Février 07
Jeudi 1er
Encore un peu de nettoyage : j’en vois le bout ! Il est essentiel que le jardin soit propre pour l’arrivée du printemps sinon on risque vite d’être débordé et le désherbage devient alors une corvée, l’important est de démarrer la saison sur de bonnes bases.
J’ai récupéré une bonne brouette de cendre de bois (elles étaient encore chaudes alors que j’ai fait le feu lundi). Je l’ai tout simplement étalée sur le tas de compost. Parfois je la mets au pied de certaines plantes qui l’apprécie (iris, hellébore niger...), parfois je m’en sers de barrière à escargots pour les hostas.
J’ai actuellement 2 plantes dans le collimateur :
les clématites :
elles démarrent et je les ai pratiquement toutes taillées (sauf celles de printemps bien sûr) Pour en savoir plus sur la taille des clématites.
Pour certaines qui sont bien parties, j’ai gardé quelques branches assez longues en coupant au- dessus de beaux bourgeons. Les autres branches ont été taillées très court à moins de 50 cm. Je ne vais pas tarder à les doper avec de la corne broyée. Je continue à les répertorier (j’en ai partout) et mettre des étiquettes (voir janvier).
les hellébores :
TRES IMPORTANT : j’ai coupé les vieilles feuilles. Je l’avais déjà fait en décembre pour enlever principalement les feuilles malades ou abîmées. Cette fois-ci, c’est pour dégager le pied et mettre en valeur les fleurs qui s’ouvrent.
- Avant la taille
- après la taille
Heureuse découverte : des semis spontanés en fleurs. Il va falloir les replanter
- semis de 2 ans dans une caissette
- un plant va fleurir !
- Des semis donnés il y a 2 ans
- Les 4 pieds sont en fleurs... Merci Michelle...
Mauvaise découverte : le mois dernier (voir janvier) j’avais découvert un pied apparemment attaqué par un virus. Je vais l’arracher car le pied d’à côté semble aussi attaqué (taches noires sur les fleurs). A surveiller dans les jours à venir.
Samedi 3
Nettoyage (suite... et presque fin).
Le Solanum jasminioïdes a pris une grande claque. Il est coincé entre des rosiers arbustifs et en limite de propriété si bien qu’il va fleurir le dessus du toit du voisin. Ce qui est fort charmant mais tout de même. Fleurissant sur le bois de l’année, il est donc à tailler au printemps. Etant un peu obligé de nettoyer assez vite, on dira que c’est le printemps !
- Avant
- (il y a même un bambou baladeur)
- Après
- (il est raccourci à moins de 1 m et vous pouvez chercher le bambou)
J’ai une superbe clématite blanche ’Henryi’ (voir ce que j’en dis sur le site) qui pousse au pied d’un bambou.
J’ai coupé quelques tiges du bambou et avec je me suis amusé à faire une sorte d’échelle pour aider la clématite à grimper dans le bambou. Sinon elle reste au sol et on ne peut pas profiter autant de sa floraison. Des fleurs blanches d’une quinzaine de centimètres de diamètre à 2 ou 3 mètres de hauteur dans un bambou, je peux vous assurer que çà en jette !!!
Au jardin, il y a le jardinage... c’est évident. Mais il y a aussi le bricolage et il faut profiter de cette période plutôt calme pour faire quelques bricoles. En fait, je commence à réparer mon portillon d’entrée car le bois pourrit à un endroit à cause de l’humidité. C’est pas un mince travail et je m’en serais bien passé !
Dimanche 4
Youpi !!! les plates-bandes du jardin sont toutes nettoyées ! J’attends le printemps de pied ferme. Il ne me reste plus qu’à tailler certains arbustes persistants assez sévèrement. C’est peut-être un peu tôt, mais vu le temps çà me démange ! Pour les rosiers et fruitiers, on verra dans un mois.
Je vous jure que je n’avais pas abusé du chouchen (boisson alcoolisée de Bretagne), mais cet après-midi j’ai vu des boutons à fleurs sur ma clématite ’Perle d’Azur’.
