Arrosoirs & sécateurs

Un jardin breton en novembre 2010

lundi 1er


La même plate-bande qu’hier, mais cette fois c’est un Prunus azorica qui a pris une claque(hauteur et largeur). Demain la séance de broyage risquera de s’éterniser un peu. La moitié de la plate-bande du fond du terrain est nettoyée.
Dans un gros pot, à l’entrée du potager, plantation d’un Miscanthus sinensis ‘Sioux’ acheté au jardin Plume. C’est un petit Miscanthus qui ne doit pas dépasser un mètre. A l’automne il devient roux.

Depuis un moment je ne vois que les couleurs d’automne (un week-end à Rouen avec 6 jardins il y a une semaine… et une journée à Kerdalo et au Pellinec samedi prochain) mais ici aussi il y a quelques colorations intéressantes et j’ai pris quelques photos au hasard.

Koelreuteria paniculata


Malus ’Evereste’


Cotinus ’Grace’


Cercis canadensis ’Forest Pansy’


Acer griseum


Parrotia persica

Vous ai-je d’ailleurs dit quels sont les deux « outils » que j’ai toujours près de moi quand je jardine ? L’appareil photo et… le poste de radio ! (surtout après 15 h 30). Il ne faut pas être étonné si on me voit éclater de rire en désherbant !

Mardi 2


Rien de bien "folichon" aujourd’hui :
- broyage des tailles d’hier (au bout d’une heure et demie j’arrête... on verra pour le reste un autre jour)
- 23ème tonte du gazon

Mercredi 3


Un imprévu… si bien que je ne peux pas jardiner autant que prévu.


J’arrive toutefois à planter les 4 dernières graminées achetées lors du week-end du côté de Rouen
- Molinia caerulea ssp arundinacea
- Molinia caerulea ‘Transparent’
- Achnatherum brachytrichum
- Panicum virgatum ‘Squaw’
J’y ajoute un Eragrostis elliottii.
Ces plantes sont mises en prolongement du carré de graminées qui donc s’agrandit.

Plantation d’un troisième chrysanthème à petites fleurs (on brade ! autant en profiter)



S’ils résistent à l’hiver, j’essaierai de les tailler l’an prochain pour reformer des boules, en tout cas pour obtenir des plantes basses, car on peut évidemment les cultiver comme plante vivace.

Jeudi 4


On a acheté au retour du week-end près de Rouen (dans un grand magasin d’origine suédoise !) une petite serre d’intérieur. Mais elle ira dehors. Elle a donc été lasurée et aujourd’hui elle a été installée sur un petit perron à la sortie de la salle. Elle est posée sur une table en fer forgé et dedans ont été mises des succulentes qui se trouvaient dans la serre.

Un des 2 trous du compost est complètement vidé.
Je vais maintenant commencer les plantations et les réaménagements. Ouf…
Plantation de végétaux obtenus par boutures et qui se trouvaient dans la serre : un Fuchsia magellanica ‘Aurea’ (une bouture qui vient d’un des jardins du Cotentin visité au printemps, d’une Artemisia ‘Powis Castle’ (une plante que j’aime mais qui ne vieillit pas toujours très bien), d’une clématite montana ‘Marjorie’ (elle vient du jardin de Kerusten. Je vous avais raconté son histoire !), d’une heuchère au feuillage pourpre (elle avait été plantée dans un gros pot avec un Phormium. Celui-ci a pris ses aises ; la pauvre heuchère a été sauvée in-extrémis et après un séjour de convalescence dans la serre, elle retrouve le jardin).
Déplacement d’un Aster divaricatus étouffé par un arbuste.

Vendredi 5


Prise de tête : le Fuchsia magellanica ‘Aurea’ a-t-il été bien placé ? C’est un arbuste qui peut faire 2 m facilement, mais il se taille très bien. Le placer là ? oui mais il manquera de place. Et là ? Oui, mais il manquera de soleil. Etc...
Après mûres réflexions, je le laisse là où il a été mis hier. On verra bien.

