Arrosoirs & sécateurs

Chronique d’un jardin de Bretagne-Sud en août 2020

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Samedi 1er

Pour le nettoyage, c’est vraiment reparti. Et comme toujours, je commence par le jardin à l’avant de la maison (façade Sud).
A la sortie du bureau, il y a une petite allée étroite faite de pierres du jardin. Elle est toujours envahie de mauvaises herbes mais aussi de petits plants issus de semis spontanés notamment d’hellébores. J’ai bien dû passer plus de 2 heures pour la nettoyer.

Une Hebe microphylla qui a terminé sa floraison est rabattue. Il faut impérativement le faire au moins deux fois par an pour qu’elle reste belle et bien compacte. Si vous ne le faites pas, le jour où vous allez vous décider, vous allez vous retrouver sur du vieux bois. Il ne restera qu’une solution : la raser au niveau du sol mais il faudra attendre au moins 2 ans pour qu’elle retrouve sa forme initiale.

Avant de partir, je n’avais pas eu le temps de terminer de vider le compost. J’ai donc continué en répandant deux brouettes de compost.

Dimanche 2

3ème journée dans le jardin Sud devant la maison. Il faudra encore une journée pour terminer. Le compost continue à se vider (encore 2 brouettes).
Depuis 1 ou 2 ans le Viburnum ‘Shasta’ (3 m) m’inquiète. Il souffre car il se trouve devant une haie de bambou qui doivent lui pomper l’eau. Il a souffert en juillet par manque d’eau. Il a été copieusement arrosé aujourd’hui. Ce soir il est déjà plus fringant mais ce n’est pas gagné.
Durant le mois d’août, Gaspard et Achile seront assez souvent à la maison donc le nettoyage du jardin n’avancera pas très vite. Tant pis : les deux gamins passent avant le jardin (Papy avant d’être jardinier !!!).

Lundi 4

Il paraît… en tout cas c’est ce qu’on m’a dit… Il aurait plu cette nuit ! (moi, la nuit, je dors). Non, ce n’est pas une fake news. A-t-il plu beaucoup ? Je ne sais pas car je n’avais pas vidé le pluviomètre. Mais c’est bon à prendre.
Le circuit d’eau dans les tonneaux est remis en marche. Il a fallu les vider complètement, nettoyer les pots pour enlever un maximum d’algues filamenteuses et remettre de l’eau. Espérons qu’il n’y ait plus de pertes d’eau mais ce n’est pas gagné.
Remise en marche de la fontaine. Le but est de savoir une bonne fois pour toute d’où vient le problème : du bac ou ou du tuyau ? Le bac est momentanément un seau et le tuyau est rallongé par un gros tuyau. S’il n’y aucune perte d’ici une semaine c’est que le problème ne vient pas du tuyau. Je ne vais pas tarder à péter un câble avec ces pertes d’eau.

En ce moment, de l’Allium est en fleurs. Depuis 2 ans, dans un pot en pépinière devant la serre, le même Allium est également en fleurs. Je les ai regroupés. Quel est le nom de l’espèce ? Je ne sais pas. Il faudrait faire des recherches.

- Acheter des plantes c’est bien mais encore faut-il les planter. Le Miscanthus ‘Morning light’ est mis au centre du carré de graminées. Il vient remplacer une touffe de Scilla peruviana qui aurait dû être enlevée depuis bien longtemps. Je pensais récupérer 3 ou 4 bulbes au maximum. En fait, j’en ai sorti une quantité importante. Quelques-un vont être replantés (où ? Je ne sais pas). Le reste sera donné ou ira au compost. Si vous passez par là et que vous êtes intéressé(e) dites-le moi et venez en chercher.
Le plant de Livêche est mis dans un plus gros pot en pépinière (il attendra pour la plantation définitive), les pots de campanules sont mis en pépinière pour s’enraciner tranquillement avant la plantation sous la grande arche. La scabieuse, le basilic pourpre et le petit Sedum attendent toujours que je leur trouve une place dans le jardin.

Mercredi 5

Le basilic pourpre est planté dans un conteneur noir et posé dans le jardin « noir ». C’est une plante annuelle. J’ai donc jugé bon de ne pas le mettre en pleine terre puisqu’il va disparaître cet hiver.
Bouturage d’une succulente qui semble apparemment bien rustique, car elle est en pot dehors depuis plusieurs années. Son nom ? Je l’ai perdu. Par contre, je connais grâce au forum, le nom de l’Allium : c’est l’Allium carinatum ssp ‘Pulchellum Album’ . Je vais poser la question sur le forum pour la succulente et je compte bien vous donner son nom demain.