Lundi 5
Hier on était en avril... aujourd’hui en novembre ! C’est pas beau la Bretagne où l’on peut avoir 3 saisons en quelques jours pour le prix d’une ? Pas très courageux le jardinier : je me suis contenté de broyer les tailles de samedi (le solanum est broyé menu et repose sur mon tas de compost). A propos de compost, il était temps que je finisse le désherbage car mon tas de compost est plein... je l’avais commencé en novembre. Il va bientôt falloir étendre en surface l’autre tas sinon je vais être coincé.
Très important : j’ai arrosé copieusement le tas de compost. C’est impératif pour que la décomposition se fasse. Or j’ai entassé les déchets sans arroser et c’est un tort. A retenir : le compost doit toujours être humide.
Une chose que j’ai oubliée de dire : toutes les semaines je nourris les oiseaux (2 à 3 pains de margarine et des graines de tournesol). Je le fais de mi-novembre à mars. Si vous voulez en savoir plus sur les mangeoires, à faire soi-même faites un tour sur le site. Au printemps, je compte bien avoir 1 ou 2 nichées de mésanges.
D’ailleurs les oiseaux m’aiment tellement, que certains viennent se cogner un peu violemment contre les carreaux ! Ci-contre, la photo d’un pinson femelle un peu estourbi... il s’en est remis tout de même.
Mardi 6
Opération clématites...
On ne répètera jamais assez l’importance de connaître les noms exacts de ses plantes. Je ne redonnerai pas ici les raisons qui me semblent évidentes... mais apparemment pas à tout le monde. Comme j’ai un nombre assez important de clématites, je profite de la période où elles démarrent pour les recenser.
Dès que je repère une clématite qui démarre,
je la taille (si nécessaire). Pour la taille, une petite précision : les hybrides à grandes fleurs sont taillées entre 30 et 50 cm mais si je trouve une belle branche avec de beaux bourgeons bien démarrés, je la garde. Double avantage : cette branche fleurira plus vite que les autres et les fleurs apparaîtront à une hauteur plus grande (étalement de la floraison dans le temps et dans l’espace)
je mets une petite étiquette discrète en ardoise (voir janvier)
je la place sur un plan que je réalise à l’ordinateur. En fait, je recommence le plan car le logiciel de jardinage qui m’a permis de faire des plans du jardin ne veut plus fonctionner pour mon plan de clématites. J’utilise Word même s’il doit y avoir mieux. J’ai également fait un plan pour les rosiers, les arbustes, les arbres, les graminées etc. Il faut bien sûr les mettre à jour.
En plus du plan, j’ai fait un tableau les répertoriant avec certaines indications (date et lieu de l’achat, emplacement exact, etc.). Les anciens avaient un petit cahier... les modernes ont l’ordinateur !
Actuellement j’en suis à 70 mais il y en a bien d’autres. Comme j’en ai perdu, souvent de ma faute car mal placées, j’aimerais savoir combien il m’en reste exactement. Je vais poursuivre ce travail tout le mois de février et peut-être début mars.
Vendredi 9
Opération clématites (suite)
J’ai acheté un sac de 25 kg de corne broyée.
J’en mets 2 bonnes poignées à chaque pied de clématite. Je griffe et j’arrose (si on m’a vu arroser, certains ont dû penser que j’avais pété les plombs !). Pourquoi de la corne broyée ? Parce que c’est un engrais organique azoté qui agit de manière douce et progressive. Elles puiseront leur nourriture au fur et à mesure de leurs besoins.
C’est assez long à faire vu le nombre de clématites... à poursuivre demain.
Samedi 10 et dimanche 11
Opération clématites (presque fin...)
J’ai terminé de mettre la corne broyée (plus besoin d’arroser vu le temps ! Entre 2 averses je recouvre chaque pied d’un demi-seau de cosse de sarrazin. En particulier pour une raison : recouvrir la corne broyée car en griffant on n’arrive pas à bien la faire pénétrer et si l’on griffe trop violemment il y a des risques de casser certaines tiges et particulièrement celles qui sortent de terre.