Le Fuchsia (pied-mère) est à droite.
Photo prise au jardin ’Le Clos’ de Pamela à St Sauveur le Vicomte.



On adore les érables (surtout les érables japonais) mais de là à en avoir 2 identiques… d’autant plus que cette espèce-là est un arbre (le 1er qui a été planté fait 4 à 5 m). Il nous a été vendu pour ne pas dépasser 2 m ! Il est donc enlevé et est donné à une copine qui saura en prendre soin. Il sera remplacé par un beaucoup plus petit.
Plantation en pleine terre de plants de giroflée ravenelle qui se trouvaient dans la serre. Cela libère de la place au sol et il y en a bien besoin car il va bientôt falloir rentrer des potées de plantes frileuses.
Sans doute êtes-vous étonné(e) de lire ma prose si tôt dans la journée. Mais je pars… Paniquez pas, je vais revenir ! En fait, on va retrouver une trentaine d’acharnés pour visiter demain deux jardins près de Tréguier dans les Côtes d’Armor (Le Pellinec et Kerdalo). En partant la veille, çà m’évite de me lever à une heure que je n’imagine même pas !
On part assez tôt car sur notre route se trouve un jardin qui nous a été chaudement recommandé… un repérage pour 2011 !

Dimanche 7


CÅ“urs sensibles, abstenez-vous !

C’est la triste histoire d’un Feijoa qui ne voulait pas mourir !


Il y a bien une vingtaine d’années, on voulait planter un arbuste plein sud entre la porte d’entrée et le volet de la porte-fenêtre. Largeur 1m maximum…
La pépiniériste nous a convaincus d’acheter un Feijoa. Je ne connaissais que le nom de l’arbuste donc on lui fit confiance. Mais une fois à la maison, après avoir consulté mes bouquins, je commençais à avoir de sérieux doutes. Un an après, j’avais compris car il prenait tellement ses aises que la porte-fenêtre allait très vite rester coincée !
Déménagement : il fallait donc lui trouver une nouvelle place. Pas de problème car à cette époque il restait des endroits à combler. Et il continua de pousser au point de faire plus de 2,50 m dans tous les sens. Son feuillage est très intéressant car persistant, mais manquant de soleil il n’a jamais fait plus de 2 ou 3 fleurs par an. Or, on l’avait acheté pour çà !
En janvier dernier, en pleine période de gel, il a donc été rabattu à moins de 50 cm. Il ne restait que quelques troncs. Aucune chance de survie… on verra à l’automne pour supprimer la souche.
Et bien non, car en juin, j’ai la surprise (désagréable) de voir des petites branches apparaître ! « L’animal » ne voulait pas mourir et ce matin il était superbe et mesurait presqu’ un mètre.

Il est recouvert par une Cobée
et devant : des sceaux de Salomon


Il me narguait mais je ne me suis pas laissé attendrir. Armé d’une bêche, d’une pioche, d’un sécateur et d’un coupe-branches, sans faiblir et sans verser de larmes, je lui ai donné le coup de grâce. Il a rendu l’âme sur le coup des 17 h après plus de 2 heures d’agonie.

La souche est coriace

Il terminera donc demain au fond d’un conteneur à la déchetterie… Je vous avais bien dit que mon histoire était triste.

Ci-git un Feijoa...

Dans une quinzaine de jours un Acer devrait prendre sa place… ainsi se termine la belle et triste histoire du Feijoa qui ne voulait pas mourir ! Tiens, je verserais bien une petite lame tout de même… Sniff.