Il m’aura fallu la journée pour nettoyer le jardin-couloir sur le côté de la maison. Il reste donc à nettoyer tout l’arrière.
Ouf, le compost est complètement vidé. Il est très beau, j’en ai donc gardé en réserve pour mettre dans les pots ou lors de plantations.
Et l’arrosage continue car j’ai beau dire à ma femme de chanter : la pluie ne vient pas !

Jeudi 6

Un peu de nettoyage à l’ombre à l’arrière de la maison. Le noisetier tortueux taillé en transparence subit une petite taille : les branches du bas sont coupées pour dégager les troncs.

Samedi 8

Jouer « la merguez au barbecue », merci pas pour moi (je laisse ça aux vacanciers à moins de 2 km d’ici !). C’est pourquoi je jardine à l’ombre, au Nord derrière la maison. Et même là je transpire. Alors j’avance doucement. Pas trop vite pour ne pas prendre un coup de chaud.
Un plant d’hellébore acheté au printemps a été mis dans un endroit trop ensoleillé. Il souffre car il n’a pas eu le temps de s’installer et la chaleur actuelle n’arrange rien. Il a donc été déterré et mis en pot. Il sera replanté en fin d’été. D’ici là je vais pouvoir le surveiller. A sa place, la scabieuse columbaria rapportée d’Alsace, a été mise en place.

Dimanche 9

Et le nettoyage continue… encore et encore.
Les Arums sont complètement rasés car ils sont plutôt raplapla. C’est une plante qui demande de l’eau, et en ce moment... Je pense vous l’avoir déjà dit : ces arums viennent du jardin de mon grand-père. Quand j’étais haut comme trois pommes, je voyais toujours mon grand-père dans son jardin du Cotentin (à deux pas de celui de Stéphane Marie et celui de Jérôme Goutier) arroser ses arums. Il y a ici une terre légère mais lui jardinait dans du sable ! Autant dire qu’y faire pousser des arums relevait de l’exploit. Et pourtant ils étaient superbes. Et du haut de mes 3 pommes j’avais l’impression que cette plante était géante. Depuis, j’ai grandi…
Nettoyage dans le fond du jardin. Pourquoi ? Car c’est un endroit où il n’y a jamais de soleil. J’ai bien fait d’y aller car j’ai découvert que certaines plantes qui étaient encore belles et qui n’avaient pas souffert de la sécheresse à notre retour d’Alsace, sont maintenant en piteux état. Au moins une bonne dizaine d’arbustes, dont les Hydrangeas, ont des feuilles qui pendouillent ou pire, grillées. Ce n’est pas catastrophique mais il est grand temps de faire quelque chose. Ces végétaux ont donc été arrosés à fond : je mets au pied la pomme d’arrosage au bout du tuyau et je laisse couler lentement une bonne 1/2 h.
Dans le Parrotia grimpe un rosier (je ne me souviens plus du nom). Toute la partie haute (au dessus de 1 m) est morte. J’ai donc passé une petite heure à la supprimer et la couper en petits morceaux pour mettre dans deux grands sacs : direction déchetterie la semaine prochaine.

Lundi 10

Le nettoyage dans le fond du jardin continue. Il va bien falloir que la pluie arrive (de la vraie pluie et non du pipi de chat), car je commence à en avoir marre d’arroser. En ce moment, il faut tous les jours mettre le tuyau avec la pomme d’arrosage aux pieds des plantes. Je découvre tous les jours de nouvelles plantes assoiffées. Ca devient fatigant ! Sans compter la chaleur insupportable qui plombe le moral du jardinier…

Mardi 11

Aucune envie de jardiner : ça tombe bien car les deux petiots sont à la maison pour plusieurs jours.

Gaspard a brutalement décidé qu’il voulait une plante pour son jardin. On est donc revenu avec deux Asters novi-belgii (un blanc et un blanc teinté de mauve). Tous les deux sont très jolis mais on a frisé la catastrophe car il voulait au départ la plante la plus moche, la plus flashy, la plus ringarde de la jardinerie : un pétunia blanc avec des rayures roses. Une horreur mais mon pouvoir de persuasion l’a emporté. Mon argument : je lui ai dit que cette plante allait mourir cet hiver alors que les Asters seraient là encore l’an prochain. Ouf, ça a marché.
Il a fallu ensuite planter dans une terre archi-sèche. Arrosage… arrosage...