Actuellement j’en compte 83 mais je n’ai pas tout recensé.
Lundi 12
Entre 2 rafales de vent (on est en Bretagne ou pas ?), je termine de m’occuper des clématites en recouvrant les pieds de cosse de sarrazin. Mais c’est un temps à ne pas traîner au jardin (j’en profite pour continuer la remise en état de mon portillon d’entrée).
Mardi 13
Je continue mes bricolages : c’est la bonne période car au jardin je ne suis pas débordé. Je répare mes barrières en châtaignier. Je dois refaire le système qui permet de les faire tenir plantées en terre.
Mes barrières (librement inspirées de celles que j’ai vues au jardin du Prieuré d’Orsan)
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Je vais semer des cobées demain. Les graines sont grosses et pour hâter la germination, il est bon de les laisser tremper dans de l’eau tiède 24 h. Il faut semer assez tôt pour avoir une floraison pas trop tardive en été.
Pour en savoir plus sur les cobées.
Mercredi 14
Semis de cobées
Les graines sont restées dans l’eau plus de 12 heures (on utilise cette technique pour le persil et pour les grosses graines dont la coque a besoin d’être ramollie).
J’ai choisi de les semer dans des godets en tourbe (carrés de côté 8 cm) pour faciliter la transplantation (au cas où j’arrive à ce stade car il n’y a pas plus nul que moi pour réussir des semis... autant annoncer la couleur !). Pour que ces godets ne se déforment pas trop, je les ai mis dans des godets en plastique de même dimension.
J’ai semé 4 à 5 graines par pot (je n’ai pas besoin de beaucoup de pots : 4 me suffisent amplement).
Après quelques minutes d’immersion complète, les godets sont placés sur un dessous de pot. Ils resteront dans un coin de la cuisine pour la germination car les graines demandent un minimum de chaleur.
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Je me décide à tailler la haie d’Olearia virgata. C’est un excellent brise-vent de bord de mer au feuillage fin grisâtre (ici on est à moins de 2 km de la mer). C’est un arbuste qui pousse très vite (j’ai obtenu la haie - en fait, 6 plants - à partir de boutures), mais il a tendance à se dégarnir du pied. Je taille régulièrement, mais cette fois-ci je suis décidé à employer les grands moyens : je vais tailler de moitié dans un 1er temps. On va bien voir la réaction !
C’est mon rosier liane ’Toby Tristam’ qui va être content... enfin de l’air !
Jeudi 15
L’oléaria passe dans le broyeur... c’est long (plus d’une heure) mais 3 brouettes de broyat ce n’est pas négligeable. Pour l’instant, je l’ai entassé sur le compost que je vais bientôt épandre.
A l’automne, j’avais récupéré un gros pot marron qui était mal placé (je l’ai remplacé par un bleu plus approprié près des huisseries bleues de la maison... ici on voit la vie en bleu... Bretagne bien sûr). Je me suis enfin décidé à le remettre dans le jardin. Où le mettre ? et quoi mettre dedans ? Miracle... en 1/2 h le problème était réglé. La graminée est une Stipa arundinacea (une graminée géniale qui fait des touffes superbes au feuillage persistant légèrement bronze et qui a le bon goût de se ressemer)
On m’avait donné il y a 2 ans des petits plants d’hellébores (semis spontanés). Une dizaine sont en fleurs et méritent d’être transplantés. 3 d’entre elles rejoignent les plates-bandes : une blanche légèrement piquetée superbe, une Sternii aux fleurs verdâtres et une piquetée pourpre. Samedi il y a une conférence à la section ’Jardin d’Ornement’ avec, depuis un an, une tombola (je donne une plante de mon jardin). Cette fois je vais donner une de ces hellébores.
Vendredi 16
Pas eu le temps aujourd’hui de me consacrer au jardin. Juste le temps de remettre le portillon en place et faire quelques réajustements (si tout marchait du 1er coup, qu’est-ce que la vie serait monotone !). J’ai mis du temps pour le remettre en état car une partie était pourrie. J’ai dû refaire, grâce aux conseils de mon magasin de bricolage préféré, la partie endommagée.
