Arrosoirs & sécateurs

Chronique d’un jardin de Bretagne-Sud en février 2013

Lundi 4

Le Président Mac Mahon en 1875 devant les inondations de la Garonne s’est exclamé « Que d’eau ! Que d’eau ! ». C’est exactement ce que j’ai envie d’écrire ce soir après toutes ces pluies de ces dernières semaines. A tel point que le bas du sous-sol (enterré) est gorgé d’eau et celle-ci ressort à l’intérieur du sous-sol à l’endroit du bûcher où il n’y a pas de chape (à faire d’urgence au printemps). J’écope… j’écope et quand il repleut je re-écope ! et je me dis « Que d’eau… que d’eau ».
Mais aujourd’hui un soleil éclatant ! J’ai failli aller jardiner en tongs et bermuda, mais je n’ai pas osé.
Gros nettoyage dans le « pseudo-potager ». Le carré de légumes de saison -1 m²- (ne rigolez pas !) est tout beau, tout propre et la plate-bande de fraisiers de même. Elle devait avoir environ 3 ans et la production de fraises a été exceptionnelle à tel point qu’après avoir récolté 3 fraises, on faisait la fête pendant 3 jours ! Question potager, je suis devenu calamiteux et je n’ai même pas honte de le dire !

Mardi 5


IL EST LA !!!
Et dire qu’il faisait beau... enfin, c’est ce que je crois car je n’ai pas mis le nez dehors ! Devinez pourquoi ! Mais IL EST LA ! et ça s’arrose... pas de trop tout de même car de la pluie j’en ai ras la casquette !

Jeudi 7

Après la pluie c’est un petit coup de froid… Mais n’écoutant que mon courage (tu parles, c’est surtout que j’ai besoin de voir un peu ce qui se passe dehors car depuis que le site est sorti, plus autre chose qui doit se passer samedi matin, je ne m’en sors plus… trop c’est trop)… Je disais donc que n’écoutant que mon besoin d’oxygène, je suis allé faire un petit tour dans le jardin pour emmailloter le pied du Melianthus major (Môssieur est fragile des pieds, je lui ai donc mis comme qui dirait des charentaises vertes… modèle de luxe)


Et j’écope toujours… saleté de flotte !
Je suis allé faire un petit tour dans la serre car il y a longtemps que je n’y étais pas allé. Ô stupeur ! La température minimum a été de moins 1° la nuit dernière. Panique… et pourtant le radiateur fonctionne. Echauffement des neurones et j’ai compris : coupure de courant et il se remet en marche quand la température descend à 25 ° au lieu de 8° !
Et enfin j’ai arrosé. Mais non, pas dehors (je n’ai pas encore pété un câble !) mais dans la serre car dans beaucoup de godets le terreau était sec et certaines plantes avaient soif.

Vendredi 8


Alors nous on est passées à la trappe ? Et pourtant il paraît qu’on réclame de nos nouvelles. Alors lui avec son site, « il se la pète » mais on compte pour quoi ? On s’est mises d’accord toutes les deux : grève des oeufs !!! Solidarité… solidarité … Cela dit ça va bien, on se remplume.
Sous peu les nunuches vont bientôt s’appeler les grincheuses !!! Tiens, j’ai oublié de fermer le poulailler. J’y vais avant qu’une bestiole ne passe par là (il est 22 h).
Ouf, elles sont toujours là et je reviens avec deux Å“ufs. En plus elles baratinent !
Une petite échappée dans le jardin pour préparer une quarantaine de plantes à donner demain. Ensuite, retour au chaud car il fait frisquet…