Lundi 8


Changement de programme :
A la place du Feijoa il y aura un Acer. Or, cet endroit est relativement abrité des vents sur une hauteur de 3 m environ (de l’autre côté du mur de clôture sont plantés, sur le petit espace vert, des arbustes persistants). A l’entrée de la serre il y a un Acer palmatum dissectum ‘Seryiu’. Il est très beau mais je crains qu’il ne devienne trop grand à cet endroit et qu’il manque très vite de place. Son nouvel emplacement est tout trouvé. Je n’ai aucun mal à le déterrer et le replanter car il est jeune. Il suffira d’en trouver un pour l’entrée de la serre qui reste plus petit.
Le compost du 2ème trou est partiellement retourné dans le premier. Le compost à demi-mûr va être répandu ces jours-ci, notamment dans le coin où était le Feijoa et où se trouve maintenant ‘Seryiu’.
Plantation de 3 bulbes de tulipes blanches à fleur de lys ‘White Elegans’. Elles sont arrivées par bateau d’Irlande !
On nous prévoit la première tempête. A cette époque, il faut bien que çà arrive un jour. Elle est à peine annoncée que le Melianthus major qui a poussé tout en hauteur (il fait plus de 2 m) commence à tanguer. Il est tuteuré tant bien que mal, mais j’ai quelques inquiétudes.

Mardi 9


Le Melianthus a tenu le coup malgré la tempête. Il va falloir le tuteurer plus sérieusement mais il faut que cela reste discret.
Le compost est complètement vidé (encore 5 ou 6 brouettes répandues dans les massifs et bien sûr dans la plate-bande où se trouvait le Feijoa et maintenant l’Acer ‘Seryu’)…
Au sujet de cette plate-bande, j’ai récupéré une pivoine ‘Gloire de Charles Gombault’ plantée là il y a plusieurs années et qui n’a jamais daigné fleurir (j’ai du mal avec les pivoines). Elle est replantée dans un autre endroit où elle est susceptible de mieux se plaire.
Hier, j’ai oublié de vous dire que j’ai déplacé le Fuchsia magellanica ‘Aurea’ planté la semaine dernière ! Sans doute cet oubli est-il dû au fait que je n’étais pas enthousiaste… il est re-déplacé aujourd‘hui… un Fuchsia baladeur ! Je pense que cette fois c’est bon.
Vu le temps pourri, je suis obligé de jardiner entre les averses. A chaque rincée, repli dans le sous-sol pour faire des bougies à partir des restes de celles qui sont consumées. Pourquoi vous en parler ? Parce que ces bougies servent dans la serre. Quand le temps est couvert, qu’il fait triste et sombre, j’allume des bougies pour donner un peu gaité mais autre avantage, la température grimpe de plusieurs degrés. C’est tout bon pour le radiateur électrique... (et pour la planète !!!)

Mercredi 10


Le temps ne se prête guère au jardinage. Mais quand faut y aller… ben faut y aller ! Parce que si je compte sur le petit personnel !
En fait la journée est assez courte.
Il restait une brouette de compost à répandre, mais dans un coin du jardin pas très net. Je commence donc par nettoyer et ensuite le coin de plate-bande est recouvert de compost.
Vers minuit la température baisse dangereusement et on peut craindre du gel pour demain matin.
En catastrophe, les 6 « grosses » quittent les alentours des bassins pour rejoindre le sous-sol où elles pourront (toujours en petite tenue) passer l’hiver.

Jeudi 11


Dois-je ajouter un commentaire ?

Même pas envie d’aller voir si le Melianthus résiste aux coups de vent ! Dans ce cas, je sais très bien faire l’autruche... le temps que çà se passe !

Vendredi 12


Et çà continue ! Je ne vais pas tarder à sentir le renfermé…
S’il y a bien une chose que je déteste, c’est le vent. Je n’en vois pas d’utilité… une sacrée invention dont je me serais bien passé ! Et à cette époque, en général, on est gâtés. Les bonnes tempêtes bretonnes çà me fiche les nerfs en pelote. Au début que je jardinais, je piquais des crises car j’avais l’impression que tout ce que j’avais planté allait crever. En fait, les plantes installées résistent assez bien,
Bref, pépère à l’entrée du sous-sol, bien à l’abri du vent et de la pluie, j’ai broyé des tailles des derniers jours et scié en petits tronçons les grosses branches coupées il y a un bon moment lors de la taille par transparence.

