Tout commence à la plantation.
Choix de l’emplacement
C’est le premier problème, car on devrait toujours acheter une plante en ayant déjà en tête l’emplacement au moins approximatif qui lui est destiné. Or, bien souvent, l’achat se fait sur un coup de foudre (on aime, on achète).
Et ce n’est qu’arrivé sur le terrain que se pose la question de savoir à quel endroit on va la planter.
La première façon de contourner le problème consiste à planter où il y a de la place !!! Bien sûr, c’est une certaine manière de jardiner !
L’autre façon est de rechercher dans les revues, livres et catalogues
les caractéristiques de la plante : hauteur, étalement, aspect du feuillage, époque de floraison, couleur des fleurs…
ses exigences de culture : exposition, distance de plantation, rusticité, caractéristiques du sol…
De plus, il ne faut jamais oublier les associations de couleurs. On doit toujours observer les plantes environnantes. Que recherche-t-on ? un camaïeu ? un contraste de coloris ? un espace monochrome ? un coin de senteurs ?…
Évidemment, pour compliquer la tâche, l’association des couleurs est réalisée avec des plantes, bien souvent, qui ne sont pas encore fleuries !!!
Il faut encore tenir compte de l’aspect du feuillage : près de végétaux à feuilles larges et charnues (hostas…), un feuillage léger est conseillé.
Et puis, si vraiment vous ne trouvez pas cet emplacement idéal, ne vous précipitez pas : plantez en pépinière, avec ou sans le conteneur, (un endroit du potager, par exemple). La plantation définitive peut attendre quelques jours.
Reste le problème des lieux délaissés parce que difficiles à traiter (talus trop secs, coins ventés, endroits trop humides ou trop ombragés, pied des arbres ou d’un mur…). Il faut impérativement d’abord consulter des ouvrages et rechercher les plantes qui s’adaptent aux endroits souhaités. Sinon on court à l’échec.
Quelques conseils pour une plantation soignée
Éliminez totalement les mauvaises herbes vivaces (liseron, chiendent…) Un désherbage chimique au glyphosate peut s’avérer parfois indispensable,
ouvrir un trou suffisamment important (40 cm en tous sens est un minimum pour planter une vivace en godet) et ameublir la terre du trou de plantation,
amendez la terre du trou de plantation avec du fumier décomposé type “Or Brun” ou du compost bien décomposé et sain,
ne jamais planter une motte sèche : trempez, si nécessaire, quelques instants la plante avec le conteneur dans l’eau,
coupez les racines qui passent par les interstices : Après avoir retiré le contenant, éliminez la partie supérieure de la motte susceptible de contenir des graines de mauvaises herbes ou recouverte de mousse,
Coupez les racines qui tapissent l’extérieur de la motte. Bien souvent, celle-ci présente extérieurement un chevelu marron formé de radicelles plus ou moins saines. Il faut impérativement le supprimer en le griffant (avec, par exemple, une fourchette aux dents recourbées, une binette, un croc, une brosse métallique...) et en coupant aux ciseaux toutes les radicelles qui dépassent. |
Remarquez le feutrage qui tapisse la motte de la bruyère : aucune chance de reprise !
Une brosse métallique fait très bien l’affaire pour enlever ce feutrage.
plantez, tassez légèrement la terre, griffez immédiatement après, arrosez puis mulchez en surface.
Alain, conférence 10 octobre 2004