellerine
L’après-midi : Parc botanique de Haute-Bretagne
Dimanche 7
Je craignais un peu de ressentir aujourd’hui les contre-coups des kilomètres d’hier. Rien… Frais comme un gardon ! On est rentrés en début d’après-midi et après une petite sieste (qui a suivi celle que j’avais faite dans la voiture ce matin !), je suis allé jardiner. Mais oui, j’ai jardiné car comme hier, je ne sens plus ma hanche alors qu’à certains moments depuis quelques jours, je ne pouvais pas mettre le pied droit par terre. La nature humaine est bien compliquée... et moi je suis vraiment un cas !
Dans le jardin de la Pellerine, la propriétaire du jardin m’a donné des boutures d’une plante qui m’a emballé et que je ne connaissais pas : Anthemis cupaniana (une plante couvre-sol au très beau feuillage fin et à la floraison blanche de marguerite).
Achat au parc floral d’une Euphorbe ‘Copton Ash’ que je ne connaissais pas. C’est une Euphorbe qui doit former un coussin de 30 à 40 cm en tout sens. Sa floraison est jaune.
Une amie-jardinière m’a apporté un très beau plant de Toona sinensis. Elle m’avait entendu parler de mes déboires il y a une vingtaine d’années avec cette plante : on avait acheté un plant de plusieurs mètres à un prix exhorbitant. Il n’a jamais voulu pousser et il a fallu le supprimer. Et maintenant, où vais-je mettre celui-là ? Pour l’instant, il est mis en pépinière. On verra plus tard.
Un peu de rangement dans la serre pour faire de la place : les plantes gélives vont arriver. Les « grosses » qui reposent dans le plus simple appareil près des tonneaux ont pris leur quartier d’hiver dans le sous-sol.
Je termine la journée par un peu de nettoyage : j’enlève plusieurs touffes d’Aster ericoïdes blanc un peu trop envahissants et mal placés.
- Est entourée en rouge la partie qui reste à nettoyer.
Lundi 8
Début du nettoyage de la plate-bande du fond (voir plan ci-dessus)
Mardi 9
Suite du nettoyage.
24ème tonte du gazon
En fin d’après-midi, petit saut en ville avec un petit détour dans une jardinerie. Quelques achats bien sûr. On en reparlera.
Mercredi 10
Serez-vous étonnés si je vous dis que j’ai continué le nettoyage ?
J’ai repris la peinture car il faut absolument terminer le pot. Sinon la peinture risque de ne plus être utilisable.
Ma hanche recommence à faire des siennes donc je travaille un peu au ralenti. C’est vraiment pénible.
Jeudi 11
C’est autour de la « cabane » (ou gloriette paraît-il) que je travaille. J’ai récupéré une fougère dont j’ai oublié de noter le nom que j’ai découvert tout à fait par hasard coincée au milieu de cyclamens au pied d’un Viburnum x burkwoodii. Il fallait avoir le nez dessus pour la voir et pourtant ses frondes mesurent bien 30 cm. En fait, elle l’enlevant, j’ai récupéré deux plants qui ont été replantés à l’arrière de la maison là il y avait des Stipa arundinacea.
Plantation de 6 Violas cornuta bleu pâle (achetées mardi). Tous les ans on achète cette plante car elle a beaucoup de qualités notamment sa très longue floraison. Attention, on n’achète pas n’importe lesquelles : elles doivent ressembler le moins possible aux grandes pensées que l’on déteste.
Vendredi 12
Un Hydrangea, (sans doute Hydrangea serrata ‘Shigo Ogi’) n’a jamais voulu pousser. La sécheresse l’été lui a été fatale. Il a donc été arraché.
Les plantes gélives (Aeonium, Géranium de Madère, Plectranthus) sont dans la serre. Maintenant elle est bien pleine pour l’hiver.
J’en suis, pour le nettoyage, près du portillon d’entrée et là il y a du boulot !
