Arrosoirs & sécateurs

Le Conservatoire Botanique National de Brest. Le Stang-Alar

7 juin 2008

Le Conservatoire Botanique National de Brest. Le Stang-Alar

Ancien site de carrières, le vallon du Stang-Alar, d’une superficie de 32 hectares, est un parc public et un conservatoire botanique national.


Nous étions déjà venus en 1998 et comme il y a 10 ans, c’est Loïc Ruellan qui assure la

visite guidée des serres

Le conservatoire botanique fut créé en 1975 avec pour mission de sauvegarder les plantes du monde entier menacées de disparition.


wollemia nobilis

Le pin Wollemi, baptisé Wollemia nobilis, a été découvert en 1994 en Australie. En fait, il est apparu il y a 90 millions d’années et a disparu il y a 2 millions d’années. Il n’était alors connu que par des découvertes fossiles. On ne recense actuellement qu’une centaines d’exemplaires dans la nature.
Un programme de sauvegarde de ce genre a été mis au point.

Dans ces serres qui abritent l’une des plus importantes collections de plantes menacées, celles-ci sont réparties en 4 salles correspondant à 4 milieux différents :

- les montagnes tropicales humides
- les îles océaniques subtropicales
- les zones tropicales sèches
- les forêts tropicales humides

Le Conservatoire Botanique National de Brest. Le Stang-Alar


Les montagnes tropicales humides

Les régions tropicales abritent 46 % des montagnes de plus de 5 000 m d’altitude.

Les montagnes tropicales humides
Cylindrocline lorencei
des plantes bien adaptées aux hautes pentes humides de l’île Maurice

Une des plantes les plus rares au monde.
Semble avoir totalement disparu dans la nature.
Sauvée in-extrémis et mis en culture à Brest.

Hibiscadelphus giffardianus
disparu des forêts d’Hawaï en 1930.

Des graines récoltées ont permis de cultiver cet arbre en culture.
Sa disparition semble due aux coulées de lave, à la destruction d’oiseaux qui le pollinisaient et à l’introduction d’herbivores.


Les îles océaniques subtropicales

L’homme a toujours été attiré par les îles, mais son installation s’est souvent traduite par un saccage de la flore et de la faune originelles. Aujourd’hui, l’accroissement des populations et les pollutions font peser de lourdes menaces sur ces milieux fragiles.

Cheirolophus massonianus

Cheirolophus massonianus

Originaire de Madère et Porto-Santo, cette plante était considérée comme éteinte. 5 pieds ont été redécouverts en 1995 et des graines récoltées ont donné de nouveaux pieds. La réintroduction en nature sera peut-être un jour envisageable.


Les zones tropicales sèches

Faibles pluies et températures élevées.
La faune et la flore s’adaptent aux conditions de vie difficiles.

Euphorbia classenii
Echinocactus grusonii
Ruizia cordata

C’est une plante endémique de l’île de la Réunion. Dans les années 1970, il ne restait que 3 plants. A partir de boutures, puis de pollinisations au conservatoire botanique de Brest, 1 800 plants ont pu être réintroduits en nature et jardins de la Réunion.


Les forêts tropicales humides

Ces forêts abritent la moitié des espèces vivant sur Terre.


Hibiscus clayi
et Tillandsia usneoides
Tillandsiae
Amorphophallus titanum
C’est l’Arum titan
Arum titan


L’arum titan : Cette plante monumentale originaire des forêts tropicales de Sumatra appartient à la même famille que les Arums (aracées).
Pendant la moitié de l’année, la plante se présente sous la forme d’une feuille unique de 2 à 5 m de haut portée par un pétiole épais et charnu qui émerge directement du sol.
Puis la feuille dépérit pour ne laisser qu’un tubercule qui peut dépasser 30 kg.
Au bout d’un dizaine d’années, le tubercule produit une fleur de 2,70 m de haut dégageant une odeur nauséabonde.
La 1ère floraison dans les serres de Brest s’est produite en juillet 2003.
Le défrichement intensif des forêts indonésiennes est responsable de la régression rapide des populations sauvages de cette espèce.


Quelques plantes carnivores

Drosera binata var. multifida
Dionaea muscipula
Sarracenia sp. x rubra

Le Vallon du Stang-Alar

Ce vallon qui bénéficie d’un micro-climat favorable, est devenu un parc paysager d’une trentaine d’hectares où sont cultivées des plantes menacées originaires du monde entier.

Le Conservatoire Botanique National de Brest. Le Stang-Alar

L’eau est très présente...

L’étang
et ses plantes aquatiques.

Le Stang-Alar

Le Stang-Alar

Les gunneras...

Le Stang-Alar

Feuilles de Gunnera

Le Stang-Alar

Dicksonia antartica
Les fougères arborescentes
Eucalyptus dalrympleana
originaire de l’Australie
Metasequoia glyptostroboides
Originaire de Chine

Descendre le vallon du Stang-Alar, c’est un long voyage à travers les continents...
Mais pour l’instant, nous allons rejoindre le jardin de plantes médicinales de l’Abbaye de Daoulas pour un voyage... dans le temps.

Le parc : ouvert de 9 h à 18 h en hiver et de 9 h à 20 h en été : accès libre
Les serres : accès payant
Renseignements : 02 98 02 46 00
www.cbnbrest.fr

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