En le remettant en place, j’ai pu constater le début de floraison des ipheions plantés sur le trottoir (où il n’y a pas un brin de terre). Qui prétendra que c’est un bulbe difficile à cultiver ? Pour en savoir plus sur l’ipheion uniflorum
Samedi 17
Nom d’un chien... heureusement que ce matin il y avait à la section ’Jardin d’ornement’ une conférence sur les pucerons (bientôt sur le site). Cela m’a fait penser que je n’avais pas fait de traitement d’hiver de mes fruitiers.
Je m’y suis mis cet après-midi. J’ai un peu de retard (normalement en janvier), mais j’ai mis de l’huile vaselinique sur tous les fruitiers et particulièrement les pommiers en espaliers qui sont attaqués depuis très longtemps par le puceron lanigère et dont je n’arrive pas à me débarrasser. Je ne suis pas un accroc du pulvérisateur, loin de là , mais ces lanigères causent des dégâts et les arbres en souffrent. Pas de danger que je pollue mes pommes... j’en ai pas ! (pourquoi ? mystère ! de toute façon les fruitiers et les légumes me font la gueule !) mais ces espaliers font un rideau sympathique en bordure du coin ’salon de jardin’. Donc j’y tiens.
Si vous voulez en savoir plus sur les traitements des fruitiers... je vais suivre scrupuleusement le calendrier qui figure à la page du site.
Au fait, ne dites pas à mes lanigères que je leur réserve une petite surprise en mai-juin. Mais ils vont avoir chaud aux fesses... c’est le moins qu’on puisse dire... et çà ce sera écologique !
J’allais oublier de dire que j’ai traité avec le même produit les pieds des rosiers.
A ceux qui pourraient crier très fort que traiter c’est pas bien, je dirais qu’il vaut mieux traiter maintenant pour éviter de nombreuses petites bestioles dans quelques mois. Et puis les pucerons lanigères peuvent faire crever les pommiers.
Jeudi 22
5 jours d’absence c’est bien, mais il faut s’y remettre. Une constatation : le jardin a un petit air de printemps et les floraisons sont de plus en plus nombreuses. Et surtout, le Camellia ’Cinnamon Cindy’ est à nouveau tout en fleurs (à part une période fin janvier après des gelées - voir photo du 27 / 1). La photo n’est décidément pas terrible !
Dimanche je suis allé assister à la conférence de Maurice Laurent (que je connais bien) à la Société d’Horticulture de Vannes. Tout çà pour dire que je reviens avec 3 viburnums à planter.
N’ayant pas trop de temps pour jardiner aujourd’hui je fais tout de même 2 choses :
je transplante mon rosier ’Phyllis Bide’ planté il y a 1 ou 2 ans. C’est une bouture qui m’avait été donnée et comme, à l’époque, je n’avais pas trop de place, je l’avais planté... un peu n’importe où ! Je l’ai replanté dans une plate-bande où la dominante est le jaune. Or, il est jaune...
Je fais le tour du jardin avec un papier et un crayon.
J’écris 2 listes :
- celle des endroits ou j’ai de la place libre (Ã certains endroits, Ã l’automne, j’ai fait du vide !)
- et celle des arbustes à planter (en particulier : 4 viburnums, une bruyère méditerranéenne, un Fothergilla major, 3 hydrangeas et un styrax japonica)
Il est temps que je comble les vides d’arbustes puis de vivaces.
Vendredi 23
Le fait d’avoir fait ces 2 listes m’a aidé à cogiter et si je n’ai pas encore trouvé la place de tous les arbustes, j’ai déjà quelques idées. On ne répètera jamais assez que le jardin se pense aussi avec papier et crayon.
Je plante le Fothergilla major... pas de problème pour lui trouver sa place... dans un endroit ensoleillé une partie de la journée. Alternance de soleil et de mi-ombre.