Samedi 13


Il y a alerte orange sur le Morbihan ! Et moi, si çà continue, ce sera l’alerte rouge !!! Il paraît que la semaine prochaine le temps va s’améliorer. Tu parles, il est difficile de faire pire. Aujourd’hui c’était la totale.
Je me suis contenté de continuer à scier les branches du Prunus padus ‘Colorata’ et du Viburnum onondaga. Je n’ai pas encore fini car au bout d’un moment… « Ã§Ã  me fait vraiment scier » !
(même par temps pourri et déprimant, j’arrive à me faire rire !)

Dimanche 14


Si, si … le soleil existe encore, je l’ai rencontré.
Reprise en douceur… faut pas me bousculer après ces 3 jours de tempête !
Un peu de nettoyage dans le potager : le petit carré de salades. Je doute que ces salades terminent dans l’assiette mais elles sont là en décoration !
Balayage de la pelouse recouverte de feuilles d’arbres (principalement du cerisier et du Liquidambar). Un tapis de feuilles mortes qui rejoignent le compost.

Lundi 15


Pour cacher un peu le tas de compost (trou d’un mètre de profondeur), j’avais fait un petit muret de pierre pour l’entourer (moins de 50 cm). Je me suis arrangé pour y laisser des cavités et en faire un muret fleuri. Avec le temps (25 ans… çà ne nous rajeunit pas !), il s’est recouvert de mousse mais pour ce qui est de le voir fleurir, c’est une autre paire de manches ! Notamment des bestioles creusent des galeries et retirent la terre. Pourquoi ? C’est simple à deviner : on est tout près du poulailler et ces bestioles sont en embuscade. A mon avis ce sont des rats qui ont déjà sévi il y a plusieurs années. Donc je remets de la terre et le lendemain il n’y a plus rien. Dans un premier temps, j’ai mis dans les galeries des petits sachets de nourriture fort indigeste mais elles sont coriaces ces bourriques. Jugeant que la plaisanterie avait assez durée, j’ai donc, la semaine dernière, bétonné le fond des trous et aujourd’hui j’ai remis de la terre et fait des plantations. Quoi mettre ? La plante qui s’impose : l’Erigeron karvinskianus (il y en a plus de 20 m sur le trottoir le long du mur). J’y ai ajouté des plants d’ancolie. Ce n’est pas çà qui manque dans le jardin, mais l’ancolie se transplante mal, car sa racine est pivotante. On verra bien.

J’avais vu dans le jardin d’une copine une fontaine simple à réaliser et vraiment superbe. J’aimerais en faire autant près de la serre. L’ennui, c’est que là où je voudrais la mettre, il y a un Camellia. Je l’avais acheté sur un coup de foudre mais je regrette. C’est le Camellia japonica ’Jury’s Yellow’. Une floraison jaune pâle. Flatteur mais bof ! Bref, c’est sans regret qu’il est transplanté en fond de plate-bande où il n’aura qu’une utilité : cacher le grillage de clôture.
Et donc, je vais bientôt attaquer la réalisation de la fontaine… Le bruit de l’eau…
Bouturage de petites branches du Senecio vira-vira cassées par le vent. Il n’y avait plus beaucoup de ce Senecio. Si toutes les boutures réussissent, ce n’est pas ce qui manquera l’an prochain ! Mais on aime cette plante au feuillage presque blanc.
J’ai longuement parlé de mon semis héroïque de Semiaquilegia ecalcarata rose pâle. Une merveille obtenue grâce à un envoi de graines d’une personne du forum. Hier, une amie m’a apporté des graines d’une variété mauve. J’ai fait le semis dans un pot placé sous la serre. A souhaiter qu’il y ait moins de problèmes que pour le premier semis : pot inondé, puis renversé etc… mais je suis arrivé à avoir des fleurs l’an dernier après 3 années de culture !