Samedi 9

Pas de jardinage pour cause d’Assemblée générale constitutive d’une nouvelle association d’horticulture. Il paraît que je ne pouvais pas ne pas venir. Ben en fait je n’ai pas regretté car il y avait une bonne ambiance… presque de fête et j’ai retrouvé plein de monde que je connaissais. Le nombre de bises !!! C’est fou ce que le monde est petit parfois !
Et moi je me disais que le midi j’allais rentrer manger ma soupe tranquille. Penses-tu Lisette ! Ils ont réussi à m’élire dans un truc qui s’appelle un CA et l’après-midi on a revoté mais là j’ai refusé de me faire élire dans un Bureau (je risque d’y manquer d’air). Par contre on m’a dit qu’avec les kilos perdus depuis l’automne je tendais à devenir un brin décoratif donc ils m’ont mis responsable du « Jardin d’ornement ». J’espère que ça ne consiste pas à poser dans la tenue d’Adam au milieu du jardin façon le David de Michel-Ange. C’est vrai quoi, l’hiver on doit se geler.

Dimanche 10

Promettez-moi de ne pas rigoler sinon je ne vous raconte pas ma dernière c… (à vous de trouver le mot !). Car c’est vraiment une grosse C… (avec un C majuscule).
Il faut savoir qu’ici depuis plusieurs semaines c’est la flotte… la flotte et re-la flotte (qui a dit, « c’est normal c’est en Bretagne » ?). Je vous ai dit que l’on avait un petit problème d’eau et que j’écopais. J’ai oublié de vous dire pourquoi mais le secret est trop lourd à porter.
Il faut savoir qu’il y a 35 ans on a fait construire la maison par le plus nul des maçons du coin… et d’ailleurs (il faudrait 3 pages pour vous raconter ses exploits !). Entre autre, l’eau qui se trouve dans la rigole à l’entrée du sous-sol s’évacue très très lentement (ce crétin a donné une trop faible pente au tuyau. Cela dit il l’a mise dans le bon sens).
Vue la quantité d’eau au pied de la maison (sous-sol enterré), depuis 3 ans, lors des fortes pluies d’automne, l’eau ressort dans le coin du bûcher (là où il n’y a pas de chape sur la dalle).
J’avais remarqué qu’à la sortie du sous-sol côté évacuation, à 1 m on butait sur quelque chose de dur. Donc, ras le bol de voir l’eau s’évacuer depuis plusieurs années trop lentement j’ai décidé il y a une semaine d’employer les grands moyens. On allait voir ce qu’on allait voir ! Et on a vu… l’eau remonter !!! Pourquoi ? J’ai dû tout simplement avec le furet et surtout le fer à béton faire un trou dans le tuyau PVC. Donc l’eau arrive juste à la hauteur du niveau de la dalle du sous-sol. Je vide la rigole et 2 h plus tard on en est au même point !
Je me pose une question : comment une personne comme moi que tout le monde reconnaît intelligente (oui bon, pas trop bête) peut parfois être aussi un tel crétin !
JE VOUS DEMANDE DE VOUS ARRÊTER… de rire !
Le temps n’était pas très beau (il a plu… bon ça va, n’en rajoutez pas !) donc je suis resté au chaud à l’ordinateur.

Lundi 11

Suite du feuilleton : j’ai perdu un temps fou pour régler le problème de flotte (avec ma petite pompe des bassins – 600 l/h)… en mettant un tuyau direction l’évier qui est à 2 m… Pas de tuyau. Demain, dans la grande ville, je vais racheter une petite pompe plus puissante et un tuyau CAR J’EN AI MARRE D’ECOPER !!!
Le jardin « noir » est… vert de mauvaises herbes (notamment une invasion de mouron). Un bon nettoyage et il a changé d’allure. J’ai encore dû enlever une cinquantaine de plants d’Allium triquetrum. Quelle saleté !
Au moment de rentrer les outils « on » m’a fait remarquer que j’avais désherbé pendant près de 2 h sous… une clématite armandii en fleurs ! Normalement elle fleurit plus tard mais c’est vrai que l’hiver n’a pas été froid… Normal puisqu’il flotte !!! (Aïe… c’est le couteau que j’ai remué dans la plaie !).