- Penstemon ’Alice Hindley’
Un Penstemon ‘Alice Hindley’ qui est en fleurs depuis plusieurs mois a terminé sa floraison. Il a donc été taillé (pas trop) et j’ai fait deux belles potées de boutures car c’est mon Penstemon préféré. Son coloris est délicat et sort de l’ordinaire.
Le Cotinus ‘Grace’ est bizarre. Il refait des jeunes pousses qui, actuellement, ont de superbes couleurs d’automne, mais une partie (la plus vieille) est morte. Il est donc taillé.
Tout près du portillon d’entrée, il y avait une arche qui s’est écroulée il y a quelques semaines. On compte en remettre une, mais pour ça il faut commencer par dégager l’endroit car il y a une clématite, un rosier et surtout du lierre. D’ailleurs tout l’endroit est recouvert de lierre. Cet après-midi, j’ai dû supprimer 2 brouettes de lierre qu’il a fallu ensuite broyer. Un peu c’est bien mais avec cette peste, il faut être vigilant car l’envahissement arrive vite. Il pousse d’ailleurs dans la haie d’Oléaria virgata. Pour couronner le tout un Carex grayi a tendance à se multiplier un peu trop. Vous connaissez ce Carex avec ses épis qui ressemblent à des massues ? Il est original mais c’est aussi une plante envahissante du genre « pousse-toi de là que j’m’y mette ». La moitié de la touffe est supprimée. Je suis bien loin d’avoir terminé la remise en état dans ce coin… mais faut bien s’occuper !
Samedi 13
Retour du côté du portillon. J’ai passé un temps fou à arracher le lierre qui grimpe dans la haie d’Oléaria virgata. Ce n’est pas terminé et je pense que demain il va falloir tailler cette haie qui a bien besoin d’un lifting.
Belle séance de broyage.
Dimanche 14
La haie d’Olearia virgata est en partie taillée.
Plantation des bulbes achetés mardi chez Jardiland : crocus jaunes, tulipes blanches et vertes, narcisses (trompettes jaunes). Je suis furieux car il y avait du déchet notamment pour les narcisses : sur les 25 il devait bien y en avoir au moins 10 qui sont partis directement au compost.
Plantation de 2 Kalimeris ‘Blue Star’ et d’une marguerite naine ‘Snow Lady’.
Lundi 15
Ce matin je suis sorti dans le jardin frais comme un gardon, vigoureux comme un ado fougueux. Pas de problème de hanche. Je suis donc monté sur l’escabeau avec le taille-haie et la haie d’Oléaria virgata est maintenant taillée. Une belle séance de broyage est à prévoir dans les jours à venir.
Mais petit à petit ma hanche s’est réveillée si bien que j’ai dû faire le nettoyage du coin de la haie au ralenti. Ce soir, évidemment, la canne est bien utile ! Et je suis allé chez le médecin : ce n’est pas un problème de hanche mais une tendinite du moyen fessier !!! Y’a des gens dont on peut dire « quel beau fessier ». Désolé mais chez moi, il est moyen… et déglingué ! Je vous parle de mon fessier, tout ce qu’il y a de très moyen, car bien sûr car l’état de cette partie de mon corps a une influence sur mon travail au jardin. Mais tout compte fait c’est préférable à un problème de hanche car dans ce cas... c’est la prothèse. Tandis que pour le moyen fessier, on le garde à vie. Un dernier mot : je vous connais, certain(e)s, évitez de m’envoyer des mails pour me dire « fais attention, ne force pas etc », vous savez très bien que je n’en ferai qu’à ma tête. Vieux et têtu !
- Découverte d’une fleur de clématite.
- Son nom ? Je ne sais pas car j’ai dû oublier de le marquer.
Mardi 16
Remise en état toujours dans le même coin. Il faut dire que j’ai bien piétiné la terre à cet endroit. J’allège avec la binette puis petite séance de broyage. Quand une brouette est pleine, je répands le broyat sur la terre. On s’amuse comme on peut !
Mercredi 17
Peinture : j’ai passé plus de temps que prévu.