Mercredi 12

J’arrive à m’échapper suffisamment longtemps pour terminer le nettoyage de toute la plate-bande du fond. Coup de chance : j’ai de l’aide !

Le beau brun arrose... il adore.
Le petit blondinet désherbe...


Miracle : il pleut une partie de l’après-midi. Non, faut pas rêver, ce n’est le déluge mais on ne va pas faire la fine bouche. En tout cas la température a bien dégringolé. Ouf !!!
Il y a maintenant 15 jours que l’on est rentrés, un petit bilan s’impose (sachant que je ne peux pas jardiner tous les jours... vous savez pourquoi).

J’ai entouré en rouge les parties nettoyées.

Vendredi 14

12ème tonte du gazon.
Plantation du Sedum pourpre ‘Red Canyon’ rapporté d’Alsace.

Samedi 15

Une chaleur étouffante… J’étouffais !
Je lance une annonce : recherche tricoteuse ou couturière patiente qui pourrait m’initier à son passe-temps. Condition : travailler au frais l’été et au chaud l’hiver. Signé : un jardinier épuisé.
Pour varier les plaisirs, j’ai fait du nettoyage et en particulier d’une petite allée gravillonnée. Assis sur mon tapis de mousse, je transpirais abondamment. Un peu de broyage plus au frais dans le garage.
PS : brodeuse, c’est pas mal non plus...

Dimanche 15

Bel orage dans la soirée de samedi. Ca pétait de partout et surtout il s’est mis à pleuvoir... Jubilatoire !
15 mm ce matin dans le pluviomètre. Dans certains coins de Bretagne il a dû pleuvoir beaucoup plus mais on va pas jouer la fine bouche.

Lundi 17

Il a encore plu un peu : ce matin 5 mm dans le pluviomètre. C’est tout bon : les plantes sont toutes guillerettes (pour certains humains, un petit coup de pinard et ça repart, les plantes sont moins exigeantes) et le gazon reverdit. A part un ou deux endroits où il y encore un peu d’herbe jaune, on retrouve le vert que j’aime. Il faut dire que dans le jardin, il y a plus d’ombre et mi-ombre que de soleil. Ceci expliquant cela.
Un peu de nettoyage et mise en place de 4 dames-jeannes. 3 viennent d’être rapportées d’Alsace. Elles étaient dans un coin du grenier dans la maison là-bas. Dans l’une il y avait du schnaps éventé d’une bonne quarantaine d’années (tout juste bon pour faire les carreaux) mais dans l’autre le schnaps a un petit goût de revenez-y qui nous rappelle le bon temps où l’on pouvait revenir d’Alsace avec quelques bonnes bouteilles dans le coffre de la voiture (dans la famille, on pouvait faire distiller). Mais chut… de toute façon il y a prescription !

Gaspard et Achile sont de retour pour plusieurs jours. Ce soir, Gaspard a eu un cours de bouturage. Il a bouturé tout seul un Leucanthemum x superbum ‘Becky’. 5 ou 6 boutures dans un pot. Si c’est une réussite, il pourra en mettre dans son jardin. En tout j’ai fait 11 pots de boutures de ‘Becky’ (4 à 5 boutures par pot). Je fais une fixation sur les marguerites depuis 2 ou 3 ans… ne vous moquez pas. Mon projet est de les planter dans le carré de graminées. Mais encore faut-il que les boutures réussissent !

Mardi 18

Il faut maintenant remettre en état le poulailler. Le grillage qui a été défoncé par, très certainement, un renard est réparé. En fait cela ne venait pas du grillage évidemment mais de sa fixation. L’intérieur du poulailler avait été recouvert d’un plastique devenu avec le temps un vrai cache-misère. Car une fois enlevé, j’ai compris qu’il faut faire quelque chose. Il va donc falloir recouvrir l’intérieur à nouveau avec des planches de palettes pour consolider l’ensemble.