Mardi 16


Au printemps, j’avais craqué devant une fontaine rustique (style vieille fontaine de campagne qui date du temps de nos ancêtres). Le genre de fontaine qui n’a plus d’âge… et pourtant Françoise l’a réalisée avec des vieilles pierres il y a seulement quelques mois. Cela nous a donné une idée, d’autant plus que la place est toute trouvée. Merci Françoise de ne pas m’en vouloir d’essayer de te copier. Je ne vous montrerai pas la photo de sa fontaine, car je crains de ne pas pouvoir faire aussi bien !
Donc, vous avez compris : le chantier a été commencé aujourd’hui. Le Camellia a été retiré, un beau pied d’hellébore est enlevé ainsi que 3 bulbes de colchique. Ces plantes sont mises ailleurs. La place est nette… le trou est démarré.

Mercredi 17


Achat de la pompe. Elle est pratiquement identique à celle qui se trouve dans les tonneaux. Elle est un petit peu plus puissante (600 l/h).
Le trou est fini… le bac qui servira de réservoir est prêt (caisse de rangement en plastique avec une bâche noire à l’intérieur – pour la discrétion car on ne doit pas la voir).

Au fond, repérez le long de la clôture, le fil électrique qui va à la serre.


Je commence à poser des pierres mais il me faut aller en chercher d’autres car il ne s’agit pas de mettre n’importe lesquelles. Une bonne dose de patience va être nécessaire… pas évident mais j’ai la vie devant moi !

Jeudi 18


Problème avec le petit radiateur de la serre. L’écran digital devient illisible certainement à cause de l’humidité. Conclusion : pour régler la température à partir de laquelle le chauffage doit se déclencher, c’est le pif. Chauffe… chauffe pas… tout ce que je constate, c’est que ces derniers jours, la température dans la serre est tombée à 2°C !!! Donc il ne sert à rien. Comme on va plutôt vers le froid, il est temps d’agir. On en a donc racheté un… sans écran digital ! On verra…
Pour la fontaine, çà avance sérieusement. Les raccordements pour brancher la pompe sont faits. Le câble alimente la pompe, la serre (éclairage et chauffage) et la pompe pour les tonneaux. J’ai terminé en m’éclairant à la pile électrique ! (vaut mieux voir quelque chose pour les couleurs des fils !).

Il ne reste qu’à installer la pompe et poser le reste de pierres. Je pensais terminer demain mais j’avais oublié qu’il faut aller chercher la commande groupée de rosiers. Et comme c’est à plus de 50 km…

Vendredi 19


J’ai pu travailler un peu ce matin sur la fontaine. La pompe est installée mais il reste à poser les pierres du fond contre la clôture.
Avec la pluie que l’on a eue tout l’après-midi, je n’aurais pas pu être dans le jardin, donc pas de regret.
On a profité de notre virée pour aller chercher les rosiers des copains et copines pour pousser plus loin et aller acheter des petits érables japonais… pour nous ! On revient avec 3 Acer. Je vous en reparlerai quand je vais les planter.
En début de soirée, juste au retour, il y a eu un vrai déluge à tel point que j’ai cru que le sous-sol allait être inondé (problèmes d’évacuation d’eau). Sur la pelouse, çà fait floc, floc.

Samedi 20


Le peu de temps que je passe dehors, c’est pour m’occuper des problèmes d’évacuation des eaux pluviales. Problème à moitié résolu. Le problème est que le drain n’a pas assez de pente et l’eau s’évacue mal. Pour chasser l’eau et évacuer le sable, la terre, les feuilles, j’utilise le jet d’eau et çà marche très bien. Sauf qu’hier soir dans la précipitation, l’embout est resté dans le drain ! Panique ! Impossible de le récupérer… Et en début d’après-midi, un deuxième reste dedans ! Y’a des moments où le désespoir vous submerge et où on se sent très seul ! (pour se mettre des baffes…). Et au bout d’une bonne heure… les deux sont réapparus gentiment alors que je ne les attendais plus. Bref !
Et la fontaine dans tout çà ? Une petite demi-heure de boulot pour calmer mes nerfs mis à rude épreuve.