Dans la haie de persistants, tout au bout du jardin, en bordure de rue, j’ai un endroit qui ne m’a jamais satisfait. Il me faut donc 2 persistants... et je les ai. J’enlève un Viburnum lantana ’Variegatum’ qui ne s’est jamais plu à cet endroit et je le plante ailleurs. Je nettoie ce coin de quelques m² et je plante les Viburnum de Maurice Laurent : Viburnum harryanum et Viburnum x globosum ’Jermyn’s Globe’. J’espère qu’ils vont pousser car autour, les arbustes sont bien établis et notamment un Prunus padus de 10 m. Je vais essayer d’enrichir la terre en la recouvrant de compost et de fumier de cheval que je vais récupérer ailleurs. C’est pas gagné ! Saint Maurice priez pour nous !!!
Enfin je me décide à tailler à moins de 1 m un Rhamnus alaterne ’Variegata’. Il faisait 4 à 5 m et était devenu laid. En juin dernier j’avais fait la même chose sur un autre Rhamnus. Maintenant il est superbe. Voilà ce que c’est que de ne pas tailler assez sévèrement de temps en temps.
- Avant
- Après
Samedi 24
Une envie frénétique de faire des plantations...
Après avoir planté mes 2 viburnum hier, je recouvre l’endroit de compost (il est temps que je vide mes tas de compost... çà déborde. Et pourtant la dernière fois que je l’ai fait, c’était en novembre). Je mets 5 ou 6 brouettes sur une épaisseur de 10 cm environ. Je couvrirai ces jours-ci de fumier de cheval récupéré dans les plates-bandes.
Comme vider le compost est un peu pénible (le mal de dos n’est jamais bien loin !), je plante à nouveau dans une plate-bande située derrière la maison au Nord. Je transplante d’abord un Loropetalum ’Fire Dance’ au feuillage rouge superbe qui végète. Dans cette plate-bande, il devrait être plus à l’abri des gelées. Il sera coincé entre un Camellia ’Mme Lebois’ adulte et un bouleau plus haut que la maison. Devant je plante un Hydrangea que l’on m’a donné (probablement ’Speciosa’ aux tons rouges). J’ai intérêt à surveiller la reprise et en particulier à arroser cet été. A la place du Loropetalum je plante un autre hydrangea (j’ai perdu son nom, mais c’est un hydrangea à têtes plates dans les tons bleus. Un nom japonais bien sûr... mais lequel ?). Je n’oublie pas de mettre de l’engrais pour hortensias (reste de l’an dernier). Je complète la plate-bande par 2 hellébores supplémentaires.
Et la pluie est arrivée... je suis rentré un peu trempé... On verra demain car j’ai encore des plantations à faire.
Dimanche 25
Je finis mes plantations d’arbustes (bruyère méditerranéenne, Viburnum plicatum ’Newport’) et je transplante l’hydrangea ’Sunset’ (sa 3ème place : il n’a jamais voulu pousser donc c’est sa dernière chance !). Quelques coins vides sont maintenant aménagés mais il me reste à combler quelques endroits par des persistants (encore quelques achats en perspective... super !).
Je taille mes camélias sasanqua et en particulier l’un d’entre eux - ’Hiryu’ - qui avait pris trop d’épaisseur et empêchait le passage dans une allée du potager. C’est le bon moment pour les tailler. Ils se taillent très bien, cela permet de les "dompter".
Pour en savoir plus sur les camélias sasanqua
Je continue de répandre en surface le compost à moitié décomposé.
Revenons sur le compost et ma façon de le faire et l’utiliser.
Je fais le compost dans 2 trous de près de 1 m de profondeur (pour des questions d’esthétique mais il devrait être fait à même la terre dans des bacs). Et quand on le vide... gare au lumbago !
1° Je remplis le trou du fond (N° 1)
2° Quand il est plein, je renverse le compost dans le trou de devant (N° 2).
3° Quand le trou (1) est à nouveau plein, je vide le (2) et je répands le compost sur la terre sans l’enfouir.
4° Le compost du (1) passe en (2). Le fond du trou 1 est composé de compost prêt à étendre. C’est pourquoi le trou (1) est plus important que le (2)
5° je remplis à nouveau le (1)
Et ainsi de suite...