Un peu de broyage.
Nettoyage d’un tout petit coin à nouveau près du portillon d’entrée. Je me suis encore bagarré avec un bon m² de lierre. En ce moment je vis dans du lierre et c’est loin d’être terminé. Peu à peu le lierre a colonisé certains endroits, notamment sur les murs de clôture. Un peu c’est bien mais attention à l’envahissement.
Jeudi 18
Sous le liquidambar la pelouse est recouverte d’un tapis de feuilles mortes. Esthétiquement ce n’est pas laid mais il faut bien faire du ménage. Il y a bien sûr le balai à gazon mais avec la tondeuse c’est tout de même plus rapide. Le bac est vidé sur la plate-bande près des Oléarias virgata nettoyée ces jours-ci mais aussi dans le poulailler. Pourquoi dans le poulailler ? Tout simplement parce que je suis en panne de paille. Depuis plusieurs jours je mets des feuilles mortes et la poule semble bien s’en accommoder.
Dans la pépinière il y a un très beau plant de Corydalis ochroleuca (en fait il y en a 3 petits qui m’avaient été donnés par Françoise du jardin des violettes lors du week-end dans le Perche. Je me disais bien depuis un moment qu’il fallait se décider à le mettre en pleine terre. Ce soir c’est fait et l’endroit nous plaît bien : dans une petite plate-bande au pied du muret de la descente du sous-sol.
Et maintenant j’attaque un gros morceau : supprimer une partie du lierre sur le mur de clôture. Nettoyage… broyage… nettoyage… broyage… c’est fou ce que je m’amuse !
A un endroit du mur, j’ai mis dans un trou des plants de senecio vira-vira au feuillage gris voisin du blanc (effet garanti !). Il fallait nettoyer la touffe. Si je vous dis que j’ai fait des boutures, serez-vous surpris ?
- Depuis quelques jours, la nuit une bestiole vient ronger un poteau de châtaignier d’une des barrières.
- C’est la première fois. Je me demande bien de quelle bestiole il s’agit. C’est un coin où il y a des mulots ou des campagnols mais je doute que ce soit ça.
Vendredi 19
La lutte contre le lierre continue. Je coupe… je broie… je coupe… je broie…
Samedi 20
Début janvier (normalement) le grand portail en bois tout pourri va être changé pour un portail aluminium. Mais avant il faut supprimer le lierre (encore lui !) qui a tendance à non seulement coloniser les deux murets de chaque côté du portail mais en plus déborder sur ce portail. Plus question avec le prochain. Donc j’ai commencé à supprimer le lierre à ces endroits. Et là je m’amuse (?). Ce que je crains c’est de faire la nuit des cauchemars : je m’imagine bien attaqué par du lierre qui recouvre mon petit corps dodu. L’horreur !
Temps froid, humide... et triste. Heureusement que l’après-midi je ne pouvais pas aller jardiner. Mais je prends tout de même le temps de rentrer vite fait dans la serre deux potées de Plectranthus argentatus et un pot de lavande (jolie mais gélive). La serre est pleine à craquer !
Dans la soirée, commande d’une centaine de bulbes chez "Promesses de fleurs" (tulipe, anémone blanda, anémone nemorosa, narcisse, eranthis, chionodoxa et ornithogalum). On ne commande jamais sur internet mais pour des bulbes, on s’est laissé tenter. On verra. Je vous dirai ce que j’en pense.
Dimanche 21
Du crachin en fin de matinée donc la journée commence par un peu de rangement dans la serre. J’en profite pour faire des boutures du Plectranthus argentatus, une plante que j’adore, et de la lavande qui a un joli feuillage (on l’avait trouvée dans une fête des plantes il y a au moins 20 ans sur un stand où le pépiniériste ne vendait que des lavandes). La matinée se termine par une séance de broyage. Je n’arrive pas à me débarrasser de toutes les tailles à broyer.