Dimanche 21


La fontaine avance bien et le circuit d’eau est mis en route. Je mets du ciment entre les pierres pour les solidariser entre elles mais à l’intérieur c’est de la terre (celle prélevée pour faire la base). Je vais donc pouvoir faire des plantations de fougères et autres plantes d’ombre (mais surtout pas de fleurs).
Je pense terminer demain… sauf imprévus !

Encore une histoire d’eau...
je n’en sors pas !!!

Plantation de deux des trois érables : Acer palmatum ‘Shaina’ au feuillage pourpre à l’entrée de la serre et Acer palmatum ’Coonara Pygmy’.

’Shaina’ derrière les fougères.


’Coonara Pygmy’
près de deux autres Acer. A son pied, des Cyclamen de Naples.

Lundi 22


Presque terminé… Il me reste les finitions et les plantations. Pour demain.

Mardi 23


TERMINE… Mais çà a été plus long que prévu.
J’ai donc mis quelques plantes : du Leptinella squalida ’Platt’s Black’ (feuillage bronze), une campanule muralis, des pieds de Phyllitis scolopendrium (fougère scolopendre récupérée dans le jardin), et surtout des petites fougères prises dans la nature. Dans les pots : buis, lierre, Trifolium pratense ‘Susan Smith’ (trèfle au feuillage panaché) et un Sedum.
Je ne suis pas tout à fait satisfait pour les potées. Trop petites ? On verra, il va falloir apporter des modifications.
En fait, le résultat est très différent de la fontaine qui m’a servi de modèle. Mais merci Françoise !

A la claire fontaine...


Plantation de la bouture de Tropaeolum ciliatum (une capucine vivace à petites fleurs jaunes). Elle est plantée au pied de la brande à gauche de la fontaine. Elle va pouvoir couvrir cette brande, la place ne lui manquera pas car elle est très vigoureuse et peut s’étaler sur plusieurs m².

Tropaeolum ciliatum vue au Clos du Coudray fin octobre

Le nouveau radiateur dans la serre pose des problèmes : je n’arrive pas à régler le thermostat. Quand il chauffe, il ne s’arrête pas... Quand il est arrêté, il ne se remet pas en marche ! Bref, le thermomètre mini-maxi m’indique que ce matin, il a fait 2°C dans la serre !!! Grrrr....

Mercredi 24


Cà y est, on a eu une bonne gelée ce matin. Heureusement que j’ai eu la bonne idée (une de plus !) de rentrer hier une plante gélive en pot. Surtout qu’elle n’a pas apprécié la nuit précédente. Pour la serre un miracle : ce matin le chauffage s’est mis en route et effectivement la température n’est tombée qu’à 8°C dans la serre. L’ennui, c’est qu’une fois parti, il ne s’arrête plus ! Ce soir, je vais aller l’arrêter de chauffer (je veux dire baisser le thermostat) et je verrai bien s’il se remet en marche car cette nuit je n’ai pas trop envie de la passer à la belle étoile !
Quand ce n’est pas la pluie, c’est le froid… La dure vie du jardinier… En tout cas, il a fallu que je me force pour aller dans le jardin. Si bien que je n’ai pas fait grand-chose, sinon de revoir le décor de la fontaine. Je pense que ce soir, c’est tout de même mieux mais quelle prise de tête ! Des fougères, une grosse potée de lierre et une cruche…