La clématite armandii
la photo n’est pas exceptionnelle, mais la fleur l’est...

Mardi 12

Opération pompage style shadock
D’abord acheter dans la grande ville d’à côté une pompe (plus chère que prévu évidemment). Elle doit pomper l’eau au moins à 1 m de hauteur. La vendeuse, au demeurant charmante et rigolote, m’assure que celle qu’elle propose convient. J’ai des doutes… Il me faut un tuyau de 19 mm et m’assure que c’est le diamètre standard des tuyaux d’arrosage, donc c’est ce que je dois avoir à la maison. J’ai des doutes…
Ensuite, à la maison, vérifier le tuyau : c’est du 15 et non du 19. Ca commence bien ! Recherche d’un tuyau de 19 que je trouve difficilement dans « mon » magasin de campagne.
Enfin essai de la pompe : 1 m c’est trop. Ca fonctionne un petit moment mais c’est vraiment du pisse 3 gouttes. Il faut le modèle au-dessus.
Charmante et rigolote mais elle a « flingué » ma journée !

Quelques hellébores du jardin
Elles flottent sur l’eau dans une coupe. Ca vous remonte le moral d’une armée de déprimés. Et dire que je connais quelqu’un qui appelle ça des fleurs de cimetière ! J’ai honte pour lui...

Mercredi 13

Et le Shadock pompait, pompait… avec sa petite casserole et son seau !
Vous ne rigolez pas : je ne suis pas d’humeur badine car devinez quel temps il a pu faire aujourd’hui ? De la pluie ! Pas de déluge mais juste de quoi en rajouter une petite couche. Là-haut, ils ont oublié de fermer le robinet ?
Dans l’après-midi, au péril de ma vie (si… si… enfin, peut-être pas mais au moins celui de ma gorge), j’ai bravé la bruine pour aller nettoyer un petit carré du côté du potager. Juste le temps en ½ h de rentrer vaguement humide de partout. Non sans avoir aperçu deux grands tapis de perce-neige. Il faudrait que je prenne une photo rien que pour vous faire baver d’envie.

Jeudi 14

Je connais des jardinières (je ne cite pas de noms !) qui sont sous la neige, moi je baigne dans les perce-neige ! Chacun sa vie !

Il a tellement plu ces dernières semaines que dans les mangeoires les graines ont germé avant que les oiseaux n’aient eu le temps de se servir !
Le soleil est bien là et donc un peu de nettoyage dans le « potager » s’imposait histoire de s’aérer les bronches.

"J’avais dit : Pas de photo !"

Vendredi 15

Non, je ne rêve pas le soleil est toujours là ! Les crocus, les perce-neige, les hellébores, quelques narcisses sont en fleurs : je sens comme un petit air de printemps (frisquet) qui montre le bout de son nez. Certaines clématites commencent à bourgeonner et moi je sors de ma léthargie…
Fin du nettoyage du fond du jardin. Mais vous allez vous demander ce que je vais faire maintenant. C’est simple : recommencer par l’autre bout !
Et l’eau dans la rigole ? Elle est toujours là mais maintenant j’ai la pompe… donc je pompe 2 à 3 minutes pour vider la rigole et une heure après je recommence et une heure après il y en a toujours autant et une heure après je re-pompe. A ce rythmelà, je vais vider la nappe "frénétique" !
Pas belle la vie ?