Plantation à mi-ombre dans la descente du sous-sol près du Corydalis planté dernièrement de plusieurs plants de lamium maculatum ‘Beacon Silver’ récupérés dans le jardin. J’aime beaucoup ce lamium au feuillage argenté. Pour moi, ses fleurs ne présentent pas beaucoup d’intérêt.
Et l’après-midi retour du côté du lierre près du grand portail. J’en bave car il a colonisé le trottoir et pour l’arracher c’est la galère. Sur le mur aussi d’ailleurs.
- Photo prise ce matin : le lierre au bout du mur est déjà supprimé.
- Regardez le lierre sur le trottoir. Vraiment pénible à enlever.
Lundi 22
Sale temps pour le lierre ! Je ne suis pas mécontent car j’ai bien avancé. Mais pour supprimer le lierre sur le trottoir il a fallu prendre la pioche. Cet après-midi j’ai assez peu travaillé car s’il y avait du soleil, un vent du Nord vraiment glacial donnait plutôt envie de rentrer… pour broyer dans le sous-sol.
Mardi 23
Toujours du soleil mais toujours ce vent qui coupe toute envie d’aller dehors. J’en profite pour continuer le broyage. Il faut dire que j’en ai un peu marre de voir ce tas de lierre dans le sous-sol. En tout j’ai dû passer pratiquement 3 heures à broyer.
Mais je n’ai pas pu m’empêcher dans l’après-midi de retourner couper… du lierre ! Du lierre dehors… du lierre dedans… c’est le cauchemar ! L’Euphorbe characias que vous voyez plus haut sur la photo a été supprimée car elle est trop vieille. Elle fleurit moins et végète. Elle sera remplacée par une autre (je compte la remplacer par un semis spontané si j’en trouve un dans le jardin ou bien on trouvera... une jardinerie !)
Pour oublier ce foutu lierre, je suis allé « déplumer » le bambou Phyllostachys nigra aux superbes cannes noires. Petit problème : le feuillage cache les cannes noires ce qui est stupide. Donc sur au moins 2 mètres, je l’ai supprimé, ce qui en plus à l’avantage de me donner encore du feuillage… à broyer !
Mercredi 24
Assez peu de temps pour jardiner, mais juste assez pour pratiquement terminer le broyage du lierre et de l’oléaria virgata. Cela ne veut pas dire que je ne vais pas remettre ça car du lierre à couper il en reste et je trouverai bien quelques arbustes à tailler…
J’ai découvert 2 petits plants d’Euphorbe characias dans le jardin. Ils ont été mis dans des pots et placés dans la serre.
Jeudi 25
« A la Ste Catherine tout bois prend racine ». Vous savez ce qui vous reste à faire ces temps-ci.
Un tout petit peu de peinture… mais vraiment un tout petit peu. J’étais tellement pressé de retrouver mon lierre ! En fait, c’est à la pioche que j’ai terminé la remise en état du trottoir devant le grand portail pourri. Pourquoi à la pioche ? Je ne sais pas si vous le savez mais cette cochonnerie de lierre à des racines et sur les 2 m² j’ai tout de même supprimé une brouette de petites racines.
Samedi dernier, je vous ai dit que l’on avait commandé une centaine de bulbes chez « Promesse de fleurs ». On a reçu le colis ce matin qui a été déballé ce soir. Les bulbes ont l’air à peu près corrects (on verra plus sérieusement quand je vais les planter) mais j’ai eu la désagréable surprise de constater que dans les sacs d’Anémone nemorosa « Lychette’ et d’Anémone nemorosa ‘Lucia’ il n’y avait… que de la terre !!! La bonne blague… J’ai donc posé (courtoisement pour l’instant) une réclamation.
Mais ça pourrait être drôle quand on sait que chez Jardiland dans un sac de narcisses sur 25 il y en avait plus de 10 pourris. Ce matin, je reçois un mail de Jardiland me demandant ce que je pensais des plantes que l’on a achetées. J’ai donc là aussi pris ma plus belle plume (ou plutôt mon plus beau clavier) pour leur dire ce que je pensais de leurs bulbes mis au compost ! Me répondront-ils ? J’en doute.