Jeudi 25


Il y a des jours où il me faut 2 ou 3 heures pour planter un arbuste. Ce fut le cas hier.
Sans doute pensez-vous qu’avec mon âge très avancé j’ai un peu de mal à me baisser et faire un trou. N’importe quoi ! Je saute encore comme un cabri (des petits sauts tout de même !). Alors peut-être pensez-vous que la terre du jardin est du béton ? Et maintenant c’est ma terre que vous insultez ? Alors qu’elle ressemble à du terreau et que si je la vendais en petits sacs je pourrais faire fortune…
Non, la raison est simple : je ne plante un arbuste que si le coin est nettoyé et accueillant. C’est ainsi que le Prunus devant être planté dans une plate-bande proche du potager, j’ai nettoyé la plate-bande et presque tout le potager ! A tel point que j’ai failli oublier la plantation !
Bilan : plantation d’un Prunus et d’une Spirée :
- Une Spirée qui provient d’une bouture faite après la visite d’un jardin (le jardin de Kerusten). C’est dans ce jardin que j’ai obtenu des boutures de la clématite montana ‘Marjorie’. Vous vous souvenez ? Non ? Et vous vous moquez de mon grand âge ! Je rêve.
Son nom ? Sans doute Spiraea media ’Darsnorm’

Spiraea media ’Darsnorm’
Ne devrait pas dépasser 1 m



- Un petit Prunus glandulosa ‘Albo-Plena’ (moins d’un mètre) découvert dans un jardin du Cotentin (il y est en photo dans l’article). Un plant donné par une copine. Merci Marie-Claire.

Prunus glandulosa ’Albo-plena’
Des fleurs doubles, d’un blanc très pur.

J’ai oublié de dire qu’il n’y a pas intérêt à rester les deux pieds dans le même sabot car il ne fait pas chaud et le matin on frise les températures négatives.

Vendredi 26


Plantation de l’Acer ‘Crimson Queen’, une boule pourpre de 1 m à 2 m maximum. Sa place était toute trouvée et en plus, aucun travail de nettoyage donc un petit quart d’heure a suffi. Il faut dire que, vu le temps, je n’avais aucune envie de faire du zèle.
Bien au chaud au sous-sol (chaud c’est peut-être un peu exagéré !), je me suis lancé dans la fabrication d’une mangeoire car l’une des deux devait bien avoir une bonne dizaine d’années et commençait à se déglinguer de partout.
On a commencé aujourd’hui à donner des graines de tournesol aux zoziaux… Au fait, mon pote le rouge-gorge est toujours là, il vient me rendre visite de temps en temps et on se cause… sous le regard envieux de « La glu » qui aimerait bien le croquer ! Il ne manque que la vieille Rosalie pour mettre son grain de sel ! Pas belle la vie à la campagne ?

Lundi 29


Un jardinier un jour de gel, c’est un peu comme un maître-nageur sans nageurs, un prof sans élèves, un webmaster sans ordinateur ou un footballeur sans ballon : çà tourne en rond.
Il fallait bien faire quelque chose et en cherchant, j’ai trouvé :
- la mangeoire pour les oiseaux est pratiquement terminée : çà piaille dehors, ils ont faim,
- balayage des feuilles du cerisier et du Liquidambar sur la pelouse et du Morus kagayamae sur le trottoir,
- le pot de Fuchsia procumbens est rentré dans la serre. L’an dernier, pour la première fois depuis 10 ans il avait passé l’hiver au chaud et il était superbe aux beaux jours. Bien qu’à l’abri, cette nuit il a pris un coup de gel.
- le Melianthus major est emmailloté avec un voile d’hivernage jusqu’à la fin du gel.


- j’avais refait un socle en béton pour un buste mais il a éclaté avec le premier gel : le jardinier va être obligé de se transformer à nouveau en chirurgien.

Mardi 30


Vu le temps actuel, je vais profiter du gel pour faire quelques corvées… en fait des bricoles.
Pour aujourd‘hui :
- La mangeoire est terminée. Elle est en contre-plaqué d’extérieur, mais je l’ai recouverte d’huile de lin. Et c’est long à sécher.
- Le chirurgien a opéré : le socle du buste est refait, mais en bois recouvert d’un produit de protection. J’ai pris tout simplement un cube de bois que l’on trouve sur les palettes. Pour ne pas que le socle bascule, j’ai enfoncé un fer à béton d’une bonne vingtaine de centimètres en dessous. Il sera fiché en terre. Là encore, il faut attendre que ce soit sec.
En cherchant bien, je crois que c’est tout ce que j’ai fait pour le jardin… quelle feignasse !

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