Samedi 16


Et quand c’est fini ça recommence… Et ça recommence par où ? Par l’avant de la maison, plein Sud. Je vois que vous suivez. Pas trop de mérite car ça fait quand même 6 ans que je vous raconte la même chose.
Quoi ? 6 ans ? Ca y est, je viens de prendre un coup au moral !
Donc retour à la case départ… j’ai supprimé une quantité hallucinante de Montia sibirica, vous savez ces jolies petites pestes qui se multiplient à une vitesse que l’an dernier, au printemps, pour les enlever j’ai failli y laisser ma peau ! Et dire qu’une fidèle lectrice est venue en chercher. Je l’ai bien prévenue, je l’ai même presque empêchée d’en prendre car je ne veux pas me fâcher avec elle. Il faudra que je prenne des nouvelles de mes bébés ! En tout cas, elle n’a pas l’air de m’en vouloir.
Et quand je nettoie devant qu’est-ce que je fais en même temps ? Le trottoir (non, c’est pas drôle), mais pas n’importe quel trottoir car en ce moment il est bordé le long du mur d’une floraison superbe d’Ipheion uniflorum. Un bulbe génial à planter et replanter sans modération. La merveille des merveilles !
Et pour terminer, une petite séance de broyage dans le garage car c’est quand même un appareil bruyant donc pour ne pas gêner le voisinage… Oui, j’ai aussi du savoir-vivre !
A propos de broyeur, c’est un engin dont il faut se méfier. Pour descendre les végétaux dans la goulotte, je pousse souvent avec un bâton. Mais qu’est-ce que se dit le bâton dans sa petite tête de bâton ? « Hors de question de passer dans le broyeur », donc il cherche à faire demi-tour et si l’âne qui le tient est un peu rêveur, effectivement il ressort à une vitesse non négligeable. Sans doute vous souvenez-vous qu’il y a un quelque temps il avait failli me « décapiter la main » (si, si !). Aujourd’hui, il est allé direct dans le néon au plafond. Forcément il « marche » moins bien ! Il « marche » même plus du tout ! Oui, je ne suis pas une lumière, je sais ! (mieux vaut le dire moi-même car je sais que vous l’avez pensé).
La goulotte est très longue et même avec toute la meilleure volonté je ne peux pas atteindre les lames car, en plus d’une petite tête, j’ai des petits bras. Un jour que le broyeur tournait et que j’avais une partie du bras dans la goulotte, un de mes gendres est arrivé pour nous faire un petit coucou. Quand il m’a vu, j’ai cru qu’il allait tomber dans les pommes. Les jeunes sont parfois sensibles et émotifs !

Dimanche 17

Super, le jardin devant la maison est impeccable… presque beau… (j’ai dit presque).
Ce fut un vrai bonheur de nettoyer à cet endroit devant la façade blanche (en Bretagne elles sont blanches ou en pierre) par un soleil presque printanier. Par moment, j’avais plus envie de ronronner comme « La Glu » que de sarcler.

Lundi 18

Ni Dieu, ni maître… Mais question Viburnum, je fais une exception. Ecoutant les conseils avisés de Maurice (Laurent… fallait-il vraiment préciser ?) sur le forum, le Viburnum opulus ‘Park Harvest’ a été taillé en transparence et diminué légèrement de hauteur. A propos de ce Viburnum, j’ai lu sur Internet que sa floraison est généreuse. Super… sauf qu’il est planté depuis plus de 10 ans et que je ne me souviens pas comment sont ses fleurs ! A mon avis il n’est intéressant que pour son feuillage d’automne. Dans son message sur le forum mon maître me répond « il est surtout intéressant par son feuillage. Ne te soucie pas des fleurs... ». Si j’osais, je dirais bien que les grands esprits se rencontrent. Mais ma modestie ne me le permet pas…

Le Viburnum opulus ’Park Harvest’ avant...


... et après

A part ça fin du nettoyage du trottoir et nettoyage de la bande de terrain côté Ouest qui longe la maison et fait la jonction entre l’avant et l’arrière de la maison. Depuis le temps, vous devriez connaître le jardin par cÅ“ur !