Vendredi 26
Plantation de 25 Chionodoxa sardensis, 20 Ornithogalum balansae, 10 Tulipes botaniques clusiana ‘Cynthia Blue’ (qui sont jaune et rouge comme ne le laisse pas supposer son nom. Je dis ça pour ceux qui, comme moi, connaissent l’anglais sur le bout des doigts), 10 Tulipes ‘Très chic’ (blanches à fleur de lys). Je terminerai demain.
Il suffit de regarder la pelouse à certains endroits (sous le cerisier, le Liquidambar, le Parrotia, le Malus ‘Evereste’) pour se souvenir qu’on est en automne.
- Esthétiquement, cela a un certain charme.
Il était temps d’intervenir (c’est la 2ème fois et il faudra recommencer d’ici une quinzaine de jours). J’ai passé un temps fou à tondre car toutes les 2 minutes, il fallait vider le bac (entre des arbustes, dans le poulailler ou le compost) et repasser une 2ème fois. C’était un peu pénible d’autant plus que mon moyen fessier n’avait pas l’air d’apprécier (j’ai toutefois réussi à suivre la tondeuse, mais c’était juste). J’espère qu’un jour St Fiacre me remettra une médaille (pas le mérite agricole, je l’ai déjà ! Non, non ce n’est pas une blague !).
Au fait pas de broyage, pas d’histoire de lierre aujourd’hui. Il y a comme un manque.
Samedi 27
Plantation des Anémones blanda ‘Blue Shades’ et des Eranthis hyemalis.
Il fait froid et le temps est humide et venteux. J’arrive tout de même à arracher du lierre sur le mur et à le broyer. La vigne-vierge qui se trouve dessous va pouvoir à nouveau se développer. Enlever le lierre sera long, mais je compte en enlever le maximum et par la suite contrôler son développement.
Dimanche 28
Plantation des derniers bulbes achetés chez « Promesse de fleurs » : 10 narcisses triandrus ‘Thalia’ (des narcisses blancs)
En ce moment ma vie de jardinier est particulièrement variée. J’ai passé pratiquement toute la journée à arracher du lierre sur le mur de clôture ! Et pour finir, un peu de broyage… Je me demande si demain je ne vais pas trouver autre chose à faire mais il va pourtant bien falloir aller jusqu’au bout. Depuis un petit moment, j’ai l’impression de radoter en écrivant cette chronique.
- Un Acer dissectum en pot a un feuillage superbe en ce moment
Lundi 29
Le matin : peinture de la porte-fenêtre de la salle. Et là j’ai mis le paquet : j’ai bien dû peindre une bonne heure, ce qui est un exploit.
L’après-midi : ne rigolez pas, j’ai coupé du lierre ! Mais avant il a fallu sortir le rosier ‘Albertine’ palissé contre le mur mais complètement envahi par ce satané lierre. Normalement je pourrais avoir terminé demain et remettre en place le rosier.
- Il était plus que temps d’intervenir !!!
C’est amusant, car depuis plusieurs jours un rouge-gorge me tourne autour. Je voudrais le prendre en photo car il est à moins d’un mètre mais quand j’ai l’appareil il est parti et quand il est là je n’ai pas l’appareil. Un blagueur...
Mardi 30
Ce matin, sur la terrasse, on a découvert le cadavre d’un rouge-gorge. Je crains que ce soit mon copain blagueur.
Le lierre est supprimé, le rosier est à nouveau palissé et la 2ème Euphorbe characias plantée sur le trottoir est arrachée.
- Et voila le travail ! ’Albertine’ respire...
- La characias a été supprimée.
Il reste encore du lierre à enlever à un autre endroit, mais pour l’instant je fais la pause (passons à autre chose). Je termine la journée par une petite séance de broyage pour 2 raisons : le tas de lierre dans le sous-sol est impressionnant et broyer est moins pénible pour ma tendinite qui se réveille à nouveau (en tout cas aujourd’hui).
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