Arrosoirs & sécateurs

Culture du Camellia : des exigences

Une plantation de camellias à mi-ombre

EXPOSITION

Du soleil pour les C. sasanqua !
Exposition au soleil (sud ou sud-ouest de préférence) pour les C. sasanqua, sinon la floraison risque d’être décevante. Mais il faut éviter la réverbération trop forte d’un mur trop proche qui peut griller les jeunes pousses, les bourgeons et les boutons.

Camellia sasanqua ’Navajo’
Du soleil...


Ombre, mi-ombre, ou soleil ? Peu de camellias en Bretagne demandent la mi-ombre. Attention ! La mi-ombre n’est pas l’ombre, et l’exposition peut être très différente en été et en hiver. Il faut quand même un minimum de lumière pour obtenir une floraison intéressante.

Camellia grillé par le soleil.


Un minimum d’abri aussi ! Abriter autant que possible contre le vent, éviter en particulier les couloirs de vents froids qui peuvent griller le feuillage et les boutons. En bord de mer, prendre encore plus de précaution.

SOL

Sol acide, évidemment ! Les camellias sont des plantes de terre de bruyère, qui demandent un pH entre 4 et 6. Les sasanquas, en général, peuvent s’accommoder d’un pH plus neutre (pH 6 à 7).
On est gâté en Bretagne, pas de problème de pH en général ! Mais on peut avoir de mauvaises surprises : les entours de bâtiments ou bas de murs ou de murets peuvent être malsains par contamination avec des déchets calcaires de construction (ciment, plâtre, etc.). Et même dans un sol apparemment sans problème, on peut tomber sur un piège caché en profondeur (plâtre enfoui, fosse d’inhumation d’un animal avec de la chaux, etc.). Et on peut avoir dans son jardin une ou plusieurs zones ponctuelles maudites où tout végète ou crève, quoi qu’on fasse !
Et si le pH est trop haut ? On peut améliorer le pH en l’abaissant par un apport de terre de bruyère, ou de tourbe, mais les “terres dites de bruyère” vendues dans le commerce ne sont souvent que de la tourbe stérile. A ne pas utiliser seule. Il faut compléter par de la nourriture.
Sol pas trop lourd, et riche en humus. On peut améliorer année après année par des apports d’humus renouvelés (matelas permanent de feuilles par exemple). Du sable ? Avec précaution, et pas de sable inconnu ! Les sables vendus dans les magasins de bricolage sont prévus pour faire du béton et sont généralement calcaires !
Sol bien drainant. Les camellias ne sont pas des plantes de marécages ! Leurs racines ne supportent pas de baigner dans l’eau. Elles s’asphyxient et meurent si elles sont noyées On peut pallier au problème soit par une tranchée drainante, soit par des billons (petits talus de plantation) qui rehaussent les racines et les mettent à l’abri de la noyade.

Camellia grillé par la sécheresse


Et si on a de gros problèmes ? On peut toujours cultiver en grands bacs, ou dans un trou bâché rempli de terre convenable.

Texte et photos de René Mahuas, conférence le 14 décembre 2013 à l’association "Balades et jardins"

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