Mardi 19

Pas de main arrachée, pas de néon « dégomm頻… non, une banale séance de broyage sans incident… pas drôle en somme ! Mais la brouette de broyat du Viburnum (et autres déchets ; feuilles de fougères et hellébores) est répandue dans un coin de plate-bande.
Nettoyage suite. Rien d’amusant… une morne journée de jardinier…
Mais le jardinier-shadock pompe toujours… on sent toutefois que le niveau baisse enfin. Bientôt on va lire dans la gazette locale « coup de sécheresse sur un coin du Morbihan »

Mercredi 20

Journée banale de nettoyage au soleil, mais il ne fait pas bien chaud.
Tonte de la pelouse devant la maison et je refais les bordures avec la bêche. Ca change tout !

Jeudi 21

Pépé est un peu fatigué à cause d’un demi-rhume, d’une fébrilité grippale (ça se dit ?) et d’une « flemmingite » aigüe. Il fait un froid de canard, c’est intenable. Il faut dire que depuis quelques mois j’ai perdu quelques kilos (à tel point que ma femme a parfois du mal à me retrouver dans le jardin), alors forcément mon corps svelte d’athlète est plus sensible au froid. Je reste donc au chaud devant l’ordinateur : entre le site internet et la nouvelle association, je n’ai vraiment pas de quoi m’ennuyer.
De toute façon je n’ai pas intérêt à jouer au malin car samedi après-midi il est prévu de faire un peu de plat-ventre pour photographier des hellébores dans un jardin Finistérien (oui, toujours le même mais je ne m’en lasse pas). Je ne suis pas le seul d’ailleurs car on sera une cinquantaine ! (seulement !!!)
Je vais tout de même faire quelques bougies dans le garage mais là aussi il ne fait pas une chaleur étouffante !

Vendredi 22

Ca va mieux : je serai en forme demain et en ce moment je recharge les batteries de l’appareil photo ! Ca va tirer à tout-va…
Aujourd’hui je n’aurais pas aimé être un Miscanthus : les trois derniers ont été rasés et passés au broyeur : 2 brouettes de mulch.

Samedi 23

C’était la première journée de visites de l’association. On est dans le Finistère dans le coin de Quimper. Le matin rendez-vous dans une pépinière : quelques achats d’arbustes s’imposaient mais je vous en parlerai au moment des plantations. Le midi, sandwiches dans un bar (oui, on n’est pas restau… pas de temps à perdre). Et l’après-midi, je reviens pour la 6ème fois avec un groupe dans le jardin de Marie-Thérèse. Des hellébores, des hellébores et encore des hellébores.
L’accueil de Marie-Thérèse est toujours le même. Un régal !

Marie-Thérèse

Nous sommes 43 car quelques personnes n’ont pas osé braver le temps par crainte de neige ! De la neige, pas de trace (si ce n’est 3 flocons égarés) mais c’est vrai que l’on a eu froid... très froid même et certains plants avaient un coup de mou à cause du gel du matin (Marie-Thérèse était désolée). Mais il y a tellement d’hellébores (des milliers) que ce n’était vraiment pas important.

Une petite merveille verte que peu de personnes ont vue



Si vous voulez voir un diaporama des hellébores de Marie-Thérèse (les photos ont été prises l’an dernier ou il y a 2 ans) : http://arrosoirs-secateurs.com/Un-jardin-d-hellebores-dans-le

Les plantes achetées... et à planter.

Belle ambiance... On était tellement contents de se retrouver... et ce n’est qu’un début !

Lundi 25

Journée plantations. Il le fallait bien surtout à cause des plants d’hellébores. Ce sont des plants mottes déterrés la semaine dernière. Des mottes ? Oui et quelles mottes ! Les 6 plants viennent compléter des endroits où il y a déjà des hellébores car je ne veux pas les disperser.

Cà c’est de la motte !!!