Mercredi 19

Il a plu une bonne partie de la nuit : 25 mm d’eau dans le pluviomètre. Enfin du sérieux !
L’intérieur du poulailler est lasuré. J’aurais dû le faire à sa création, c’est à dire il y a 15 ans environ.
Gaspard avait l’envie subite de refaire des boutures pour son jardin (il y prend goût ?). Il en a donc fait quelques unes, dans un pot, du Fuchsia versicolor. Très bon choix.
Au moment où j’écris (il est presque 22 h)… il pleut ! Chut… j’écoute la pluie...

Jeudi 20

Et l’on ajoutera 5 mm d’eau pour cette nuit !
Avec les 2 petits mecs, on allés acheter des poules pour remplacer feue Arlette (paix à son âme). On a beaucoup hésité et en fin de compte on a choisi deux poules « soie » (ne plus dire « nègre-soie »).

Arrivée des poules...


Il fallait ensuite leur trouver un nom à partir de 2 critères :
- l’un doit commencer par un A et l’autre par un S (pour les lents à la détente : A&S comme Arrosoirs et Sécateurs. Ca y est ?)
- on voulait en plus des noms de plantes. Pour le A, pas de problème mais pour le S ce fut plus corsé.
Conclusion : la blanche s’appelle « ARTEMISE » et la marron « SYMPHORINE ».

Pour moi, ce sera "Artémise"...
et moi "Symphorine"...


Je continue à réparer le poulailler, cette fois à l’intérieur  : je tapisse avec des planches de palettes. Les poules sont calmes et me voir avec elles ne les perturbe pas du tout. Tout le poulailler a été fait il y a 15 ans avec des planches de palettes (à 5 km d’ici on peut en avoir autant qu’on en veut). Gratuit mais attention, il faut bien lasurer et re-lasurer au bout de 2 ou 3 ans sinon le bois pourrit.

Vendredi 21

Entre une partie de dames (que j’ai perdue… oui j’ai honte… battu par un gamin de 8 ans !) et une partie de foot (où j’ai encore perdu !), j’ai réussi à travailler un peu dans le poulailler. Sans problème, car les poules ne sont pas farouches… elles m’observent !

Samedi 22

J’espérais reprendre le nettoyage du jardin. J’ai effectivement nettoyé la cabane recouverte au sol de feuilles mortes et nettoyé une bonne partie d’une plate-bande. Enfin, j’ai déterré une graminée au feuillage bleu qui semble être un Panicum virgatum (pas sûr du nom de la variété). Le feuillage est joli mais son port est consternant : elle se couche sur le sol. Où vais-je la replanter ? Aucune idée. Pour l’instant, la motte a été coupée en deux et les deux morceaux trempent dans un seau d’eau en attendant d’être replantés… sinon compost !

Aucune allure. Si c’est son port naturel, je pense que le compost lui tend les bras !


En fait le jardinage m’a pris une toute petite heure car pour le reste de la journée, je l’ai passé dans le poulailler.

Dimanche 23

La réfection du poulailler est presque terminée. Et comme hier, un peu de nettoyage.

Lundi 24

L’intérieur du poulailler est lasuré. Ce n’est plus un poulailler, c’est un palace… Il reste à faire des perchoirs.
Un peu de nettoyage, en particulier des touffes d’Erigeron et de valérianes sur le trottoir sont rabattues.

Mardi 25

Trois perchoirs sont faits : un pour le poulailler et deux pour la courette. Ils sont lasurés donc posés demain.
13ème tonte du gazon.
Et bien sûr, un peu de nettoyage (pas autant que je l’aurais souhaité).

Jeudi 27

Peu de temps à consacrer au jardinage.
Hier, nous sommes allés chez des amis jardiniers (amis d’A&S évidemment) et bien sûr on a fait un tour de jardin, cela va de soi. Découverte d’une superbe graminée (Schizachyrium scoparium apparemment) au feuillage d’automne qui vire au pourpre. Cette graminée a le bon goût de se ressemer. J’ai donc rapporté 3 tout petits plants qui ont été mis dans un pot dans la serre.
Il y a aussi une superbe clématite qui, à mon avis, doit être ‘Gravetye Beauty’. On avait acheté cette clématite mais elle n’a jamais voulu pousser dans notre jardin. Petite anecdote : c’est moi qui lui aurait donné un petit plant de cette clématite. C’était il y a quelques années. En fait je ne m’en rappelle plus mais c’est vrai que j’ai donné assez souvent des semis spontanés ou des boutures mais de cette variété je ne m’en souviens pas du tout. Je suis donc revenu avec des rameaux et j’ai donc fait des boutures (une dizaine dans un pot) en espérant un jour retrouver ‘Gravetye Beauty’ dans le jardin.