Vous me suivez toujours ???
J’étale environ, à chaque fois, entre 10 et 15 brouettes bien pleines. Et cela 4 ou 5 fois dans l’année.
J’étale le compost quand le trou (1) est plein et que je ne peux plus rien mettre sous peine de tout voir s’écrouler (il fait alors 2 m de haut).
Je mets TOUT ce qui peut se dégrader (sauf branches et feuilles de rosiers), c’est à dire : "restes" (épluchures etc.) de cuisine, tonte de gazon (parfois, et je la remue pour ne pas qu’elle forme un matelas), tout ce que j’obtiens en désherbant et en broyant des branches après la taille.
Voila ce que j’obtiens (après 4 mois maximum de compostage en été - en hiver c’est beaucoup plus long mais il y a moins de matières à apporter). La photo a été prise mi-août.
Quand j’étale le compost, il n’est pas à l’état de terreau. Je ne le passe pas au travers d’un tamis (je suis trop fainéant !). Oui, les merles (et ma poule !!!) peuvent l’éparpiller. Si c’est dans les plates-bandes entre les plantes, tant mieux, ils bossent pour moi... s’ils en mettent sur la pelouse, je passe un coup de râteau à gazon : je le remets dans la plate-bande et ce qui reste sur la pelouse, ce sont les parties fines donc qui alimenteront la pelouse. Cela dure 2 ou 3 jours, ils se fatiguent vite !
Ensuite, quelques jours après, je griffe et je renvoie au compost les parties non décomposées (brindilles...). C’est ma façon à moi de tamiser !
Parfois il y a ensuite une poussée de mauvaises herbes (normal, je ne fais pas le tri donc j’envoie au compost des plantes même grainées... j’ai dit que j’étais fainéant !). Et alors ? Je griffe mon compost pour détruire cette poussée de mauvaises herbes à peine sorties. Cà va très vite.
Le voila étalé sur la terre mais parfois il est plus grossier.
J’espère avoir été clair !!!
Aujourd’hui le trou (2) a été vidé et j’ai commencé à le remplir avec les déchets du (1).
Lundi 26
4 nouvelles hellébores plantées (proviennent de semis). Elles me servent à compléter les massifs d’hellébores (je ne veux pas les disperser mais au contraire les grouper - effet de masse -). Ci-contre l’une d’entre.
Je mets à tremper dans l’eau des graines de persil que je sèmerai demain (du persil simple Géant d’Italie, bien plus parfumé que le frisé).
J’aère le fumier de cheval avec la fourche et je récupère le dessus qui est sec pour le mettre ailleurs (entre les viburnum plantés la semaine dernière)
En fin d’hiver, certaines graminées ont des feuilles bien vertes mais d’autres sont jaunes et la touffe a besoin d’un petit coup de nettoyage. C’est le cas de Stipa tenuifolia, Nassela trichotoma...
J’ai enfin trouvé le truc pour enlever ces feuilles jaunes : un peigne pour chien !
C’est simple : on peigne et les feuilles vertes restent bien, seules les jaunes s’enlèvent. Génial !
C’est valable uniquement pour les graminées à feuilles fines. Pour les feuilles plus larges, je pense au peigne à myrtilles. A voir.
- Avant
- Après
Alain, t’es un bon ! (je blague...)
Mardi 27
Un temps pourri : un peu de vent (pas trop mais tout de même), un peu de pluie (pas trop mais tout de même). Beurk !!! un temps à rester à l’intérieur.
Mais il me fallait bien semer le persil (je ne vais pas laisser les graines "trempouiller" dans l’eau). Mon petit carré était presque prêt : j’enlève le dessus pailleux de fumier de cheval (je vous ai dit qu’il y e a partout sur une moitié du jardin !), je mets quelques centimètres de bon terreau et je sème... Bien entendu, je n’ai pas oublié de mettre un filet, pour les oiseaux sans doute mais surtout pour ma poule. Quand je vais la lâcher, si elle passe par là ...