Au milieu des oerce-neige, crocus... et la bruyère d’hiver

A la pépinière, il était inhumain de résister à
- un Erigeron ’Sommerneuschnee’. C’est une plante découverte un été au festival des jardins à Chaumont sur Loire, achetée dans la même pépinière il y a 2 ans et perdue car mal placée. Je la retente car elle doit être inratable !!! Elle est mise dans un pot plus grand et placée en terre.
- un Ligustrum ibota Musli (R) ’Muster’ : un troène panaché de jaune qui est placé entre deux arbustes sur le côté Ouest de la maison. Il bouchera un trou dans un endroit venté.
- une clématite ‘Miss Bateman’ : c’est une très belle blanche. Il y en a déjà une dans le jardin mais je me demande si elle n’a pas été étouffée par les arbustes à son pied. Elle a eu du mal à démarrer car les arbustes étaient installés depuis longtemps et l’an dernier elle a brillé par son absence.
Il reste à planter un Michelia figo et un Thamnochortus bachmanii. On verra demain… s’il ne fait pas trop froid car aujourd’hui il fallait vraiment avoir envie de jardiner !

Mardi 26

On se gèle ! Il y a peu de temps c’était de l’eau, de l’eau et encore de l’eau et maintenant c’est du froid, du froid et encore du froid.
Comme disait Daninos : « Il y a 3 temps qui déplaisent souverainement aux jardiniers : le temps sec, le temps humide et le temps en général ». C’est tellement vrai !
Mais un petit tour dans le jardin s’imposait pour planter
- un Thamnochortus bachmanii : c’est une Restoniacée c’est-à-dire un arbuste généralement originaire d’Afrique ou d’Australie et dont l’origine serait très ancienne (le Crétacé donc 60 millions d’années). Elle ressemble à une touffe de joncs ou de prêles. Le Thamnocortus bachmanii ne dépasserait pas 1,20 m. C’est la 2ème plante de cette famille étonnante dans le jardin. J’ai essayé l’Elegia capensis mais j’ai raté.

Thamnochortus bachmanii


- un Michelia figo (j’ai planté à l’automne un Michelia yunnanensis). Celui-là a des fleurs qui sentent la banane (Aïe, je déteste les bananes et tout particulièrement son odeur). J’éviterai de mettre le nez trop près des fleurs.
Pour terminer l’après-midi quelques mauvaises herbes ont pris la direction du compost.
Et ensuite direction la maison pour retrouver un peu de chaleur.

Mercredi 27

Premier atelier de jardinage de la toute jeune association « Balades et jardins » : taille des rosiers. Mais cette fois à Grand-Champ. Au centre de la ville a été créé en 2003-2004 « un jardin pédagogique de roses » par les élèves d’un collège en partenariat avec la commune. Sous la direction de Pierrick, responsable des espaces verts, un groupe de 10 adhérents a taillé des rosiers anciens et modernes. 10 personnes, c’est amplement suffisant car les cours de taille pour 30, c’est du pipeau : il y en a 5 qui bossent et 20 qui papotent.
Pour être très honnête, bien qu’ayant apporté mon sécateur et des gants (mais oui ! un vert et un bleu car je n’ai que des mains vertes gauches et des mains bleues droites…), je n’ai rien fait. Non pas que je sois fainéant (vous me connaissez !), ni style maton qui fait bosser à coups de trique (vous connaissez ma douceur exemplaire… jamais un mot plus haut que l’autre), mais Monsieur le Vice-Président en personne était là (Respect Monsieur le Vice) ainsi que Mme Pierrette de la Mairie (non, ce n’est pas son nom mais elle est notre interlocutrice de la Municipalité) et on a beaucoup causé de l’association. Je n’ai donc pas eu l’occasion de me planter quelques épines dans les mains !!! Ce sera pour le prochain atelier que je vais sans doute organiser en mars ici dans le jardin.
Faut-il vraiment dire combien on a encore eu froid ! Autant que samedi dans le Finistère… La Bretagne n’est plus ce qu’elle était ma brave dame. Pour un peu on se croirait en Franche-Comté ! C’est vrai que Grand-Champ est un peu dans les terres, alors forcément c’est un peu la Sibérie morbihannaise…

Pierrick en pleine démonstration...




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