Dans une jardinière située au Nord, à la fenêtre de la cuisine, deux heuchères avaient été plantées. L’une se porte bien mais l’autre est en piteux état. Je l’ai donc arrachée et je connais maintenant la raison de son problème : elle n’a plus de racines ! Un petit plant a donc été récupéré et mis dans un petit pot dans la serre. Avec un peu de chance...

Vendredi 28

C’est le grand jour pour les poules. Ouverture du poulailler et de l’enclos. Mais les deux nunuches ont refusé d’aller explorer le monde… je veux dire le jardin. J’aurais dû m’en douter : c’est bien de leur construire un poulailler-palace, un poulailler 5 étoiles mais maintenant elles s’y sentent bien et n’ont aucune envie d’aller voir ailleurs. On verra demain…
Le nettoyage a bien avancé. Une plate-bande est terminée et une autre est commencée. Une clématite viticella ‘Minuet’ était cachée derrière un arbuste et comme elle n’avait aucun support, elle était plus ou moins couchée sur le sol. J’ai fabriqué vite fait un support de fortune avec des cannes de bambou. Elle a plus fière allure et on peut maintenant profiter de ses fleurs car elle monte à plus d’un mètre.

Samedi 29

A nouveau ouverture du poulailler et de l’enclos mais ce soir les deux poulettes n’ont toujours pas quitté leur appartement. Quelles gourdes ! De plus, je viens de voir à l’instant quelles dorment dans l’enclos et non dans le poulailler. Décidément il n’y a pas deux poules ayant le même comportement. Je sens qu’avec ces deux-là on n’est pas au bout de nos surprises !

Je pensais, sans doute naïvement, qu’en leur mettant leur nourriture juste à la sortie de l’enclos, elles allaient sortir
J’ai encore beaucoup à apprendre sur le comportement des poules. J’ai dû renoncer et mettre le récipient à l’intérieur. Elles ont alors dévoré le riz.


Je passe un bon bout de temps (1 h 1/2 peut-être) à terminer le nettoyage d’un des deux trottoirs. Il fallait rabattre les valérianes et les touffes d’Erigeron sans compter qu’un désherbage du trottoir s’imposait.
La plate-bande commencée hier est terminée. Il ne faut pas désespérer…

Dimanche 30

Les poules refusent de sortir. Elles restent confinées. J’ai eu beau leur expliquer que le confinement était terminé. Rien à faire. Je leur ai même expliqué calmement que si elles prenaient l’air pour aller faire un tour de jardin elles n’auraient pas besoin de mettre un masque et qu’elles pourraient ne pas respecter les gestes barrières. Rien n’y fait… On verra demain si ça leur est monté au cerveau.
Nettoyage (suite). Il y a en ce moment une plante qui commence à envahir certains coins dans les plates-bandes, c’est l’Oxalis. Impossible de m’en débarrasser. J’ai lu hier dans la gazette locale (Ouest-France) que plus on l’arrache, plus elle repousse !
La graminée bleue (Panicum virgatum – probablement - ‘Prairie Sky’) enlevée il y a une semaine est enfin replantée. Tout simplement dans le carré de graminées. Logique non ?

Lundi 31

On a mis une petite passerelle avec des planches à la sortie de l’enclos. On a mis dessus un petit récipient avec du riz (avec du beurre !). Pour manger, il fallait donc sortir de moins de 30 cm de l’enclos. Ce soir la gamelle est vide mais je peux vous dire qu’elles ont sorti une patte de l’enclos… pas les deux. Mais on les aura à l’usure ! Suite du feuilleton demain…
A propos de feuilleton, celui de la fontaine continue. le tout premier bac a été laissé plein d’eau pendant une semaine. Pas de perte. Donc il n’est pas percé et ni un troupeau d’éléphants ni même un renard ne sont venus se désaltérer. J’ai acheté un nouveau tuyau et remis la pompe et le circuit en marche. Verdict dans quelques jours.
Suite du nettoyage bien évidemment. Je suis maintenant du côté de la serre et des buis.

Le coin qui reste à nettoyer.

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